Généablog

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Santé (dossier viellissement)

* Définition du vieillissement : résultante d'une composante génétique propre à chaque individu et d'une acquise qui dépend du mode de vie (alimentation, activité physique, etc.). Hérédité 30%, 70% pour l’environnement. Age chronologique, âge biologique. Activité, handicap, perte d’autonomie, fragilité…
Personnes âgées en bonne santé, fragiles, malades
Personnes âgées fragiles : diminution de la résistance aux agressions et des ressources physiologiques pour y répondre :
perte de poids, fatigue, faiblesse, activité physique diminuée, lenteur dans la motricité, anomalies de l'équilibre et de la marche, composante cognitive possible, réduction de l’apport alimentaire, alimentation courante souvent insuffisante, risque d’aggravation de l’état
* Répercussions du vieillissement
- asthénie et apathie, majoration des symptômes, confusion, déshydratation
- atrophie des organes olfactifs
- diminution des sécrétions des muqueuses rhino-pharyngées d'où diminution de l'olfaction constante
Le parenchyme salivaire devient siège de sclérose, d'adipose et de calcifications
Baisse de la sécrétion salivaire, appauvrissement en substances tampons, en amylase, en immunoglobulines A, le pH buccal devient acide d'où hypogueusies avec diminution du seuil de perception de la saveur salée et sucrée. L'amer persiste ainsi que les autres saveurs mais ceci est variable d'une personne à l'autre. La sécheresse buccale, associée à l'acidité buccale, va favoriser la prolifération des germes d'où caries dentaires et candidoses.
- Les dents subissent aussi des modifications : discoloration brune, modification des tissus, diminution des innervation, vascularisation, volume de l'émail et de la dentine, parodontolyse provoquant la chute des dents, déchaussement et retrait gingival
- le péristaltisme de l'œsophage diminue. Une achalasie (perte de coordination des sphincters) s'installe, le phénomène de déglutition se détériore
- atrophie de la muqueuse gastrique et de la sécrétion des sucs digestifs (lipase), diminution de l'acide chlorhydrique (60%) et de la pepsine, du tonus et de la motilité gastrique engendrant une diminution de la vidange gastrique et du péristaltisme
- au niveau de l'intestin grêle l'absorption des glucides, des lipides et des protéines est moins rapide. La motricité diminuée entraine un ralentissement de la digestion. Atrophie des villosités intestinales, diarrhée
- le colon subit une atrophie et une diminution de sa motilité induisant un retard d'évacuation, un ralentissement de la digestion
- diminution de la synthèse du suc pancréatique, de la sécrétion d'insuline qui provoque des troubles du métabolisme du glucose
- le foie subit une diminution de son poids, des cellules fonctionnelles (hépatocytes), de la sécrétion d'enzymes hépatiques et de son action antitoxique. Intolérance à certains médicaments  
- à partir de 50 ans, les reins s'atrophient. Diminution de la filtration par sclérose des artères, de la surface d'échange et la perméabilité des capillaires. Le débit de filtration d'une personne de 80 ans est deux fois moindre que celui d'une personne d'âge moyen (140 ml/min à 20 ans, à 80 ml/min à 80). Diminution de la diurèse et de la créatinine
- la vessie est rétrécie, sa capacité est deux fois moins grande que celle d'un jeune adulte (250ml / 600ml)
- Les sphincters et le périnée perdent leur tonus. Atrophie des tissus de la vessie, de l'urètre, du vagin, diminution de la résistance et de l'élasticité des tissus musculaires. La faiblesse du plancher pelvien peut entraîner une modification anatomique et altérer le mécanisme de transmission des pressions abdominales. Le besoin est senti plus tardivement
- déséquilibre du rythme nycthéméral entrainant une polyurie nocturne (ou nycturie)
- le gros intestin s'atrophie. Emission de selles rares et dures. Diminution de la musculature abdominale d'où ralentissement du transit, diminution du réflexe de défécation, constipation. Perte de la tonicité sphinctérienne d'où pertes incontrôlées de selles
diminution de l'eau totale de 60% à 50% . Le seuil de perception de la soif est plus élevé et le pouvoir de concentration des urines diminue
>> boire 1.5l à 2l d'eau par jour, pour diluer le calcium présent dans les urines, éviter la formation de cristaux, éliminer les bactéries (25 à 40ml/kg/j, 50% alimentation, 50% boissons)
Manger et boire beaucoup de fibres, jus de fruits, légumes verts. En cas de constipation légère, laxatifs naturels tels que pruneaux
Hygiène intime au savon de Marseille 2 à 3 x/j
Exercer le pipi-stop afin de fortifier les muscles du périnée et le système de verrouillage des sphincters
Eviter de boire durant les deux heures qui précèdent le coucher et aller aux toilettes avant
- les glandes sudoripares diminuent, le seuil thermique pour la transpiration s'élève
-  l'eau corporelle totale est réduite, la sensation de soif diminuée  
- déséquilibre énergétique entre les apports et les dépenses, soit par insuffisance des apports alimentaires, soit par pertes caloriques
# Effets des médicaments : peut diminuer l’appétit, sécheresse buccale (psychotropes, diurétiques), troubles digestifs, nausées (antalgiques), diarrhée (antibiotiques), constipation (fer, inhibiteurs calciques, codéine, morphine), mycoses buccales (corticoïdes) dysgueusie, baisse de la vigilence, augmentation des pertes des nutriments (K+, Na, Mg) (laxatifs huileux), ostéoporose (corticoïdes)
# Signes d’alerte : perte de 2kg dans le dernier mois ou de 4kg dans les 6 derniers mois, 2 repas/j, problèmes bucco-dentaires, troubles de la déglutition, solitude, état dépressif, constipation, >5 médicaments/j, lymphocytes <1200/mm3, albuminémie <35g/l (modérée si 30<Alb<35, moyenne à sévère si 25<Alb<30, sévère si Alb<25), préalbumine <200mg/l, CRP protéine inflammatoire >20mg/l, Orosomucoïde protéine de l'inflammation >1,2g/l
>> se peser 2x/mois, établir une courbe de poids, et la montrer au médecin en cas d'amaigrissement important :
(pds usuel - pds actuel)/pds usuel = % amaigrissement, si >10% du poids en 6 mois : dénutrition
(7,5% en 3 mois, 5% en un mois, 15 à 20% du poids de l'âge adulte, 2kg en 1 mois ou 3kg en 3 à 6 mois)
Faire un MNA (Mini Nutritionnal Assessment) : circonférence brachiale <23cm, mollet <31cm
Grille d'évaluation de Brocker (>3 risque)
IMC (Indice de Masse Corporelle) : poids actuel en kg/ taille au carré avant régression. Les personnes âgées vieillissent mieux quand il est compris entre 23 et 27. < ou = 20 sujet dénutri
Estimation de la taille : homme : 64,19 + (2,02 x dtg en cm) - (0,04 x age) (dtg : distance talon genoux)
femme : 84,88 + (1,83 x dtg en cm) - (0,24 x age)
PINI : CRP (mg/l) x Orosomucoïde (mg/l) / (Albumine (g/l) x Préalbumine (mg/l))
1 à 10 risque faible, 11 à 20 risque moyen, 21 à 30 risque majeur, >30 risque vital
L'analyse d'un relevé des ingestas permet de dépister le risque d'insuffisance d'apport (noter la quantité de chaque met consommé pendant trois jours consécutifs), feuille de surveillance de l'alimentation, dénutrition si ingestas <1500Kcal/j ou <20Kcal /Kg/j
On peut utiliser avant 75 ans le NRI (Nutritional Risk Index) ou Index de Buzby
NRI=  [1,519 x Alb plasmatique (g/l) ] + 41,7 x Poids Actuel /Poids Habituel
>97, 5 non dénutri, >83,5 dénutrition modérée, <83,5 dénutrition sévère
ATTENTION :
Poids stable = dénutrition + oedèmes (palper le cou de pied)
Albumine normale chez un déshydraté : intérêt du dosage de la protidémie et du ionogramme
Insuffisance hépatique : les dosages de pré albumine, d'orosomucoide et de CRP ne sont pas interprètables
Insuffisance rénale avec fuite de protéines : albuminémie basse

