Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

Raffaele les travaux 1/2 Gronovius - Tite-Live Aqueducs - Colonne Trajane - Appia Antica - Villa des Quintili - Catacombes Bonnets, Petases, Chapeaux - Celtes - Biblioteca Augusta - Mesure de liquide

Raffaele
les travaux 1/2
Gronovius - Tite-Live
Aqueducs - Colonne Trajane - Appia Antica - Villa des Quintili - Catacombes
Bonnets, Petases, Chapeaux - Celtes - Biblioteca Augusta - Mesure de liquide
 

 
- Controverse au sujet de l'interprétation de Gronovius de passages de Tite-Live sur le Latium. Grossièretés, injures d'un coté,
jeux de mots, causticité naturelle de Fabretti. Nonobstant l'échange blessant, le public lui donne raison.


Johann Friedrich GRONOVIUS (Hambourg 1611-Leyde 1671), érudit et critique allemand. Après avoir étudié dans plusieurs universités, il voyage
en Angleterre, France et Italie, est nommé professeur de rhétorique et d'histoire à Deventer, et à la chaire grecque à Leyde, où il meurt.

TITE-LIVE, né dans une riche famille noble de Padoue en -59 et mort dans sa ville (ou à Rome) en 17, est un historien de la Rome antique, auteur
de la monumentale Histoire romaine "Ab Urbe condita libri" (depuis les origines de la ville jusqu'à l'an 9), en 142 livres dont 35 nous sont parvenus.
Ne pouvant consulter les documents originaux disparus en -390 lors du saccage des Gaulois, il s'appuie sur les historiens précédents, comme Polybe César Auguste,
ou des témoignages oraux, idéalisant les grands hommes qui ont fait l'histoire, exaltant les valeurs et la gloire de Rome

"Quant aux récits relatifs à la fondation de Rome ou antérieurs..., je ne cherche ni à les donner pour vrais ni à les démentir..."

Dans cette polémique Fabretti a employé le pseudonyme "Iasitheus", traduction grecque de "Dieu nous guérit", gardé
comme nom pastoral dans l'Académie des Arcadiens.

Iasithei R. Fabretti ad Grunnovium J. Gronovium apologema in ejusque Titivilitia sive somnia de Tito Livio animadversiones
de Rafaello Fabretti (1686)


LES AQUEDUCS ROMAINS
Il fait la première recherche systématique du système d'aqueducs romains, alors que les études sérieuses sur la façon dont la ville éternelle
obtenait son eau ne commenceront qu'au XVIIe siècle. Son traité, De aquis et aquaeductibus veteris Romae dissertationes tres (1680),
est cité comme référence par tous les spécialistes de la topographie romaine. Bien que les résultats n'aient jamais été invalidés,
et en dépit de son énorme importance, il n'a jamais été traduit du latin original. Sa contribution mérite bien plus d'attention
qu'elle n'en a reçu.


- L'Aqua Alexandrina , construit par Alexandre Severus, prend sa source dans les terres de Tusculum à environ vingt deux kilomètres de Rome,
entre Gabii et le Lac Regillus. De petite hauteur il était destiné pour les bains de Severus qui se trouvaient dans une des vallées de Rome (Fabretti).

- L'Aqua Septimiana, construit par Septimius Severus, était probablement une branche de l'Aqua Julia, faite par l'Empereur pour amener l'eau à ses bains (Fabretti)
- L'Aqua Algentia prenait sa source au M. Algidus par la Via Tusculana, 9000 passus de Rome, selon Fabretti. Son constructeur est inconnu.

Afin de résoudre les problèmes de salubrité et d'adduction, Rome n'ayant que le Tibre et des puits , on construisit des aqueducs pour amener de l'eau pure
depuis les collines éloignées : conduites souterraines en pierre, conduites à l'air libre  sur structures de maçonnerie ou arches, en terre cuite, plomb, bois ou cuir.

