"Man'Popote" - Second Empire - IIIe République - Henri GAVEL(LE) - "Couper le feu"
Virginie Fontaine "Man'Popote" °1856 +1943, le bon dieu de ma mère, a vécu 87 ans de tragédie :
- Enfant trouvée à Paris, elle est placée comme bonne à Vironchaux par l'Assistance Publique à 7 ou 9 ans
- Abandonnée enceinte de Théodule Gavel 1, dont le père Jean-Baptiste 2 la "marie" 3 et reconnait l'enfant 4. 
Ils en auront 4, Louis °1880 +1954, "Man'Yé" °1882 +1951, Amicie, "Man'Vine" +1944.
Elle a traversé le Second Empire et la IIIe république, est allé rechercher Henri GAVELLE (fils de Louis)
tué en Argonne lors de la 1ère Guerre Mondiale, en voiture à cheval avec son mari, et connu la Seconde.
L'abbé Renard est passé l'embrasser quand il est venu à Valloires.
1 Théodule François Gavel °1853 épouse le 12/2/1877 Adélaïde Lejeune.
2 Jean-Baptiste Luxor GAVEL °18/09/1829 +24/12/1896 le jour de Noël,
veuf de Ambroisine Garbe, 3 enfants (Théodule, Louis, Vulna).
3 Le 30/12/1876.
4 Léontine Virginie Marie °1877.
1808 Naissance à Paris. Élevé dans le culte de son oncle (des recherches ADN montrent qu'il n'est pas, génétiquement,
le neveu en lignée paternelle de Napoléon Ier), il mène une jeunesse aventureuse en Suisse alémanique, au château d'Arenenberg
dominant le lac de Constance, peaufine ses formations militaire, scientifique et économique.
1823 Affilié au carbonarisme, il participe aux insurrections dans les territoires pontificaux.
1832 Nationalité suisse.
36 Tentative de soulèvement à Strasbourg qui tourne court. Exil à New-York.
37 Il revient en Suisse. Angleterre.
1840 Il débarque à Boulogne, nouvelle tentative, échec total. Blessé, prisonnier, condamné à l'emprisonnement à perpétuité
au fort de Ham (Somme), sous conditions de détention confortables, il y rédige “Extinction du paupérisme”.
46 Il s'évade, s’enfuit à Londres.
48 De retour en France après la révolution, il devient le premier président de la République Française, et s'installe le soir même
au Palais de l'Élysée.
Pour se faire connaître des Français et diffuser ses idées politiques, il inaugure les voyages présidentiels en province.
Formules simples et directes, concorde, union de tous les citoyens, acclamations...
Il obtient un traitement annuel de 2.16 millions.
1851 Coup d'État. Il dissout l'Assemblée. Fusillade des grands boulevards, 380 tués, 32 départements en état de siège,
arrestations, condamnation, déportations, grâces...
Il rétablit le suffrage universel.
"Dans un gouvernement dont la base est démocratique, le chef seul a la puissance gouvernementale ; la force morale
ne dérive que de lui, tout aussi remonte directement jusqu'à lui, soit haine, soit amour"
Élu pour dix ans, seul responsable devant le peuple auquel il a droit de faire appel, il a l'initiative des lois qu'il sanctionne
et promulgue. Ses ministres ne sont responsables de leurs actes que devant lui. Il nomme tous les emplois civils et militaires.
La justice se rend en son nom. Il est seul apte à déclarer la guerre et conclure les traités de paix ou de commerce.
La Garde Nationale est réorganisée en une armée de parade. Un serment de fidélité à sa personne ainsi qu'à la Constitution
est institué pour les fonctionnaires et les élus.
Il interdit à la famille d'Orléans de posséder des biens en France, annule les dotations financières des enfants
de Louis-Philippe, répartit le produit des séquestres entre les sociétés de secours mutuel, logements ouvriers,
caisse des desservants ecclésiastiques et Légion d'honneur.
Il détient la totalité des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire.
Personnalité : orgueilleux, charmeur, séducteur secret et mystérieux, placide en public, impassible, flegmatique, patient,
indulgent, fidèle en amitié, timide, généreux, obstiné, attachant, bon, courageux, sensible, émotif, s'exprime lentement,
paraissant chercher ses mots, laissant s'établir de longs silences ou déviant la conversation par des propos insignifiants,
hésitant, maladroit ou empêtré dans ses contradictions, fort accent suisse-allemand, pas un grand orateur, mais multilingue,
ayant d'amples connaissances techniques, économiques, agronomiques, militaires
52 Second Empire
Proclamé Empereur des Français sous le nom de Napoléon III, au pouvoir absolu, il ne se veut ni de droite ni de gauche,
se propose de supprimer les partis et réconcilier les Français, se présente comme garantie révolutionnaire et principe d'autorité.