- sarcopénie : diminution de la masse et de la force musculaires. Troubles de la marche et de l’équilibre, faiblesse physique générale. La malnutrition protéino-énergétique influe directement
- baisse de la masse musculaire : muscles striés (force, mobilité, chute, alitement), muscles lisses (force musculaire diaphragmatique si alitement, motricité digestive, vidange gastrique, diminution de l’appétit)
- retard de cicatrisation
- boire un litre et demi d'eau par jour, par exemple un verre toutes les heures (volume conseillé 30 ml/kg/j) (2,5l/j)
- évaluer la diurèse (1000 à 1500 ml/24h), et la comparer à la quantité de liquide ingéré. Surveiller la couleur des urines qui doivent être claires
- des selles très molles ou semi liquides sont indicatrices d'une perte d'eau corporelle qu'il faut compenser
- 3 repas + 2 collations (à dix heures, au goûter, ou avant le coucher par exemple) (mauvais état dentaire : régime mouliné, troubles de la déglutition : régime semi-liquide), 3500 à 4000 kcalories/j pour une personne en activité, 1800 à 2200 kcalories/j pour une au repos, 1g de protéines par kg (viande, poisson, œufs, produits laitiers, légumes secs et céréales)
Apport énergétiques supérieurs à 30 à 35 kcal/kg
A partir de 60 ans, la diminution des besoins énergétiques est de 100 kcal/jour tous les dix ans
Dépense Energétique de Base (DEB) (kcal/j), équations de Harris et Bénédict : hospitalisation DEB x 1.3, chirurgie x 1.4, traumatisme, infection x 1.6
hommes : 66.5 + (13.7 x poids kg) + (5 x taille cm) - (6.8 x âge ans)
femmes : 655 + (9.6 x poids) + (1.8 x taille) - (4.7 x âge)

