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Santé (la vieillerie) suite

Pitiriasi rosae
Inflammation cutanée légère de cause méconnue qui se manifeste par des lésions squameuses au niveau de la peau. Pathologie très fréquente chez les personnes jeunes, peut survenir à n'importe quel âge. Evolution : lésion primaire de 2 à 7 cm de diamètre, de couleur rose, avec bords squameux, sur le tronc et le dos. Puis nombreuses petites taches de diamètre inférieur. Démangeaison parfois intense.
Pas de remède spécifique, mais rémission spontanée en 4-5 semaines. Eviter lumière solaire et sources de lumière artificielle qui peuvent aggraver la maladie. Les crèmes à la cortisone peuvent présenter une aide.

Polynévrite
Atteinte diffuse du système nerveux périphérique >> steppage
Douleurs, crampes, paresthésies, déficit sensitif en chaussettes et en gants, réflexes achilléens abolis

Posture (Troubles de la)
Atteinte de sciatique poplité externe au col du péroné >> déficit de l'extension des orteils et de la flexion dorsale du pied >> steppage, déficit de l'éversion du pied par atteinte des péroniers latéraux, amyotrophie de la loge antéro-externe de la jambe, hypoesthésie du dos des orteils et du pied et de la face antéro-externe de la jambe, déficit du jambier extérieur mais moyen fessier indemne
abduction : attitude résultant du mouvement qui écarte un organe, membre, ou partie d'un membre du plan sagittal médian
amyotrophie : diminution de volume d'un muscle, d'origine nerveuse ou musculaire, due à une immobilisation prolongée ou à un traitement médicamenteux
dorsiflexion : flexion du pied et des orteils vers l'avant de la jambe
éversion : action de tourner la face plantaire vers l'extérieur en l'accompagnant d'une pronation, abduction et dorsiflexion
hypoesthésie : déficit de la capacité de perception sensitive élémentaire
jambier (postérieur) : occupe l'excavation du tibia-péroné. Extenseur du pied sur la jambe et rotateur du pied en-dedans
L4
douleur : fesse, face antérieure de la cuisse et antéro-interne de la jambe
déficit : quadriceps et jambier antérieur
L5
douleur : fesse, face externe de la cuisse et de la jambe, dos du pied
déficit : moyen fessier, face antéro-interne de la jambe et péroniers latéraux, extenseurs des orteils
moyen fessier : extenseur, abducteur de la cuisse et rotateur en-dedans et dehors
péroné : os long et grêle de la jambe : l'extrémité supérieure s'articule sur le tibia, l'inférieure forme la malléole externe
péronier
- long péronier latéral : muscle superficiel longeant le péroné. Rotateur en dehors, extenseur et abducteur
- court péronier latéral : élève le bord externe du pied, tourne sa pointe en dehors, étend le pied sur la jambe
polynévrite
atteinte diffuse du système nerveux périphérique >> steppage, douleurs, crampes, paresthésies, déficit sensitif en chaussettes et en gants, réflexes achilléens abolis
poplité : muscle triangulaire dans le creux du jarret. Fléchit la jambe sur la cuisse et lui imprime un mouvement de rotation de dehors en dedans
pronation : mouvement de la main dont la paume qui regarde en haut, effectue une rotation interne de 180° pour regarder en bas
steppage :
- conséquence d'une maladie : sciatique paralysante, atteinte d'un nerf moteur. Sciatique poplité interne qui intervient sur la force motrice du mollet. Maladie neuro-musculaire
- conséquence d'un traumatisme : le pied ne peut pas se relever volontairement. Atteinte traumatique du nerf sciatique poplité externe du genou par section ou compression. Traumatisme qui génère une atteinte des muscles releveurs et éverseurs du pied. Le pied non contrôlé pointe vers le bas à la marche, et risque d'accrocher