Tandis que s'instaure un climat d'ordre moral, le gouvernement protège et honore le clergé, lui donne de multiples avantages matériels.
Appui de l'Église.
Armée et police ont la sollicitude du gouvernement.
53-58 Il échappe à une vingtaine de complots et attentats : tentative d'assassinat à l'Opéra-Comique (1853),
découverte d'une bombe sur une voie de chemin de fer que le train impérial allait emprunter (1854), coups de feu
tirés par l'Italien Giovanni Pianori sur les Champs-Élysées (1855), autre tentative la même année au Théâtre italien,
celle de Felice Orsini (1858) qui fait 144 blessés et 12 morts.
Quelques années plus tard, Giovanni Passannante planifie son assassinat..
53 Il se marie avec Eugénie de Montijo. 3 000 ordres de grâce, dépenses du mariage imputées sur le budget de sa liste civile.
Eugénie refuse la parure de diamants offerte par la Ville de Paris et demande que la somme correspondante
soit consacrée à la construction d'un orphelinat. 
L'impératrice enceinte perd son enfant après une chute de cheval.
55 Naissance de Louis Napoléon. Amnistie. 600 000 Parisiens (un sur deux) se cotisent pour offrir
un cadeau à l’Impératrice. Louis Napoléon mourra à 23 ans en Afrique du sud.
Napoléon III et l'Impératrice redonnent tout son lustre à la vie de cour, à Paris (aux Tuileries),
Fontainebleau, Compiègne, Biarritz.
"Le but de la société est le bonheur commun".
Relance de la croissance et modernisation du pays. Il faut assurer le plein emploi :
"Nous avons d'immenses territoires incultes à défricher, des routes à ouvrir, des ports à creuser,
des rivières à rendre navigables, des canaux à terminer, notre réseau de chemins de fer à compléter !"
Création de l'épargne afin de favoriser le décollage industriel du pays.
Instruction publique, développement économique, modernisation des transports et de la flotte,
construction et entretien de routes et d'ouvrages d'art, création de grandes banques, libre-échange,
boom du commerce (grands magasins), grands travaux (Paris, canal de Suez), développement du télégraphe électrique.
Les campagnes et vignobles connaissent la prospérité, les ventes croissent vers les villes grâce au chemin de fer (23 000 km),
exportation (vins, blé, céréales).
Le bâtiment (villes, stations touristiques, chemins de fer, canaux), le bois (charpentes, tonnellerie), la mécanique, l'acier et le textile
connaissent une croissance de plus de 10 % certaines années, dopée par les investissements dans des machines textiles plus rapides
et le développement des machines à vapeur.
Création du train Paris-Saint-Germain, de la Compagnie du Midi, de la Compagnie Générale Transatlantique (paquebots),
d'Arcachon, des grands hôtels et la construction des immeubles de la plaine Monceau ainsi que d'une rue de Marseille (République).
La sidérurgie connaît un développement extraordinaire.
51-86 Logements sociaux cité Rochechouart.
51-60 30 à 60 % de croissance. Taux moyen de croissance 2 à 5 % par an.
51 La Compagnie des Messageries maritimes ouvre des services réguliers depuis Marseille vers le Levant, l'Algérie, le Sénégal,
l'Amérique du Sud, la Conchinchine et le Japon.
52 Crédit foncier de France et Crédit Mobilier
52 10 000 000 francs, issus de la confiscation des biens des Orléans, pour l'amélioration des logements ouvriers.
53-70 Il confie au Baron Haussmann, préfet de la Seine, la transformation de Paris qui, en 1860, englobe Belleville, Montmartre, Auteuil,
Passy, Grenelle, Vaugirard, La Villette, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne.
Paris est réorganisé en 20 arrondissements. 1870, 2 000 000 d'habitants.
Don de 50 000 francs pour la construction de cités ouvrières remplaçant des logements insalubres. L’Empereur veille sur les travaux
et dessine un ensemble de 41 pavillons ouvriers avenue Daumesnil, présentés à l’Exposition universelle de 1867.
Larges artères. À proximité de l'arc de triomphe de l'Étoile, quartiers neufs.
Travaux de salubrité publique : nouvelles halles, éclairage au gaz, aqueduc approvisionnant la capitale.
19 000 immeubles insalubres (120 000 logements) abattus et remplacés par 30 000 bâtiments (215 300 logements),
300 km de voies nouvelles éclairées, 600 km de trottoirs, caniveaux et égouts, mobiliers urbains, 600 000 arbres plantés,
20 000 hectares de bois jardins et espaces verts, bois de Boulogne et de Vincennes, parc des Buttes-Chaumont, Monceau,
Montsouris. (Boucicaut…).