100g de viande = 18 à 20g de protéines (1g/kg/j, 2g/kg/j pour un malade) = 100g de poisson, 100g d'abats ou de volaille, 2 œufs, 1/2 litre de lait, 4 yaourts, 180g de fromage blanc, 70g d'emmental, 90g de camembert
Vitamine C (acide ascorbique 100mg/j) dans les légumes et les fruits, Vitamine A (peau, vision, 600µg/j) idem + foie de poisson ou de boucherie, œufs, produits laitiers non écrémés et surtout en beurre, Vitamines B (acide folique B9, B6, B12 paroi vasculaire, facultés cognitives, maladie coronarienne), légumes, fruits frais, céréales, légumes secs, viandes, poissons, abats, lait, laitages, fromages, etc. Vitamine E 20-50mg/j (système immunitaire, cataracte, maladies cardiaques, maladie d’Alzheimer) amandes, huiles végétales, graines, germes de blé, épinards et autres légumes verts et feuillus
Fer (10mg/j) dans les épinards et légumes secs. Moins bien assimilé dans viandes, poissons, œufs (oxygène, muscles)
Magnesium (apport calorique 400mg/j) dans le chocolat, les légumes et fruits  secs, produits céréaliers, viande, fruits de mer,  produits laitiers (relaxant)
Zinc (appétit, antioxydant 15µg/j) viande (faux filet, tournedos, beefsteak, filet porc, poulet, dinde, jambon), oeuf, produits laitiers, légumes
Selenium (antioxydant 80µg/j) poisson (saumon, sole, cabillaud + légumes surgelés), viande, produits laitiers, oeuf  
Calcium (1500mg/j) dans lait yaourts, fromages et autres dérivés du lait, fruits et légumes qui en contiennent en plus petite quantité et moins bien assimilé, brocoli
Un bol de lait (environ 250ml) = 300mg de calcium = 2 yaourts, 10 petits-suisses, 300g de fromage blanc, 30g d'emmental, 80 à 100g de camembert, 1kg d'orange, 850g de chou
- ostéoporose : accentuation pathologique du vieillissement physiologique de l’os. baisse excessive de substance osseuse, tassements vertébraux, fractures du col du fémur et du poignet. Entre 30 et 80 ans, une femme perd 45% de sa masse
osseuse. Rôle considérable du calcium et la vitamine D. Le calcium assure la rigidité et la solidité du squelette. Une carence est synonyme de déminéralisation. La vitamine D "hormone calciotrope" (10-15µg/j) assure une minéralisation optimale des tissus minéralisés dont l’os (saumon, fromages, beurre, œufs, champignons, épinards, pain grillé)
Exposition solaire de 5 à 10 minutes des bras et des jambes, ou des mains, des bras et du visage 2 à 3 x/semaine
Lait écrémé excellente source de calcium et de vitamine D. Les produits laitiers à 0% sont la meilleure source de calcium
- facteurs de risque d'ostéoporose : pathologies gastro-intestinales, insuffisance rénale chronique
Selon l’endocrinologue J-P Bonjour (Hôpital universitaire de Genève), nombreux sont les aînés chez qui la malnutrition protéinocalorique a des répercussions sur la densité minérale osseuse (DMO) du col du fémur et sur l’incidence des fractures de la hanche. Par rapport aux seniors sains, les patients présentant une fracture du col du fémur ont à ce niveau une DMO étroitement associée à de faibles taux plasmatiques d’IGF-1 (Insulin Growth Factor 1), hormone produite par le foie à partir de certains acides aminés alimentaires. In vivo, l’IGF-1 stimule la formation osseuse directement et indirectement en favorisant la réabsorption rénale du calcium. La normalisation des apports en protéines induit, après 6 mois, une élévation significative d’IGF-1 dans le plasma. Cette intervention atténue la perte minérale au niveau de l’os fémoral et est associée avec une plus courte durée du séjour d’hospitalisation

