Généablog

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Santé (la vieillerie) (MAJ 06/04/2014)

La généalogie, c'est la vie avec ses joies soucis... et maladies ; voici celles qui ont frappé ma famille :

 

Accouchement (date théorique)
* DR + 280 1er jour dernières règles + 40 semaines
* JF + 266 jour de la fécondation + 38 semaines
* 39 semaines soit 3 trimestres de 13s pour la Caisse d'Allocations Familiales à partir de la fécondation
* DR - 3 mois + 7 jours
Le Site Suisse des Parents est plus précis car il intègre :
* la date des dernières règles
* la longueur moyenne des cycles (22 à 45)
* la longueur moyenne de phase de Lutéal (9 à 16) (nb de jours avant d'être féconde)
http://www.naissance.ch/date-accouchement-naissance-bebe.html

 

 

Acouphènes
2 types : les "objectifs" pouvant être entendus par d'autres, les "subjectifs" perçus que par le patient
Causes : bouchon de cérumen, dysfonctionnement de la chaîne des osselets, troubles vasculaires, hypertension, hyperthyroïdie, cholestérol, sucre, médicaments

Agueusie
Absence totale de goût. Généralement un symptôme neurologique. Plus précisement :
Hypogueusie, diminution du goût
Disgueusie, altération du goût
- pendant les repas, bon ou mauvais > aliagueusique
- n'importe quand > phantogueusique ou hallucination gustative
- goût exécrable > cacogueusie
- goût chimique : très salé, amer, métallique, brûlé > torquegueusie
- goût non usuel plus ou moins plaisant > paragueusie ou hétérogueusie
Perte du goût par :
- désordres de contact (le stimulus ne touche pas à la papille gustative)
- troubles neurologiques et psychiques (l'information gustative n'est pas traitée)
- traitements médicamenteux
La perte du goût peut amener inappétence et perte de poids, exacerbation de la maladie sous-jacente, carence nutritionnelle, augmentation du stress, anorexie, dépression.
Les récepteurs du goût sont concentrés principalement sur les papilles de la langue.
La palette gustative est limitée à 4 sensations élémentaires : salé, sucré, amer (urée), acide (acide citrique). L'amer est le goût le plus souvent altéré par la prise de médicaments, le sucré est le dernier touché grâce aux nombreuses papilles capables de le détecter. C'est un indicateur de la sévérité et de l'ampleur de l'atteinte.
Les mécanismes : atrophie des papilles gustatives, rupture ou blessure, dommage aux projections des neurones, déséquilibre du cycle de régénération cellulaire, modification des récepteurs par changement de salivation, diminution ou xérostomie.

 

 

Anosmie
Perte totale de l'odorat.
L'odorat étant lié au goût par phénomène rétro-olfactif, sa perte entraine une perturbation du goût.
L'anosmie ne touche que certaines odeurs.
- hyposmie : perte d'odorat partielle
- hémianosmie : atteinte unilatérale (une seule fosse nasale) :
- cacosmie objective : impression olfactive désagréable (infection du nez ou des sinus)
- parosmie : subjective
- phantosmie, hallucination olfactive : percevoir une odeur sans cause réelle (lésion du lobe temporal)
Causes :
- défaut de perméabilité des fosses nasales empêchant les molécules odorantes d'accéder aux organes sensoriels (terminaisons nerveuses)
- sinusites, rhumes, polypes, rhinites, médicaments
- virus : aucun traitement n'a fait preuve d'une quelconque efficacité
- toxique
- tumeur
- épilepsie, atteinte neurologique des centres nerveux de l'olfaction
- altération du nerf olfactif déchiré par un traumatisme crânien
Un test simple : tampon alcool à 10cm = anosmie, 20cm = hyposmie.

 

 

Arthrite
Inflammation articulaire aiguë ou chronique pouvant être associée à de fortes douleurs, rougeur et gonflement.
- polyarthrite rhumatoïde : inflammation de la sinovie, destruction de l'os et du cartilage
- spondylarthrite ankylosante : inflammation du rachis et des articulations sacro-iliaques
- acropoyarthrite : touchant les mains et pieds, rhumatisme articulaire ou maladie de Bouillaud : les genoux et chevilles
- arthrite déformante
- rhumatisme psoriasique, origine infectieuse, maladie de Lyme par piqûre de tique...

Arthrose
Affection articulaire chronique, dégénérative non inflammatoire des articulations. Altération destructive des cartilages, remaniements osseux causés par la production d'ostéophytes et de chondrophytes, douleurs, déformations et craquements

 

 

Calcinose
Présence dans les tissus mous de multiples dépôts calciques radiologiquement visibles

 

Calcul
Concrétion formée par l'accumulation d'éléments minéraux ou organiques se développant dans un organe creux. Les calculs peuvent se former dans d'autres organes (cavités articulaires, vaisseaux biliaires, intestin...)
* Calculs cholestéroliques, les plus fréquents (80 %)
- calculs de cholestérol pur (20 %), de structure cristalline, souvent uniques
- calculs mixtes, (80 %), jaunâtres, constitués de couches concentriques de bilirubinate de calcium et de cholestérol autour d'un centre sombre formé de sels biliaires et de cholestérol, polyédriques
Ce type de calcul grossit de 1 à 2.5mm par an et se manifeste au bout de 5 à 20 ans
* Calculs pigmentaires (15 à 20 %). Ils contiennent moins de 25 % de cholestérol
- calculs de bilirubinate de calcium, de couleur marron, mous, friables, réguliers, présentant des facettes et des couches concentriques à la coupe, constitués essentiellement de bilirubinate et de palmitate de calcium. Ils se forment dans les voies biliaires intra ou extrahépatiques s'il existe une stase biliaire, et sont la conséquence d'une modification de la composition de la bile d'origine infectieuse. Pesque toujours radiotransparents
- calculs pigmentaires purs, de couleur noire, durs, irréguliers, sans structure particulière, constitués essentiellement de sel calcique, de bilirubine non conjuguée, oxydée et polymérisée. Riches en calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, ils se forment dans la vésicule biliaire. Radio-opaques dans 50 % des cas
Formation d'un calcul de cholestérol : sécrétion par le foie de bile sursaturée en cholestérol, puis cristallisation (ou nucléation) du cholestérol en excès dans la vésicule biliaire. Ces microcristaux, enfermés dans le gel de mucus, constituent avec celui-ci le sludge ou boue Dernière étape, agglomération des cristaux en calculs par stase de la bile ou hypomotilité de la vésicule biliaire.