Les deux premiers aqueducs sont souterrains : l'Aqua Appia, 18 km,  construit en 312 av. J.-C. par Appius Claudius Caecus, et l'Anio Vetus,  70 km,
construit entre 272-269. Le troisième, l'Aqua Marcia, 144-140, utilisant des arcades, avait 100 kilomètres de long. L'Aqua Tepula est construit en 125,
l'Aqua Julia en 33 , l'Aqua Virgo en 19  pour alimenter les thermes du Champ de Mars. Auguste construit l'Aqua Alsietina en 2 av. J.-C.. Les plus magnifiques
sont l'Anio Novus en 52 av. J.-C., 95 km de long et jusqu'à 30m de haut, et l'Aqua Claudia en 47 construits par Claude. Ces deux aqueducs se réunissaient,
à proximité de Rome,  formant deux conduits superposés. L'Aqua Traiana construit par Trajan en 109, et l'Aqua Alexandrina construit par Sévère Alexandre en 226.

L'eau était propriété publique, entreposée dans des réservoirs (castella), et distribuée dans les fontaines publiques, thermes, et certaines habitations
contre redevance ou location.


Montfaucon l'Antiquité Expliquée. "Fabretti a composé un ouvrage très érudit sur les aqueducs de Rome".

LA COLONNE TRAJANE
De Columna Traiani Syntagma. [triremes sur les colonnes trajans) (Rome 1683), et Inscriptionum Antiquarum Explicatio (Rome, 1699),
jettent beaucoup de lumière sur l'antiquité romaine. Bellum et excidium Trojanum, ex antiquitatum reliquiis, tabula.


La colonne Trajane est élevée par Trajan pour commémorer sa victoire sur les Daces.
Les reliefs qui la décorent sont une sorte de chronique illustrée et continue sur toute la colonne ; on y a sculpté des gros plans, des vues plongeantes
et des vues d'ensemble. C'est une figuration du temps et de l'espace, une transmission d'un contenu moral et politique qui insiste sur l'humanité des vainqueurs.


Son interprétation d'un bas-relief représentant la guerre et la prise de Troie, connu sous le nom de Table Iliaque est maintenant
au Musée du Capitole à Rome.

Table iliaque, bas-relief de 10 x 10 x 2.5 cm en marbre jaune à grain fin du 1er siècle après J.-C., découvert au XVIIe siècle dans les ruines d'un temple
de la Voie Appienne, appelé ainsi parce qu'elle reproduit les hauts faits d'Achille devant Troie (Ilion).


Inscriptionum antiquarum quae in aedibus paternis asservantur explicatio et additamentum, una cum aliquot emendationibus Gruterianis

LES CATACOMBES DE ROME
Il assume la charge, confiée par le cardinal Gaspar de Carpegna, de diriger aux creusements des catacombes et de la zone autour
de l'Appia Antica,
où il aime se promener avec son cheval derrière la Villa des Quintili, d'où le surnom de "Marco Polo" donné par ses amis,
d'après le célèbre voyageur vénitien. Battant continuellement la campagne, il note copie dessine tout ce qu'il estime remarquable,
son cheval s'arrêtant de lui-même à chaque ruine inscription ou monument, se constituant ainsi un fond documentaire remarquable unique,
tout comme sa collection de monuments lapidaires, ou d'inscriptions découvertes par sa charge offertes.

Il forme de nombreux élèves qui fondent après sa mort les premiers cours d'archéologie de la nouvelle Sapienza Università di Roma.

L'APPIA ANTICA
La plus célèbre route romaine (via Appia, via Appienne) relie Rome à Brindisi, le plus important port de commerce avec la Grèce et l'Orient.
Commencée en 312 av JC par le consul Appio Claudio afin de relier Rome aux provinces méridionales, rapprocher la capitale de l'Empire de l'Afrique et l'Orient,
d'une largeur d'environ 4m, pavée de blocs basaltiques, elle était jalonnée tous les 10 km, dans certaines portions, de postes pour changer les chevaux
et de lieux de restauration-repos pour les voyageurs. Construite à partir d'une voie existante, elle reliait Capoue, puis fut prolongée jusqu'à Bénévent
en 190, et Brendisi au prix de travaux "romains" : ponts, canaux, jetées...

Elle devient rapidement une voie sacré, consacrée au culte des défunts,
Les premiers cimetières chrétiens y sont établis  à la fin du 1er siècle : Catacombes de San Callisto au IIe siècle, et San Sebastiano.

LA VILLA DES QUINTILI
Elle présente les ruines d'une ancienne propriété d'une riche famille romaine, les frères Quintilii, consuls en 151, figures de l'aristocratie sénatoriale
et soutiens de l'Empereur Marc Aurèle, mis à mort en 182 par Commode qui confisque tous leurs biens.