Prioriser les fibres avec fruits, légumes, céréales, pain complet (20-25g/j)
Protéïnes 1g à 1.5 /kg/j
Glucides 150g /j
Lipides 1 à 1,5g /kg (> 15% lipides = gras)
Acides gras essentiels de 9 à 10g (huiles de tournesol colza soja, maïs, beurre, viande rouge, foie, œufs, poissons gras)
ATTENTION à l'abus de sucreries qui coupent l'appétit, des graisses qu'il ne faut pas condamner car après 65 ans, l'organisme ne sait plus en fabriquer certaines, indispensables, qu'on trouve dans la viande, le poisson, les œufs, le beurre et les fromages. La majorité sont "cachées" dans les charcuteries, viandes grasses, fritures, pâtisseries.
Il n’y a pas de lien entre la consommation de graisses et le risque d’infarctus dans la population âgée. A partir de 70 ans, le taux de cholestérol n’a plus de valeur prédictive

Un repas complet et équilibré comporte
- un plat protéique (viande, poisson, oeufs, produits laitiers, association céréales-légumineuses)
- un farineux (pommes de terre, pâtes, riz, polenta, semoule, couscous, risotto de céréales, orge, millet,...)
- un légume cuit, cru ou en jus
- un dessert (fruits crus, cuits ou en jus et/ou produits laitiers tels que lait, yogourt, blanc battu, ...)
- un seul mets gras (friture, mets pané, gratin, mayonnaise, saucisse, béchamel, pâte feuilletée, pâte brisée, sauce grasse, mets au fromage cuit, raclette, fondue ...). L’apport de graisses d’assaisonnement (huile, beurre, crème, margarine) doit être adapté afin de faciliter la digestion
- une crudité chaque fois que cela est possible (salade, fruits crus, jus de fruits ou de légumes)
- trois fois par jour un produit laitier
- les boissons sont importantes pour éviter la déshydration fréquente chez la personne âgée qui perd la sensation de soif

Exemple de menu :
Petit déjeuner : 1 grand bol de lait + 1 ou 2 sucres + 1/5 baguette + 1 noix de beurre + 2 c à c de confiture + 1 yaourt + 2 c à c de sucre
Déjeuner : 80g de crudités + 1 c à s d'huile + 100g de viande ou poisson ou 2 œufs + 1 noix ou 1 c à s de matières grasses de cuisson + 2 pommes de terre + 1 noisette de beurre ou 150g de légumes cuits + 1 noisette de beurre + 35g de fromage + 2 tranches de pain + 1 fruit moyen cuit ou cru + boisson
Collation : Entremets à base de lait (1 bol) + 2 c à c de sucre + 20g de céréales + boisson
Dîner : Potage de pomme de terre + 70g de légumes + viande, poisson ou œufs s'ils n'ont pas été consommés au déjeuner + 2 pommes de terre moyennes + 1 noisette de beurre ou 150g de légumes cuits + 1 noisette de beurre selon le choix du déjeuner + 1 yaourt + 2 c à c de sucre + 2 tranches de pain + 1 fruit moyen cru + boisson