Cataracte

Opacification progressive du cristallin. Il existe plusieurs origines.
- La cataracte sénile, la plus fréquente, survient à partir de 65 ans, s'accentue avec l'âge et se traduit par une baisse de l'acuité visuelle d'installation lente sur une période supérieure à un an. L'image vue est comme au travers d'un miroir brisé, les sources lumineuses provoquent l'éblouissement, les couleurs vives sont atténuées, surtout le bleu
- La traumatique
- D'origine métabolique (diabète, trouble hormonal, maladie des muscles)
- Suite à la myopie, le glaucome ou le décollement de rétine
- Secondaire à un eczéma
- Iatrogène, provoquée par corticothérapie d'un an ou plus
- Provoquée par des médicaments à base de corticoïdes ou de cortisone
- Congénitale
Le traitement est spécifiquement chirurgical : retirer le cristallin et mettre à la place un artificiel.
Deux techniques sont les plus utilisées :
- Extraire seulement le noyau et l'enveloppe du cristallin puis mettre en place l'artificiel dans le sac capsulaire (extraction extra capsulaire).
- Détruire le noyau du cristallin par ultrasons, l'aspirer puis implanter l'artificiel (phacoémulsification).

Cholestérol

Lipide formé à partir d'un noyau stérol. Il est dans toutes les membranes cellulaires et entre dans la composition de nombreuses hormones. Le foie en fabrique 1,2 g/jour et il est aussi synthétisé dans les glandes surrénales. On mesure dans le sang le rapport entre cholestérol total et estérifié. Valeurs normales entre 0,60 et 0,80.
Actuellement, on dose le cholestérol HDL (High Density Lipoproteines) "bon cholestérol" qui élimine le cholestérol des parois des artères et le transporte vers le foie où il est dégradé, et le cholestérol LDL (Low Density Lipoproteines) "mauvais cholestérol" qui dépose le cholestérol sur les parois artérielles. Le rapport LDL / HDL est < 3,5 chez l'homme, < 3,2 chez la femme. Le cholestérol joue un rôle bénéfique au niveau de l'encéphale, notamment l'établissement de nouvelles synapses
- Calcul du LDL-cholestérol : formule valable pour TG < 4 ou 5 g/l
Cholestérol total - Cholestérol HDL - Triglycérides / 5 (g/l) ou TG / 2 ou 2.2 (mol/l)
Formule modifiée TG x 0.16 (g) ou TG x 0.37 (mol)
Interprétation : > 1 g diététique + traitement, si > 1.30 g diététique 3 mois + traitement

 

 

 

Clairance  (ou clearance)
En ml/min, aptitude d'un organe (le rein par ex.) à éliminer un fluide ou substance de l'organisme. Il existe une clairance rénale, hépatique, intestinale, de l'eau dite libre, de la créatinine, du lithium, du phosphore...
Insuffisance rénale : altération de la fonction émonctoire, par diminution du débit sanguin rénal, atteinte du tissu avec troubles de la filtration, anomalie à l'excrétion de l'urine.
- oligurie : diminution quantitative des urines
- anurie : absence d'urine dans la vessie, par arrêt de l'excrétion urinaire des reins, par un obstacle sur les voies urinaires (uretères).
Elle est accompagnée d'hyperazotémie (taux d'urée sanguine), hyponatrémie (baisse du taux de sodium dans le sang), hyperkaliémie (taux de potassium sanguin supérieur à 5,5 mEq/litre), troubles de la coagulation, anémie...
- Calcul de la clairance de la créatinine (Clcr) par la formule de Cockroft & Gault :
Coefficient (homme 1.25 femme 1.04) x Poids (kg) x (140-âge) / créatinémie (umol/l)
Formule sous-estimée pour > 65 ans
* normale : 120 à 80 ml/min
* insuffisance rénale légère : 80 à 60
* insuffisance rénale modérée : 60 à 30
* insuffisance rénale sévère : < 30
La clairance diminue de 6.5 ml/mn par décade > 30 ans
- Formule  MDRD (adaptée pour > 65 ans, sous-estimée pour sujet maigre)

 

 

Comitiale (Crise)
Toute personne peut faire une fois dans sa vie une crise d'épilepsie (ou crise comitiale), due à une activation exagérée, brutale et passagère des cellules nerveuses du cortex cérébral. On parle de maladie épileptique lorsque les crises se répètent pendant des mois ou des années. Elle peut être sans cause apparente, ou provoquée par une tumeur cérébrale, une agression toxique médicamenteuse, une hypoglycémie ou une infection de type encéphalite. On distingue épilepsies généralisées et partielles en fonction de la localisation des décharges électriques

 

 

Coxarthrose
Arthrose de la hanche

 

 

Cyphose
Courbure anormalement exagérée de la colonne dorsale, à convexité postérieure

Cytostéatonécrose
Destruction du tissu adipeux.
L'une des principales causes est la pancréatite aiguë, inflammation soudaine et grave du pancréas, avec douleur abdominale intense irradiant vers le dos, nausées et vomissements, état de choc avec chute de la tension artérielle, accélération du pouls, peau moite. Facteurs déclenchant : calculs biliaires, ulcère duodénal...
La cytostéatonécrose se rencontre aussi dans les tissus adipeux du sein. Syn. : stéatonécrose. Guérison spontanée en quelques semaines.