Monuments publics et édifices, opéra Garnier, nouveau Palais de Justice, nouvel Hôtel-Dieu, théâtres, le Châtelet,
Opéra-bouffe (Jacques Offenbach), pièces de théâtre (Eugène Labiche), lycées, halles de Baltard, lieux de culte
(église Saint-Augustin, Saint-François-Xavier...).
Le premier plan général et relevé topographique de la ville est dressé.
2,5 milliards de francs en dix-sept ans.
De grands travaux et d'assainissement mettent en valeur Dombes, Landes, Champagne, Provence, Sologne.
La Compagnie Générale Maritime, Compagnie Générale Transatlantique en 1861 , inaugure la ligne Le Havre-New-York en 1864.
53-69 Les exportations augmentent de 160 %.
55 L’Exposition Universelle met en avant l'intérêt de la France pour les progrès techniques et économiques.
Intéressé par tout progrès technique, l’Empereur finance les travaux d'Alphonse Beau de Rochas (moteur thermique à quatre temps).
56 Société en commandite par actions.
58 Commission topographique chargée de dresser une carte de la Gaule. Mise en œuvre d'une véritable archéologie nationale.
Chaires d'antiquité.
59 Crédit industriel et commercial CIC
1860 Traité de commerce avec le Royaume-Uni, abolissant les droits de douane sur les matières premières et produits alimentaires,
accords commerciaux avec la Belgique, le Zollverein, l’Italie, l’Autriche.
Cette ouverture économique des frontières stimule la modernisation du tissu industriel français et ses modes de production.
60 Développement des voies navigables, construction de nouveaux canaux.
60 Sur ses deniers personnels, Napoléon achète les jardins Farnèse sur le Palatin, exhume le palais impérial de Rome,
finance plus de 8 millions de francs en recherches archéologiques, études expérimentales et travaux cartographiques,
fait réaliser des fouilles à Alise-Sainte-Reine (Alésia), qu'il visite en 1861, avant celui de Gergovie, ainsi qu'à Bibracte.
Missions archéologiques en Espagne, Macédoine, Syrie, Algérie, Tunisie, Grèce, Asie Mineure.
62 Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, statue de Vercingétorix au mont Auxois.
62 Société du prince impérial, prêt d'argent aux ouvriers et aide aux familles temporairement dans le besoin.
63 Société à responsabilité limitée SARL.
63 Crédit Lyonnais.
64 Société générale.
65 Chèque comme moyen de paiement.
67 Exposition Universelle.
67 Libéralise les formalités de création de sociétés commerciales dont les sociétés anonymes.
Social
1849 Médecine gratuite pour les pauvres.
1850 Institution de la Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse.
51 Organisation de l'assistance judiciaire pour les travailleurs pauvres.
51 Suppression du travail les dimanches et jours de fête.
53 Organisation des conseils de Prud'hommes.
1864 Liberté du droit de grève du moment qu'il ne porte pas atteinte à la liberté du travail et s'exerce paisiblement.
64 Liberté du droit de coalition.
65 Développement de l'enseignement primaire, gratuité de l'enseignement public, bibliothèques scolaires,
certificat d'études primaires, enseignement secondaire pour les jeunes filles, enseignement de l'histoire,
histoire contemporaine, géographie, philosophie, langues vivantes, dessin, gymnastique, musique. 
68 Égalité de valeur des témoignages entre employés et employeurs.
68 Premiers systèmes de retraites, caisse d’assurance décès, caisse d’assurance
contre les accidents du travail.
68 Liberté de la presse, liberté de réunion.
50-70 Salaires augmentent de 45%.
Soupes populaires.
Première photographie officielle d'un chef d'État.
Politique extérieure
Napoléon III cherche à affirmer le prestige de la France, construire une Europe fondée sur la libre adhésion
des habitants, où la France retrouve ses frontières naturelles, où un système de congrès permet de résoudre pacifiquement
les conflits entre les peuples.
54-56 Il propose à la Grande-Bretagne de soutenir l'Empire Ottoman contre la Russie : guerre de Crimée, qui accroît l'influence politique,
religieuse et économique de la France en Orient. destruction de la flotte russe à Sébastopol et la bataille de Malakoff,
la Russie capitule.
58-60 Il amorce dans les Balkans la politique des nationalités, apparaissant comme l'arbitre de l'Europe (indépendance monténégrine
en 1858, unification des provinces danubiennes en 1859, élargissement de l'autonomie serbe en 1858-1860, Union des principautés
Moldavie Valachie en 1862 et Roumanie qui devient, en 1881, le royaume de Roumanie.
Il contacte secrètement Camillo Cavour, président du Conseil des ministres du royaume de Piémont-Sardaigne et lui propose
son aide pour la création d'un royaume de Haute-Italie (1858), en échange du duché de Savoie et du comté de Nice
et de la souveraineté pontificale.