Rougeole
Fièvre éruptive. La contamination s'effectue par la propulsion des gouttelettes de salive des sujets infectés et le malade est contagieux quatre jours avant l'éruption (l'incubation est d'environ 10 jours). Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l'éruption. Les symptômes : fièvre élevée, conjonctivite, oedème des paupières, yeux bouffis, écoulement nasal, toux, diarrhée, douleurs abdominales, anorexie, vomissements etc. Le signe de KÖPLIK (diagnostic) : semis de petites taches blanches comme une tête d'épingle, sur une muqueuse rouge à la face interne des joues en regard des prémolaires. Trois ou quatre jours plus tard, ce signe disparaît, suivi par l'éruption, débutant sur le visage derrière les oreilles et s'étendant progressivement. Au 2e jour, elle atteint tout le visage, le cou, la partie supérieure du thorax. Le 3e, le tronc et les membres supérieurs sont atteints. Les membres inférieurs sont touchés le 4e. Fièvre élevée,  toux et "catarrhe oculo - oto - naso - pharyngo - laryngo - intestinal" persistant (= écoulement oculaire, otite, rhinite, angine, laryngite, diarrhée). Grande fatigue. L'éruption disparaît, fait place à une desquamation fine visible quelques jours. La fièvre disparaît, la convalescence s'étend sur une dizaine de jours, l'enfant restant fatigué.
L'hospitalisation doit être évitée. Les antibiotiques sont souvent nécessaires. Le traitement symptomatique comporte les mesures habituelles contre la fièvre, l'hydratation (boissons abondantes) et le repos. La photophobie nécessite de tamiser la lumière. Pendant la convalescence, les défenses immunitaires sont amoindries

Scoliose
Déformation de la colonne vertébrale dans le plan latéral, pouvant s'accompagner d'une torsion de la colonne, d'une déformation du thorax, de l'abdomen et des zones proches du rachis. Pour mémoire, courbure lombaire excessive pour la lordose, courbure dorsale excessive pour la cyphose

Steppage
- conséquence d'une maladie : sciatique paralysante, atteinte d'un nerf moteur. Sciatique poplité interne qui intervient sur la force motrice du mollet. Maladie neuro-musculaire
- conséquence d'un traumatisme : le pied ne peut pas se relever volontairement. Atteinte traumatique du nerf sciatique poplité externe du genou par section ou compression. Traumatisme qui génère une atteinte des muscles releveurs et éverseurs du pied. Le pied non contrôlé pointe vers le bas à la marche, et risque d'accrocher

Tension
OMS :
Valeur optimale        < 12 / 8
Normale                      < 13 / 8.5
Normale haute                < 14 / 9
Hypertension légère      < 16 / 10
Hypertension modérée     < 18 / 11
Hypertension sévère      > 18 / 11

PAS : pression systolique    (contraction du coeur, fin de remplissage des ventricules, éjection du sang)
PAD : pression diastolique = (PAS / 2) + 1    (phase de relaxation, début de remplissage des ventricules)
PAS = 10 + nb décennies    Pour une personne de 50 ans : 10 + 5 = 15
Augmentation progressive de la pression artérielle chez les personnes âgées. Les chiffres sont fonction de l'âge
PAP (pression pulsée) = PAS - PAD       (vieillissement vasculaire, augmentation de la rigidité artérielle, PAS  plus haute et PAD  plus basse)
> 75    anormale
> 65    risque coronarien    normale pour divers sites
< 55    moindre risque cardio-vasculaire
PAM (pression artérielle moyenne) = (PAS + 2PAD) / 3    (réduction du calibre des artérioles)
MAPA : diurne 135 / 85 - nocturne 125 / 80