 

Daltonisme
Une couleur se définie par une source lumineuse (lumière = onde électromagnétique + photons), les angles d'éclairement et d'observation, les caractéristiques physiques de la scène, l'oeil et le cerveau.
Le soleil (ou autre source lumineuse) éclaire (lumière blanche) un objet qui absorbe toutes les longueurs d'ondes sauf celles constituant sa couleur (2 types : objets produisant de la lumière et objet la diffusant - réflexion). Le rayon lumineux réfléchi traverse la cornée (membrane résistante, transparente, protégeant l'oeil, de 0.5mm d'épaisseur) passe par l'iris (quantité de lumière), puis le cristallin (mise au point), et tombe sur la rétine (membrane fine de 0.1 à 0.5mm d'épaisseur) où des récepteurs (5 à 7 millions de cônes sensibles aux formes et couleurs et 130 millions de bâtonnets sensibles à la perception du mouvement) le transforment en énergie électrique assimilable par le cerveau qui la modélise et compare avec des données connues, leur attribuant une signification en une fraction de seconde. (transmission par 800 000 fibres du nerf optique)
La vision binoculaire :
- champ de regard en tournant les yeux tête immobile
- champ visuel en fixant quelque chose
- acuité visuelle, zone de la vision la plus nette (0.1mm à 25cm)
- vision périphérique, autour de la précédente (acuité 1/10)
Face à la pupille, le centre de la vision des couleurs et de la vision détaillée-lecture, la macula ou tache jaune, couleur liée à la lutéine, de 5mm2, renferme 750 à 900 000 cônes. Elle est entourée d'un anneau, où est la plus grande concentration de bâtonnets (95% des cellules).
Les cônes réagissent aux rouge, vert, bleu, les 3 couleurs primaires dans le système additif RVB : jaune = rouge + vert, cyan = vert + bleu, magenta = bleu + rouge, blanc = rouge + vert + bleu. Ils ne différencient que 750 nuances. Vision diurne, réponse photométrique et chromatique
Sensation colorée = tonalité (longueur d'onde) + clarté (intensité) + saturation
Les bâtonnets assurent la sensation de lumière. Vision périphérique et nocturne. Ne réagissent qu'au clair/sombre. Réponse photométrique.
Les amétropies :
Sont innées, héréditaires ou concéquence d'un processus de vieillissement.
- Myopie : oeil trop long, image focalisée avant la rétine
- Hypermétropie : oeil trop court, image focalisée derrière la rétine
- Astigmatisme : anomalie de la sphéricité de la cornée provoquant des images tordues
- Presbytie : avec l'âge, le cristallin perd de son élasticité, d'où perte du pouvoir d'accomodation
Un oeil normal est dit emmétrope
Les anomalies :
- Baisse d'acuité visuelle (amblyopie : diminution de l'acuité)
- Fatigue visuelle
- Myodésopsies : mouches volantes
- Phosphènes : éclairs lumineux
- Diplopie : vision double
- Métamorphopsies : ondulation des lignes droites
- Héméralopie : gêne en vision crépusculaire
- Hétérotropie : incapacité de fixer un point
-- Hétérophorie : l'image est décalée horizontalement
- Anisométropie : les 2 yeux ne sont pas touchés de manière égale par une amétropie
- Aniséïconie : ils perçoivent différemment les grandeurs et formes
- Myopie nocturne : (bâtonnets)
- Et notre problème, la perturbation du sens des couleurs (dyschromatopsie) :
-- trichromasie anormale : vision perturbée des 3 couleurs
-- dichromasie (daltonisme) : vision bicolore (cécité au rouge, au vert, au bleu)
-- monochromasie ou achromatopsie : toutes les couleurs manquent
Le mot daltonisme vient du physicien anglais John Dalton (18e siècle)
Détectable par le test des tables du Dr Ishihara (1917), livre composé de 38 planches, mosaîques de points de saturation différente, le daltonisme, maladie congénitale, est du à une anomalie génétique sur le chromosome X.
Plus précisement :
Un seul gène ancestral est à l'origine des pigments. Trois gènes en sont issus : un codant la rodopsine contenue dans les bâtonnets, un le pigment bleu, et un codant le pigment dont le spectre d'absorption va du rouge au vert.
La différenciation entre pigment rouge et du vert est très récente (survenue après la séparation des continents africain et américain). Présence de 2 pigments chez les singes du Nouveau Monde, contre 3 chez ceux du Vieux Continent).
Les gènes codant les pigments verts (cônes M) et rouges (cönes L) sont situés à la suite sur le chromosome X. Au moment de la formation des gamètes, il y a des risques de mauvaise recombinaison des chromosomes.
- un gène est absent d'un chromosome (l'homme qui en hérite est dichromate). L'autre chromosome, en revanche, possède le gène en double ("l'héritier" a une vision normale)
- le gène est coupé en deux. Il y a tranfert L sur M et M sur L, altérant la vision colorée par modification des courbes d'absorption des pigments.
Pour qu'une femme soit daltonienne, il faut que ses deux parents soient porteurs de ce gène. La femme possède deux chromosomes X, l'anomalie sur un gène est souvent compensée par l'autre gène normal. Elle peut donc transmettre le daltonisme sans en être atteinte. L'homme n'a lui qu'un seul chromosome X, et un chromosome Y, le gène anormal ne peut donc pas être compensé. Le gène muté doit être présent en 2 exemplaires pour s'exprimer.
- sujet protanope (rouge déficient - cône L)
- deutéranopie (déficience du vert - cône M), anomalie la plus fréquente. Vraisemblablement celle de ma tante.
- sujet tritanope ou tritanomalie (déficience du bleu -cônes S non dans la fovea mais l'entourant), extrêmement rare
La confusion du bleu et jaune montre une affection rétinienne, celle du rouge et vert une neuropathie optique
Notre perception des couleurs dépend de l'apprentissage que nous avons reçu. La vision est une construction du cerveau. Alors, qu'est la couleur ?