Les découvertes des fouilles du XVIIIe siècle, tombes et objets historiques, sont exposés dans les musées du Louvre, du Vatican...

CIMETIÈRES ROMAINS CHRÉTIENS
Catacombe de Saint Castulo via Labicana, Cimetière de Saint Castulus, catacombe ; IVe siècle après J-C, située via Casilina -où habite Adriana FABRETTI !-
à 1 km de la Porta Maggiore, à gauche de la rue du talus de la voie ferrée Roma-Napoli, trouvée intacte par Fabretti en 1672 ; aujourd'hui inaccessible.

La petite catacombe est probablement la sépulture du martyr Castulus, sous l'empereur Dioclésien tué en 305 après JC, d'après les Actes de St. Sébastien
le mari d'Irène, la pieuse dame dont la maison avait recueilli le corps du soldat-martyr. Elle est déposée dans une galerie d'une cava di pozzolana creusée
entre des piliers sous la Porta Maggiore. Le cimetière s'étend sous la vigne d'une propriété des Padri del Terzo ordre de S. Francesco.
Plusieurs des galeries ont été démolies durant la construction de la voie ferrée de Civitavecchia en 1864 et sous le bombardement de 1943.
La catacombe s'étend probablement sur deux plaines, mais les conditions actuelles de conservation, l'état de ruines des couloirs et cryptes,
ne permettent pas de recherches ultérieures.


DES LETTRES ET AUTRES TRAVAUX
Publiés dans Le Journal des Savants.
Le 5 janvier 1665 parait à Paris le premier périodique savant sous forme d'un bulletin hebdomadaire de douze pages, afin de faire connaître sans retard
"ce qui se passe de nouveau dans la République des lettres" : le Journal des savants, bibliographie critique des ouvrages savants, compte-rendu
des
"nouvelles découvertes qui se font dans les arts et les sciences" .
Il connaît un succès rapide avant d'être pris en charge par les académies et la bibliothèque du Roi.

- - Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
...il n'en est pas moins certain que la ferrure est en ufage parmi nous. On ne sait si cette pratique étoit générale chez les Romains. Fabretti, qui prétend
avoir examiné tous les chevaux représentês sur les anciens monumens, sur les colonnes & sur les marbres, déclare n'en avoir jamais vû qu'un qui soit ferré.


- - Bonnets, Petases, Chapeaux
Différents chapeaux expliqués par la sculpture dans la Galerie Justinienne et d'après Fabretti.

- - Langue française
"Les Celtes, originaires de l'Asie, s'appelaient Gail ou Gael, et de ce mot les Grecs ont fait Keltes, et les Romains Galli". L'Alphabet gaulois tiré de Fabretti.

- - Biblioteca Augusta
Anche qui, come negli Acta Eruditorum, sono recensiti libri di argomento vario di autori importanti: libri teologici, fisici e medici, matematici (algebra, geometria),
storici e geografici, filosofici e psicologici (Fabretti).

Pendant la République Romaine, les citoyens les plus pauvres ont été aidés par des distributions publiques de maïs, d'huile et d'argent, appelées CONGIARIUM.
Ces distributions n'étaient pas destinées qu'aux adultes : l'empereur Nerva fut le premier qui en fit bénéficier les enfants, et Trajan ordonna
d'en faire chaque mois aux orphelins et aux enfants des parents démunis. Ces enfants se sont appelés Alimentarii Pueri et Puellae.

Des fragments intéressants trouvés chez Velleia, près de Placentia, nous ont appris les sommes qui ont été ainsi distribuées. Ce système a continué
sur une plus grande échelle sous Hadrien et Antoine, a cessé sous Commodus et Pertinax, puis a repris sous Alexander Severus, avec le nom de Mammaeani
en l'honneur de la mère de l'Empereur. Nous apprenons, d'un décret de Hadrien, que les garçons bénéficiaient de ces avantages jusqu'à dix-huit ans, et les filles
jusqu'à quatorze, et, d'une inscription (Fabretti), qu'un garçon de quatre ans et sept mois reçu neuf fois la distribution mensuelle ordinaire de maïs.


- - Mesure de liquide
Mesures de liquide Romaines expliquées par divers récipient en bronze de la collection Foucault et d'après Beger et Fabretti.

... suite



18/03/2008