Thyroïde (Cancer de la)
La thyroïde, glande en forme de papillon située sous la pomme d'Adam, produit des hormones qui régulent le métabolisme des cellules, et déterminent la vitesse à laquelle on brûle les nutriments.
5 % de la population a un nodule visible ou détectable à la palpation, dont 5 % sont des cancers.
Le dosage de l'hormone TSH, qui régule la production des hormones thyroïdiennes, permet de déceler l'hypo (ralentissement des fonctions physiques et mentales, baisse de température, grande sensibilité au froid, augmentation de poids, constipation, artériosclérose, augmentation du cholestérol, l'hypertension et l'anémie)  ou l'hyperthyroïdie (problèmes cardiaques, nervosité, sueurs, perte de poids, faiblesse musculaire).
Une valeur basse évoque un nodule chaud confirmé par la scintigraphie. Dans le cas contraire, le nodule (froid) doit être considéré suspect. L'échographie (visualisation de nodules de 2 mm de diamètre) permet de préciser le caractère hypo ou hyperéchogène mais c'est surtout la ponction cytologique (biopsie à l'aiguille fine) qui apporte une orientation en révélant la nature bénigne ou cancéreuse des cellules suspectes, donc intervention. Il faut opérer les nodules de plus de 3 cm, ou d'évolution rapide, ou hypofixants, ou cytologiquement suspects, ou lorsqu'il existe des antécédents d'irradiation. 40 à 50 % des nodules hypo échogènes sont des cancers. Les hyper échogènes en sont rarement.
La scintigraphie à l'iode radioactif montre sa répartition dans la glande. Un nodule qui la fixe beaucoup est dit chaud, s'il ne la capte pas il est froid. (iode-123 (détection) ou Technetium-99m (anomalies))
La forme la plus fréquente du cancer de la thyroïde est le nodule isolé, ferme, parfois dur, dont il faut apprécier les mobilité, taille et caractère unique car une modification de taille et de consistance indique la malignité.
Des métastases isolées pulmonaires peuvent faire découvrir un cancer de la thyroïde.
Le nodule thyroïdien est particulièrement fréquent chez la femme, le sujet âgé, ou vivant en zone de carence iodée ou ayant subi une irradiation de la région cervicale. Il est bénin dans plus de 90% des cas, ou malin.
Les nodules bénins de petite taille asymptomatiques ne sont pas traités, mais suivis régulièrement tous les 6 à 12 mois.
L'ablation du nodule ou de la thyroïde (thyroïdectomie) est indiquée pour les nodules cancéreux ou suspects. Lorsque la thyroïdectomie est totale, la patiente doit prendre des hormones thyroïdiennes (levothyroxine) le reste de sa vie, mais lorsque le nodule est bénin, seule une partie de la glande doit être enlevée.
Après l'intervention chirurgicale, un traitement par l'iode radioactif peut être nécessaire, permettant d'effectuer un bilan complet par scintigraphie du corps entier, de supprimer tout reliquat thyroïdien.
L'iode est administré en une seule fois, par gélule, le 1er jour de l'hospitalisation en secteur protégé. Les visites sont interdites durant les 3 premiers jours. La sortie a lieu le 4ème et dernier jour d'hospitalisation après réalisation d'une scintigraphie du corps entier.
C'est un élément extrêmement radioactif (Iode 131) à période très courte (8 jours).  A faible dose, c'est un traceur idéal : quelques atomes administrés par voie sanguine pour suivre leur devenir s'intègrent à des molécules qui se transforment en hormones de la thyroïde car l'iode se fixe sélectivement sur cette glande. On effectue des scintigraphies permettant d'en observer l'activité et la présence d'anomalies.
On l'utilise à forte dose pour les radiothérapies des cancers, dont il est, avec la chirurgie, le principal traitement.
Le rapport risque/bénéfice n'a jamais fait l'objet d'une évaluation scientifique, mais il est proposé de manière systématique quel que soit le stade de la tumeur. Sur une méta-analyse italienne, suédoise et française de 6 840 patients, il augmente en relation linéaire le risque de seconds cancers (colorectaux, ostéosarcomes et des tissus mous) et les leucémies. Pour les cancers supérieurs à 10 mm, il est justifié car le risque d'évolution est élevé.
Surveillance annuelle pendant 2 ans par scintigraphie puis tous les deux ou trois ans toute la vie.
Le taux de guérison du cancer de la thyroïde est excellent.