 

 

DMLA
La Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (DMLA), maladie dégénérative rétinienne chronique, touche 30 % des personnes âgées de 65 à 70 ans (400 000) et représente la première source de cécité en France.
C'est la forme évoluée de la Maculopathie Liée à l'Age (MLA), avec drusens (signes précurseurs).
La rétine, membrane située contre la paroi postérieure du globe oculaire, reçoit les stimulati lumineux traversant la cornée et focalisés par le cristallin, et les transmet au cerveau. La macula, partie centrale de la rétine qui permet de voir les très fins détails (lecture, écriture) et les couleurs, est exposée à des affections dégénératives qui peuvent provoquer une baisse voire une perte de la vision centrale, mais sans entraîner la cécité, le champ visuel périphérique étant conservé. D'où beaucoup de difficultés pour les activités visuelles précises mais conservation de l'autonomie pour les déplacements et actes quotidiens.
Les symptômes, lignes droites se déformant (metamorphopsies) et tâche grise au centre de la vision (scotome), s'installent avec le vieillissement de l'oeil, en cas de myopie forte ou de facteurs génétiques.
Deux formes de DMLA :
- la plus fréquente, l'atrophique (40 %), où la vision centrale se dégrade progressivement. Aucun traitement
- la forme néovasculaire (20 %), quand des vaisseaux anormaux rompent la barrière naturelle entre la rétine et la membrane sous jacente, entraînant un oedème et/ou des hémorragies. On les détecte par angiographie en injectant un colorant (fluorescéïne) dans une veine du bras. Il parvient au réseau vasculaire de l'oeil qu'on photographie. 20 % de patients peuvent avoir un traitement par photocoagulation pour oblitérer ces vaisseaux, efficace dans 50 % des cas, permettant de ralentir l'évolution dans 10 %, mais n'empêchant pas les récidives. Pour vaisseaux extra-fovéolaires, sinon cicatrice rétinienne avec scotome (zone noire du champ visuel) définitif.
La photothérapie dynamique est une technique ne s'adressant qu'à certaines formes de DMLA exsudatives "humides" (néovaisseaux visibles retro-fovéolaires). On injecte une ampoule de Visudyne? au patient, colorant qui se fixe électivement sur l'endothélium des néovaisseaux rétiniens ; on utilise alors un laser rouge non thermique pour éclairer la rétine, ce qui provoque des lésions locales entraînant une occlusion par formation d'agrégats plaquettaires, caillots fibrineux et vasoconstriction des néovaisseaux. Acuité visuelle nécessaire entre 2 et 5/10e.
Evaluation des patients tous les 3 mois. En cas de récidive, on peut l'administrer jusqu'à 4 fois par an.
Un recouvrement partiel de la vision a été observé chez de nombreux patients.
Bienfaits du traitement toujours manifestes au bout de 48 mois.
Mais cette technique, ce médicament pose problèmes :
- également présent dans la rétine, il peut y avoir des lésions collatérales aux structures rétiniennes.
- il faut éviter d'exposer la peau et les yeux à l'ensoleillement direct - lumière intérieure vive pendant 2 jours.
- risques de maux de tête, réactions (extravasation, éruptions cutanées), troubles de la vue (vison floue, baisse de l'acuité visuelle et lacunes du champ visuel). Ils se produisent chez 10 à 20 % des patients. Une perte de vision grave de 6 lignes ou plus a été observée dans 12 % des cas au bout de 12 mois et 15% pour 24.
- douleur lombaire durant la perfusion.
- atteinte de l'ADN.
Autres traitements : Macugen ou Lucentis par injection intra-vitréenne.

Echographie mammaire : voir mammographie

 

 

Fibrose
Augmentation pathologique du tissu conjonctif, stade terminal d'une inflammation chronique ou cicatrisation

 

 

 

Glaucome
Augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil pouvant entraîner une lésion du nerf optique sur la rétine.
2 théories : la mécanique, compression de la tête du nerf optique par hypertonie oculaire, et l'ischémique, insuffisance circulatoire.
Le glaucome entraîne une altération du champ visuel (vision tubulaire).
On en distingue plusieurs :
- Le glaucome primitif à angle large, glaucome à angle ouvert ou chronique, survient après 45 ans et atteint 1 à 5 % de la population. Il touche les 2 yeux et n'occasionne pas de symptômes au début. Progressivement apparaît une altération irréversible du champ visuel, avec atteinte de la tête du nerf optique, susceptible d'aboutir à la cécité.
D'où surveillance de la tension oculaire à partir de 45 ans,
- Le glaucome primitif à angle étroit, à angle fermé ou par fermeture de l'angle, touche les personne dont l'angle entre la cornée et l'iris est très étroit.
Une fermeture de l'angle irido-cornéen, consécutive à une intervention chirurgicale ou un examen ophtalmologique avec prise d'un collyre à base datropine, entraîne la diminution de l'évacuation de lhumeur aqueuse située entre la cornée et le cristallin et donc l'augmentation de pression dans l'oeil.
Douleur oculaire, baisse de vision, nausées et vomissements, oeil rouge et dur, transparence de la cornée modifiée, pupille dilatée.
Il est de mauvais pronostic, mais sous traitement, l'évolution est favorable et sans séquelles.
- Le glaucome secondaire consécutif à certaines maladies ou médicaments.

 

Hématome
Epanchement de sang dans une cavité par rupture d'un vaisseau

 

 

Herpes Zoster
Virus de la varicelle et du zona
2 types de virus : Herpes simplex virus de type 1 (HSV1) (herpès oculaire...), et HSV2 localisé sous la ceinture (herpès génital...)

Hiatale (Hernie)
Au niveau du diaphragme, un hiatus permet le passage de l'oesophage. C'est à ce niveau que la partie supérieure de l'estomac peut passer et faire saillie dans le thorax

 

 

Hyperostose
Hypertrophie d'un os qui se manifeste de diverses manières : maladie de Paget, de Forestier, spondylarthrite ankylosante, ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schönberg...