5 portions de légumes et fruits par jour de couleurs variées, 3 de légumes (une sous forme de crudités). 2 de fruits (1 portion = 120g)
Céréales complètes et légumineuses, autres produits céréaliers et pommes de terre à chaque repas principal
Féculent 1 portion à chaque repas (75-125g de pain ou 60-100g de légumineuses comme les lentilles, pois chiches ou 180-300g de pommes de terre ou 45-75g de flocons de céréales, pâtes, autres céréales telles que maïs ou riz)
Lait, produits laitiers, viande, poisson et œufs quotidiennement
Consommer chaque jour, en alternance, une portion de viande, de poisson, d’oeufs, de fromage (1 portion = 100-120g de viande/poisson ou 2-3 oeufs ou 200g de fromage frais ou 60g de fromage à pâte dure
Consommer en plus, 3 portions de lait ou de produits laitiers par jour, allégés (1 portion = 2dl de lait ou 150-180g de yogourt ou 200g de fromage frais ou 30-60g de fromage)
Huiles, matières grasses et fruits oléagineux quotidiennement avec modération
2 à 3 c à c (10-15g) par jour d’huile de colza ou d’olive, pour sauces à salade. Idem pour les préparations chaudes
Si souhaité, 2 c à c (10g) par jour de beurre ou margarine pour les tartines
1 portion de fruits oléagineux est recommandée (1 portion = 20-30g d’amandes, noix, noisettes...)
- Les fruits, légumes, légumineuses ont un effet alcalinisant sur l’organisme, le lait et les produits laitiers une réaction neutre

En plus des repas pour les personnes âgées : Calcium : 400 à 800mg, Vitamine D : 5 à 10µg, Vitamine B12 1,5µg

- Traiter constipation, syndrome dépressif, infection, insuffisance cardiaque ou respiratoire, alléger l’ordonnance et la réévaluer périodiquement, donner les médicaments de préférence en fin de repas, soulager la douleur, assurer les soins bucco-dentaires, pallier aux troubles de la déglutition (alimentation à texture lisse et homogène, épaissir les liquides, proscrire les aliments friables ou difficiles à avaler (pain, riz, pates, semoule, gâteaux)
 
- Enrichir l’alimentation avec du lait écrémé en poudre (1 c à s = 3.5g protéïnes), de la viande et/ou du jambon mixés, œufs et fromage rapé, gruyère, Vache Qui Rit dans soupe purée gratins, beurre, crème (125g = 150cal  NUTRICREME), sauce béchamel, poudres protéinées (PROTIFAR 1 c à s = 5g de protéines  2 c à s x 3/j), poudres de glucides, plats déshydratés, soupes hypercalorique, hyperprotidique, entremets et boissons lactés, crèmes dessert, glaces, biscuits secs, patisseries, crêpes, jus de fruit enrichis, gâteaux, suppléments tous faits (briquette NUTRIDORAL), boissons (200ml = 250 à 300cal FORTIMEL)
Protifar et Fortimel : Nutricia
Protifar : énergie 380 kcal, protéines de lait 89-94%, glucides 2-3%, lipides 4%, sodium <30mg, potassium <50mg, calcium 1350mg, phospore 700mg, magnesium <20mg
Nutridoral : Novartis Nutrition. Mélange nutritif de complémentation orale hyperprotéinée (30 %de l’AET). Briquettes de 200 ou 500 ml. 18,8 g de protéines x 200 ml soit 10g x verre. Produit hypercalorique (1,25 Kcal/ ml), sans lactose à faible teneur en saccharose. Malto-dextrines. Acides gras essentiels (53 % des acides gras totaux). Très faible teneur en sodium et très riche en calcium.
À commander à la pharmacie : ils peuvent être partiellement remboursés par la Sécurité sociale, sur prescription médicale.

Dépense énergétique de repos 60% des dépenses totales, thermogenèse 10%, exercice physique 30%
Les besoins énergétiques sont plus importants car dans les situations pathologiques, la malnutrition préexistante et l’hyper catabolisme (reflété par une inflammation), sont des facteurs augmentant la dépense énergétique de repos
La personne âgée ne revient jamais à son poids initial après un épisode de dénutrition même si il existe une reprise d’appétit
La dénutrition multiplie 2 à 6 x le risque de pathologie infectieuse (infections nosocomiales), 2 à 4 x la durée d'hospitalisation, 2 à 8 x le risque de mortalité

Pour 90% des personnes atteintes d’HTA, il n’existe pas de cause organique. Cette forme d’hypertension, la plus fréquente, se nomme hypertension essentielle ou primaire. L’hypertension secondaire, plus rare, est provoquée par des maladies et des troubles de l’irrigation sanguine des reins, certaines affections cardiovasculaires ou troubles hormonaux.

Pour réduire le reflux nocturne des sucs gastriques dans l’œsophage, le haut du corps doit être plus élevé que les pieds, répartir les aliments sur 5-6 petits repas ou collations dans la journée, prendre son repas du soir suffisamment tôt avant d’aller se coucher


14/12/2009

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