Uncarthrose
Arthrose localisée aux articulations uncovertébrales. Type de lésions survenant au cours de la cervicarthrose. Arthrose uncovertébrale, articulations attaquées par l'arthrose

Varicelle
Maladie infectieuse éruptive (similitude avec le zona). La première fois que le virus atteint l'enfant, il provoque la varicelle. A partir de la peau, il gagne les ganglions rachidiens où ils persiste plusieurs années à l'état silencieux. A l'occasion d'un stress (fatigue, infection bactérienne etc...), il se réveille, devient virulent et entraîne un "zona". La contamination est directe et aérienne, par les gouttelettes de salive du malade et ses lésions vésiculeuses, car le virus est présent dans les vésicules et non dans les croûtes. L'immunité acquise est absolue, on ne présente pas deux fois la varicelle. L'incubation silencieuse dure une quinzaine de jours. L'éruption, prurigineuse (qui démange),  débute sur le tronc et la racine des cheveux. Le "bouton" est d'abord une "macule", sorte de tache rouge de 2 à 3 mm de diamètre puis devient une "papule", espèce d'éminence rouge qui s'élève sur la peau. Des "vésicules" grosses comme une tête d'épingle ou "bulles" (3 à 5 mm) apparaissent, contennant un liquide clair. Elles sèchent dès le 2e jour. La croutelle s'étend, tombe au 5e -7e jour en laissant une cicatrice rouge puis blanche qui s'atténue en quelques mois, parfois 1 ou 2 ans ou plus longtemps. La fièvre est d'importance variable mais le plus souvent modérée

Varicocelle
Dilatation pathologique des veines des testicules, provoquant un ralentissement de la circulation sanguine de retour. A la palpation, le testicule apparaît mou, et quand le patient tousse, les veines semblent augmenter de volume. Souvent asymptomatique, la varicocèle n'entraîne pas de gêne. Par contre, il peut survenir une diminution de mobilité et de durée de vie des spermatozoïdes, pouvant provoquer une stérilité. L'exploration dune varicocèle se fait avec le doppler veineux scrotal, la thermographie scrotale, et la phlébographie des veines spermatiques (radiographie permettant de visualiser l'état des veines). Aucun traitement n'est nécessaire. Si elle est importante, très gênante ou susceptible de provoquer une stérilité, on ligature les veines spermatiques ou pratique une sclérose endoveineuse percutanée

Vision : tour d'horizon
* Vision binoculaire
Champ de regard : vision nette en tournant les yeux tête fixe
Champ visuel : ce que perçoivent les yeux immobiles tête fixe
Acuité visuelle : vision la plus nette
Vision périphérique : autour de la précédente
- 3 niveaux
1 La vision simultanée : capacité de voir des 2 yeux en même temps
2 La fusion : capacité à "superposer" les 2 images
3 La vision stéréoscopique (la vision des reliefs)
On ne peut atteindre le niveau 3 si on a pas les 2 ou 1
Un sujet monophtal ne voit pas en relief
* Valeurs
Acuité maxi 3°
Lecture 20°
Reconnaissance des symboles 40°
Discrimination des couleurs 60°
Vision binoculaire 120°
Vision monoculaire 94°-110°
* Vision et perception des couleurs
Le cristallin projette une image sur la rétine. La lumière est transformée en signaux électriques passant par le nerf optique pour arriver au cerveau. L'image est alors perçue. La rétine comporte les cônes dont chaque type est sensible à une couleur primaire (rouge, vert, bleu). La couleur est une notion crée par l'homme, il n'y a pas de couleur dans la nature sans la vision humaine.
- Couleurs (synthèse) additive(s) : RVB (RGB), rouge vert bleu, procédé utilisé dans le traitement électronique de l'image (16 millions de couleurs). Les écrans comportent des éléments qui s'éclairent en rouge, vert et bleu pour donner la sensation de couleur. L'oeil ne les perçoit pas si le diamètre est inférieur au seuil de perception (0.3 mm).
jaune = rouge + vert / cyan = vert + bleu / magenta = rouge + bleu
Couleurs soustractives : CMJN (CMYK), Cyan, magenta, jaune (noir), procédé utilisé dans l'imprimerie, la photographie, par retrait de lumière.
Le Comité International de l'Eclairage (CIE), système XYZ. Luminance en Y. Le système XYZ est une combinaison linéaire RGB

Whiplash
Entorse cervicale, "coup du lapin"

 



14/12/2009

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