 

 

Labile (Tension)
Une tension labile est une tension instable

 

 

Listhésis
Glissement vers l'avant d'une vertèbre

 

 

Lithiase
Présence de concrétions solides dans une cavité ou un canal, résultant de la précipitation et de l'accumulation de substances minérales ou organiques (plus souvent les deux)
Attention ! Ne pas confondre calculs et lithiase qui est une étape de leur formation : boue, microcalculs, lithiase, calculs

 

Lombodiscarthrose
Discarthrose (altération discale dégénérative) du rachis lombaire

 

 

Lordose
Incurvation concave supérieurs de la colonne vertébrale. Il existe une lordose lombaire et cervicale

Marche (Troubles de la)
L'appareil vestibulaire détermine la position de la tête. Composant de l'oreille interne, spécialisé dans la détection des accélérations linéaires ou rotatoires de la tête, il participe au maintien de l'orientation et à la régulation de l'équilibre statique et dynamique
La vue asservit le labyrinthe (partie de l'oreille interne où se trouve le circuit de l'équilibre). Le réflexe vestibulo-oculaire permet la stabilisation des yeux, donc une vue nette, et le réflexe vestibulo-spinal, la stabilisation du corps grace au système proprioceptif (peau, muscles-tendons, articulations) qui renseigne sur position, mouvements, tension, pression des différents segments
Toute baisse de vision entraîne une perturbation de l'équilibre, parce que le cerveau ne reçoit pas les bons messages
La diminution de la vision sous éclairage faible résulte d'une carence de vitamines
Le rôle des propriocepteurs de la nuque est particulièrement important (troubles cervico-rachidiens)
L'orientation spatiale et l'équilibre dépendent des oculomotricité et motricité somatique, la coordination étant assurée par le cervelet qui contrôle et affine le mouvement
Le contrôle de l'équilibre fait appel à des effecteurs musculaires contrôlés par des structures du système nerveux central, elles mêmes connectées à des afférences péri-phériques
Structures du snc : tronc cérébral, cervelet, ganglions de la base et hémisphères cérébraux, lobe pariétal droit
• Les ganglions de la base et le tronc cérébral sont les centres régulateurs des ajustements posturaux. Ils agissent en anticipation et en rétroaction
• Structures hémisphériques : représentation corporelle fixant le référentiel
• Le cervelet joue un rôle important dans la régulation du mouvement au niveau des synergies musculaires
Les afférences périphériques regroupent les afférences proprioceptives (neuro-musculaires), extéroceptives (cutanées), labyrinthiques et visuelles
CAUSES
1- Origine neurologique : déficit moteur central ou périphérique, ataxie sensorielle ou cérébelleuse, syndrome parkinsonien, astasie-abasie
2- Origine douloureuse : lombosciatique ou arthrose de hanche ou du genou 
3- Origine psychogène : démarche précautionneuse et stasobasophobie des personnes âgées
DEFICIT MOTEUR
Atteinte du système pyramidal :
- Hémiplégie : démarche en fauchant (fauchage, pied qui rase le sol sur une hanche en rotation latérale), le membre supérieur en flexion
- Paraplégie : 
    - claudication intermittente non douloureuse des membres inférieurs après un temps de marche
    - démarche spastique, les pieds ne quittent plus le sol raclant des pointe et bord externe
- Personnes âgées : petits pas, le pied glissant sur le sol, avec ballant des bras
Atteinte du nerf périphérique :
Steppage : anomalie de la marche entrainant une paralysie des muscles releveurs du pied et des orteils (muscle tibial antérieur), les muscles court et long extenseur des orteils, caractérisée par la pointe du pied constamment abaissée, la jambe et le genou relevées très haut pour ne pas toucher le sol avec la pointe du pied, la cuisse anormalement fléchie sur le bassin
>> neuropathies avec atteinte motrice des muscles de la loge antéro-externe de la jambe (lésion du nerf sciatique, myopathies distales ou généralisées)
Dans le cas d'une sciatique paralysante, c'est l'atteinte d'un nerf moteur, entraînant la perte de la force motrice des muscles releveurs et éverseurs du pied. La sciatique poplité interne intervient sur la force motrice du mollet L'atteinte d'un nerf moteur "haut" génère une atteinte partielle ou totale des branches descendantes, et des muscles releveurs du pied. La sciatique poplité externe du genou est l'atteinte traumatique du nerf par section ou compression
Atteinte de sciatique poplité externe au col du péroné >> déficit extension orteils, flexion dorsale pied >> steppage, déficit d'éversion du pied par atteinte des péroniers latéraux, amyotrophie de la loge antéro-externe jambe, hypoesthésie (diminution sensations) des dos, orteils, pied et face antéro-externe jambe, déficit du jambier extérieur et moyen fessier indemne
Démarche salutante (bascule antérieure du tronc), douloureuse, appui bref et flexion exagérée des genou et tronc. Lésion L5-S1 (douleur à la fesse, face externe de la cuisse et de la jambe, au dos du pied, avec déficit des moyen fessier (extenseur, abducteur et rotateur de la cuisse), face antéro-interne de la jambe, péroniers latéraux (longent le péroné, os long et grêle de la jambe. Rotateur en dehors, extenseur et abducteur (écarte du plan de symétrie). Le court péronier latéral élève le bord externe du pied, tourne sa pointe en dehors, l'étend sur la jambe, extenseur des orteils)
Boiterie, décharge du membre inférieur. Lésion L3-L4 avec douleur crurale, ou compression des nerfs interdigitaux plantaires avec douleurs aux 3e et 4e espaces. Douleur des fesse, face antérieure de la cuisse et antéro-interne de la jambe avec déficit des quadriceps et jambier antérieur
En-dessous de L2 concerne la queue de cheval donc atteinte neuro-périphérique
Claudication intermittente avec douleurs et troubles sensitivo-moteurs. Canal lombaire étroit
Atteinte musculaire :
Démarche dandinante "de canard". Atteinte des muscles moyens fessiers. Le bassin non retenu du côté portant retombe à chaque pas du côté opposé, entraîné par le poids du membre ballant, avec inclinaison du tronc du côté de la jambe portante pour compenser l'équilibre. Le myopathe peut cambrer les reins, le tronc et la tête rejetés en arrière
ATAXIE
Sensitive :
Démarche talonnante, en allongeant les jambes tendues sans fléchir le genou, les pieds retombant sur le sol par le talon. Trouble aggravé par l'obscurité
Labyrinthique :
- accès vertigineux important : station debout et marche impossibles
- vertige dissipé : marche précautionneuse instable avec déviation de la ligne de marche
Le vertige est une illusion de mouvement, l'impression que tout tourne autour de soi ou que l'on tourne soi-même. Impression de tangage (d'avant en arrière) ou de roulis (balancement)
Cérébelleuse (atteinte du cervelet) :
- debout, jambes écartées pour élargir le polygone de sustentation, les bras en abduction (loin du corps)
- on ne peut  aller droit devant soi, zigzagant, les jambes écartées, les bras en abduction, penchant du côté où l'on dévie
Démarche ébrieuse lorsque les oscillations du corps sont plus marquées
AUTRES
- Astasie-Abasie (instabillité), crampes musculaires, compression des nerfs interdigitaux plantaires, arthrose, claudication vasculaire...
PSYCHOGENE
Marche précautionneuse avec déséquilibre, élargissement du polygone de sustentation, raccourcissement des pas, ralentissement de la marche, fréquente chez les personnes âgées par peur de la chute
Prévenir l'anxiété. Lorsqu'on a exagérément peur, on se crée des problèmes psychologiques entraînant étourdissements et pertes d'équilibre
ORIENTATION DIAGNOSTIC
- Interrogatoire
    - plaintes : paresthésie (picotements, fourmillements…), dysesthésie ou hyperesthésie (sensation anormale douloureuse comme décharges électriques, brûlures…)
    - antécédents
    - traitements, alcool...
- Examen : statesthésique (un membre est dans une position que le patient doit identifier), kinésthésique (mouvement lent à identifier), pallesthésique (sensibilité vibratoire), baresthésique (pression du doigt sur le muscle)
    - locomotion, posture, équilibre
    debout pieds joints : chevilles, genoux, hanches et rachis
    équilibre (yeux ouverts et/ou fermés) : oscillations, écartement des bras, chute
    attaque du talon
    écartement (pied gauche/pied droit) majoré ou diminué
    longueur du pas (symétrie gauche/droite) et hauteur
    griffe des orteils
    dérobement (flexion du genou)
    récurvatum (le genou ne se verrouille pas pendant la marche)
    hyper-lordose cervicale et/ou lombaire par déficit d'extension de hanche
    cyphose thoracique
    ostéome (ossification intra-musculaire post-traumatique provenant de la transformation osseuse d'un hématome)
    paraparésie (paralysie légère ou incomplète des membres inférieurs, se traduisant par une diminution de la force musculaire)
    - neurologique : déficit moteur
    - articulations :
    flexion dorsale des chevilles (les talons décollent du sol en même temps ?)
    flexion des genoux et des hanches possible jusqu'à ce que les talons touches les fesses ?
     bilan musculaire des extenseurs
             débout en unipodal coté sain puis pathologique
             bilan musculaire des abducteurs de hanches,
    - coeur, yeux, oreilles
    - électromyogramme (neuropathie), troubles sensitifs, doppler artériel
    - radios, scanner, IRM
EXERCICES
- la marche en ligne droite permet de coordonner les différents récepteurs et effecteurs du système de l'équilibration
Marchez 4 à 5 mètres dans un endroit sécurisé (couloir étroit permettant l'appui des mains), d'un pas décidé, tête haute et bras ballants. Faites des allers-retours les yeux ouverts puis fermés, tête droite, puis tournée vers la droite puis vers la gauche
- contrôler votre équilibre en prenant un appui large, les yeux ouverts puis fermés. Réduisez votre surface d'appui jusqu'aux pieds joints
- essayez sur la pointe des pieds, puis sur les talons quelques brêves secondes, dans un angle de pièce avec une chaise devant-vous pour vous rattraper
- sur un tapis en mousse épais, tentez de contrôler votre équilibre les yeux fermés
Et les yeux...
- assis et détendu, regardez le mur en face en le détourant des yeux sans bouger la tête, dans chaque sens puis en diagonales (en 8) pour faire travailler les muscles oculaires. Idem couché avec le plafond
- regardez des objets placés à des distances et endroits différents, toujours tête fixe. Idem face à la fenêtre, aléatoirement avec des objets proches intérieurs et lointains extérieurs pour l'accomodation des distances
- cillez une bonne quinzaine de fois pour lubrifier les yeux
RECHERCHES RECENTES
Système d'influences réciproques entre la posture et la mandibule. Lorsque la mandibule, à cause de la langue ou des dents, se déséquilibre, apparaissent systématiquement des troubles de la posture. De même, la posture agissant sur la mandibule crée des modifications de la mécanique mandibulaire et provoque des douleurs au niveau des articulations temporo-mandibulaires
Il s'instaure alors une véritable "boiterie" de la mandibule provoquant une asymétrie du tonus musculaire, des muscles manducateurs (ceux qui mâchent), qui se transmet aux autres muscles, d'où modification de la position des rachis cervical, ceinture scapulaire (épaules et surtout omoplates) et ceinture pelvienne (bassin)
Le vieillissement affecte tous les éléments entrant en compte dans la régulation de la posture et de l'équilibre
Le vieillissement du système nerveux périphérique diminue la sensibilité vibratoire, les vitesses de conduction nerveuse après 60 ans, la perception fovéale et périphérique, la perception visuelle des oscillations spontanées du corps par rapport à l'environnement
Le vieillissement augmente les oscillations posturales, la perte de la sensibilité des pieds. Le sujet âgé "s'accroche" aux afférences visuelles, plus qu'aux proprioceptives ou vestibulaires
Défaut de perception du déséquilibre
Retard de déclenchement des activités réflexes par augmentation des latences nerveuses (neuropathie, compression des voies nerveuses intra-rachidiennes)
Augmentation des temps de réaction aux ordres simples, complexes ou successifs
Impossibilité s'assurer plusieurs taches simultanément
Déficit moteur au niveau des muscles effecteurs
GLOSSAIRE (quelques termes relatifs à ce problème)
Abasie : trouble neurologique et/ou psychique souvent associé à l'astasie, se traduisant par l'incapacité totale ou partielle de marcher, alors que tonus, force musculaire, sensibilité et coordination restent intacts. Traumatisme du cervelet ou du labyrinthe, AVC, tumeur ou infection
Abduction Abducteur : mouvement qui écarte un membre loin du corps (le contraire d'adduction)
Adiadococinésie : perte de la faculté d'effectuer des mouvements rapides et alternatifs tels qu'ouvrir ou fermer la mâchoire ou les lèvres, ou exécuter un mouvement rotatif de la main
Amyotrophie : atrophie (diminution du volume et de la masse) des muscles
Astasie : perte de la possibilité de se tenir debout, résultant d'un trouble de la fonction d'équilibration au niveau du labyrinthe, du cervelet ou des noyaux gris centraux. Elle coïncide souvent avec l'abasie (astasie-abasie ou ataxie)
Asynergie : perturbation de la faculté d'association des mouvements élémentaires dans les actes complexes (affections du cervelet)
Ataxie : désordre des mouvements volontaires, d'origine nerveuse, sans atteinte musculaire
Cérébelleux : qui se rapporte au cervelet. Le syndrome cérébelleux est un ensemble de troubles liés à un traumatisme et/ou des lésions du cervelet, d'où absence de coordination des mouvements, troubles de l'équilibre et de la parole, nystagmus
CK : créatine phosphokinase, substance synthétisée par l'organisme que l'on trouve en grande quantité dans certains tissus, dont les muscles, où elle est transformée en créatine kinase. Utilisée par certains sportifs pour augmenter rapidement leur masse musculaire
Cordonal : en rapport avec l'atteinte d'un cordon médullaire (voies nerveuses véhiculées par la moelle)
Dysarthrie : trouble du langage dans lequel le sujet a du mal à articuler. Conséquence de troubles moteurs des organes de la phonation. Le sujet émet des sons inintelligibles. Atteinte bulbaire ou du cervelet
Epiphysiolyse : destruction du cartilage épiphysaire avec décollement, qui se produit dans certaines arthropathies. Extrémité grossie renflée d'un os long
Dyschromométrie : exécution avec retard des actes volontaires. Pathologie du cervelet
Dysmétrie : Epreuve pratiquée pour permettre d'évaluer le degré de coordination de certains mouvements volontaires au niveau des membres inférieurs. Le patient, en décubitus latéral (couché sur le côté), doit, le plus rapidement possible, toucher le genou d'un membre avec le talon de l'autre. S'il ne réussit pas, il est probablement atteint de dysmétrie, incapacité à réaliser certains mouvements demandant une coordination dans le temps et l'espace qui résulte d'une atteinte cérébelleuse
Foraminale : à l'arrière de la vertèbre, les foramens sont des orifices permettant le départ des nerfs rachidiens. Il arrive que la protrusion discale (phénomène normal du vieillissement, en aucun cas comparable avec une hernie discale car il n'y a pas de sortie du nucleus) atteigne ces foramens. La partie débordante du disque protrus peut s'insérer dans les foramens d'où protrusion intra-foraminale
Hémiparésie : faiblesse de la moitié du corps
Hypermétrie : syndrome cérébelleux, dépassement du but recherché généralement suivi par une correction excessive
Jambier (postérieur) : occupe l'excavation du tibia-péroné. Extenseur du pied sur la jambe et rotateur du pied en-dedans
Laxité : défaut de tension et de résistance des fibres musculaires, conjonctives ou élastiques
Médial : structure la plus proche de l'axe médiosagittal (profil) du corps
Moyen fessier : extenseur, abducteur de la cuisse et rotateur en-dedans et dehors
Myoclonie : contractions involontaires des muscles provoquant la trépidation d'un membre. Contraction convulsive très brève d'une partie ou de tout le corps. Diminution de dioxygène dans le cerveau ou facteurs métaboliques, infectieux ou toxiques
Myosite : affection inflammatoire du tissu musculaire
Nystagmus : mouvements oscillatoires courts et saccadés des yeux. L'électronystagmographie (ou ENG) est un examen ORL qui détermine l'origine d'étourdissements ou de vertiges, en stimulant le système vestibulaire (canaux semi-circulaires de l'oreille interne, nerf vestibulaire, tronc cérébral et cervelet)
Opsoclonie : variante de myoclonie affectant les muscles oculaires
Ostéochondrite : affection qui touche simultanément un os et son cartilage
Péroné : os long et grêle de la jambe : l'extrémité supérieure s'articule sur le tibia, l'inférieure forme la malléole externe
Péronier
- long péronier latéral : muscle superficiel longeant le péroné. Rotateur en dehors, extenseur et abducteur (écarte du plan de symétrie)
- court péronier latéral : élève le bord externe du pied, tourne sa pointe en dehors, étend le pied sur la jambe
Polymyosite : maladie inflammatoire. Myosite multiple, dégénérescence atrophique de plusieurs muscles, toujours accompagnée de fortes douleurs. Foyers hémorragiques dans les muscles striés (cuisses, épaules), œdèmes
Polynévrite : atteinte diffuse du système nerveux périphérique >> steppage. Douleurs, crampes, paresthésies, déficit sensitif en chaussettes et en gants, réflexes achilléens abolis
Poplité : muscle triangulaire dans le creux du jarret. Fléchit la jambe sur la cuisse et lui imprime un mvt de rotation de dehors en dedans
Radiculaire : se rapporte aux racines nerveuses (31paires de nerfs rachidiens et 12 de nerfs crâniens). Compression radiculaire exercée par une hernie d'un disque intervertébral sur une racine d'un nerf rachidien. Le syndrome lésionnel radiculaire est l'ensemble des signes d'une compression d'une ou plusieurs racines nerveuses : douleur cervicale, dorsale ou lombaire, hypoesthésie (perte de la sensibilité en aval de la zone) et diminution de la motricité-réflexes
Staso-basophobie : peur de se mettre debout et de marcher, sans déficience physique
Varus : membre ou partie de membre tournée à l'intérieur par rapport à l'axe du corps
Valgus : membre ou partie de membre tournée à l'extérieur par rapport à l'axe du corps

Maladie de Reclus
Dystrophie dyshormonale ou involutive sénile du parenchyme mammaire, kystes, fibrose interstitielle

Mammographie (échographie mammaire)
Que signifient le sigle ACR, sur le compte rendu de cet examen ? La classification de l'American College of Cardiologie, adoptée en France :
ACR1 : mammographie normale
ACR2 : anomalies bénignes. Pas de surveillance ou examen
ACR3 : anomalies justifiant un contrôle à 6 mois
ACR4 : anomalie nécessitant un prélèvement pour analyse
ACR5 : image évocatrice d'un cancer
Si cela pouvait vous rassurer un peu...
Quelques définitions :
Acini : un acinus (acini au pluriel) est une petite cavité glandulaire arrondie en cul-de-sac qui communique avec un canal excréteur (glandes salivaires, pancréas, glandes cutanées sébacées et sudoripares, seins)
Adipeux : qui renferme beaucoup de graisse
Calcinose : présence dans les tissus mous de multiples dépôts calciques radiologiquement visibles
Cytostéatonécrose : Destruction du tissu adipeux du sein. Ou stéatonécrose
Lipome : tumeur bénigne composée de cellules graisseuses
Maladie de Reclus : dystrophie dyshormonale ou involutive sénile du parenchyme mammaire, kystes, fibrose interstitielle
Parenchyme : tissu fonctionnel d'un organe dont les cellules ont une activité physiologique, par opposition au tissu conjonctif de soutien. Le parenchyme pulmonaire assure la fonction respiratoire, le rénal contribue à l'épuration des déchets de l'organisme. Seul le foie est capable de reconstituer un nouveau parenchyme. Parenchymateux, qui se rapporte à un parenchyme
Kyste : tumeur bénigne au contenu liquide ou semi-liquide
Fibrose : augmentation pathologique du tissu conjonctif, stade terminal d'une inflammation chronique ou cicatrisation

 

 

Membrane épirétinienne maculaire
Très mince pellicule de tissu fibreux se formant à la surface du centre de la rétine (macula). Cette pathologie, liée au vieillissement et au décollement postérieur du corps vitré, gel transparent entre le cristallin et la rétine, parfois bilatérale, entraîne des déformations de l'image visuelle, une baisse progressive de la vision centrale, et/ou un oedème de la surface rétinienne. Elle n'entraîne jamais une cécité complète. Le seul traitement est chirurgical : le corps vitré est retiré (vitrectomie) puis la membrane "pelée". Gain 2/10e mais apparition d'une cataracte qu'il faudra opérer.

 

 

Mésothéliome
Le mésothéliome pleural est une forme de cancer (nos cellules obéissent aux instructions données (bonne santé), mais peuvent réagir anormalement à des ordres confus ; elles forment des groupes passant dans le sang ou s'agglomèrant en tumeur).
Provoqué par une exposition aux fibres d'amiante, diagnostiqué 20 à 40 ans après par l'imagerie (radios, scanner), la pleuroscopie, la biopsie, il se déclare dans les cellules de la plèvre, membrane recouvrant les poumons et la cage thoracique en laissant un espace permettant au liquide pleural de faciliter les changements de volume lors de la respiration. Ce n'est pas un cancer du poumon, le tabac ne joue aucun rôle.
Il se manifeste, entre 50 et 70 ans, par des douleurs thoraciques, toux, essoufflement et épanchement pleural (60 % à droite).
On le traite par chirurgie, rarement par radiothérapie ou chimiothérapie.
Survie 4 à 18 mois.

 

 

Métamorphopsies
Ou syndrome de Weizsäcker, trouble de la vision dans lequel le patient voit les objets sous une autre forme et/ou sous une autre taille que celles qu'ils ont réellement. Lignes droites incurvées ou ondulées, taches grisâtres ou floues. Défaut d'irrigation, dégénérescence, proximité d'un oedème ou d'une tumeur, DMLA

 

 

 

Monocyte (Angine à)
Gros globule blanc qui participe à la défense immunitaire. Aussi appelée mononucléose infectieuse (MNI)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV), de la famille des Herpès virus, est l'agent responsable de la mononucléose infectieuse ou MNI. Il provoque une adénopathie cervicale (gonflement des ganglions du cou), parfois de la fièvre, une angine et surtout une grande fatigue pouvant aller jusqu'à l'épuisement. La plupart du temps, la MNI est asymptomatique et le virus reste dans l'organisme après guérison. Il peut donc y avoir récidive lors d'une période d'immunodépression. Dépistage : augmentation des transaminases hépatiques, quantité anormalement élevée de mononucléaires, notamment des lymphocytes. On le retrouve associé à plusieurs pathologies malignes comme le cancer du nasopharynx, le lymphome de Burkitt, certains lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens, et il est également responsable de syndromes lymphoprolifératifs chez les sujets immunodéprimés, notamment après greffe d'organe ou de moelle osseuse. Il semble être l'élément déclenchant un déficit immunitaire héréditaire lié au chromosome X, ou son révélateur : le syndrome de Purtilo. La MNI se caractérise par 3 pathologies associées : fièvre, pharyngite et adénopathie

 

 

 

Ostéopénie
Diminution de la densité osseuse

 

Ostéoporose
Affection de l'os se traduisant par une perte de densité ou un affaiblissement de sa structure : les travées se raréfient et l'espace médullaire s'agrandit. "L'ostéoporose est une maladie du squelette caractérisée par une faible densité osseuse et une détérioration générale du tissu osseux. Une perte osseuse accélérée est induite par un déséquilibre entre la résorption et la formation osseuse. La fragilité de l'os entraîne des fractures qui sont la manifestation clinique principale de la maladie. Les trois fractures principales concernent le col du fémur, les vertèbres et la partie distale du radius.
Définition de l'OMS : masse osseuse < - 2.5 en T score. Entre - 1 et - 2.5, il s'agit d'une ostéopénie"
- Calcul du risque d'ostéoporose
[2x(Poids/10)] - [2x(Age/10)] + [2 (si TSH)] - [2 (si Fracture)]
- Echelle Osiris
>1 normal ne rien faire risque faible
entre +1 et -3 passer densitométrie risque intermédiaire
(entre +1 et -2.5 ostéopénie)
<-3 traitement risque fort
(ostéoporose maladie quand 1ère fracture)
- TScore : TeenAgeScore 20ans = 0 (origine) > décalcification
- ZScore : Index de comparaison transversal pour une population
X = âge patiente
Y = densité mesurée de l'os (DMO)
Z = écart entre la mesure et la moyenne pour l'âge

 

 

 

Phacosclérose
Durcissement (induration) du cristallin, physiologique (processus normal du vieillissement) ou pathologique, susceptible d'évoluer vers la cataracte et se manifestant par une diminution globale de la transparence du cristallin

 



08/05/2009

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