Aider les populations d'Italie du Nord (Piémont, Sardaigne, Lombardie, Vénétie, Parme et Modène) à s'affranchir de la puissance
autrichienne tandis que le reste de la péninsule se partagerait entre un royaume d'Italie centrale (Toscane, Marches, Ombrie,
Rome et Latium) et le royaume de Naples.
Un traité d'alliance avec le Piémont-Sardaigne est signé en 1859.
Commandement de l'armée lors des batailles de Magenta et Solférino pendant la campagne d'Italie.
60 Réunion de la Savoie à la France en deux départements, Savoie et Haute-Savoie.
61 Menton et Roquebrune rejoignent les Alpes-Maritimes.
60 L'expédition des Mille menée par Garibaldi, permet l'annexion du royaume des Deux-Siciles.
61 Le royaume d'Italie est proclamé et Victor-Emmanuel devient roi.
Il jette les bases de l'Empire colonial français en envoyant des expéditions au Sénégal, Indochine et Nouvelle-Calédonie.
52-57 La France pacifie les confins du Sud algérien (1852-1854), la Kabylie (1851-1857) et tente la mise en valeur de l'Algérie.
Libre choix de la citoyenneté française aux Algériens, vaste plan de travaux publics dont l'aménagement du port de Mers el-Kébir.
Mais hostilité des gouverneurs et refus des 200 000 colons français de céder leurs terres à des musulmans.
Il envisage la création d'une entité arabe dirigée par Abd el-Kader, placée sous la protection de l'Empereur des Français
“l'égalité parfaite entre indigènes et européens”. L'Algérie n'est pas une colonie mais un royaume arabe, “les indigènes
comme les colons ont aussi droit à [sa] protection”.
Appui au projet de Ferdinand de Lesseps, le canal de Suez (1859-1869).
57 Présence française au Sénégal, ports de Dakar et de Rufisque, poste de Médine, corps des tirailleurs sénégalais.
Grande influence sur Madagascar.
La France s'implante en Nouvelle-Calédonie et à Djibouti.
En Extrême-Orient, les marins français occupent Saïgon en 1859 pour défendre les catholiques français, puis la Cochinchine
d'où ils rayonneront vers le Cambodge (sous protection de la France en 1863), et en direction de l'énorme marché chinois
(remontée du Mékong en 1866-1868).
Pékin. mise à sac du palais d'été dont les œuvres d'arts enrichissement les collections du château de Fontainebleau.
Au Levant, le gouvernement intervient pour protéger 20 000 chrétiens maronites en 1860.
Empire colonial français, 300 000 km2 en 1851, supérieur à 1 000 000 km2 en 1870.
Il autorise les colonies à pouvoir librement commercer avec les pays étrangers dans des conditions douanières similaires
à celle de la métropole.
1861-1867 Expédition militaire au Mexique. Mexico est prise en 1863.
65 Guerre de Sécession. Napoléon III penche en faveur du Sud.
La résistance mexicaine, l'appui des États-Unis obligent Napoléon III à l'abandon de Mexico, Puebla et Veracruz.
L'Empereur Maximilien, prisonnier, est exécuté en 1867. L'Impératrice Charlotte sombre dans la folie et mourra en 1927
sans avoir retrouvé la raison.
1870 Guerre de Prusse. L'armée prussienne a l'avantage en hommes (le double), en matériels (canon Krupp).
Napoléon III dépose les armes au terme de la bataille de Sedan.
Prisonnier (100 000 hommes), il quitte définitivement la France pour être interné en Prusse au château de Wilhelmshöhe.
71 Déclaré "responsable de la ruine, de l'invasion et du démembrement de la France", il est déchu, ainsi que sa dynastie.
La république est proclamée
Bismarck met fin à sa captivité. Il rejoint son épouse et son fils en Angleterre à Chislehurst.
Santé
1861 Les médecins décèlent un calcul vésical, lithiase dont les crises deviennent chaque année plus nombreuses et longues.
63 L'Empereur est victime d'une hématurie, son état de santé se dégrade brusquement. Il est pris de malaise
lors d'une réception officielle aux Tuileries, fait une crise cardiaque en 1864 au cours d'une visite nocturne chez sa maîtresse,
Marguerite Bellanger. Rhumatismes, poussées hémorroïdaires, troubles digestifs, crises de goutte. Cures à Plombières et Vichy.
65 Il ajourne des déplacements, renonce à participer à un Conseil des Ministres.
Deux opérations de la vessie pour extraire un calcul.
1873 Napoléon III meurt à l'âge de 65 ans, alors qu'une troisième opération est prévue.
Il avait pris la décision d'abdiquer en 1874.
La comptine L'Empereur, sa femme et le petit prince fait référence à Napoléon III, à l'Impératrice Eugénie et au Prince Impérial.
IIIe République 1870-1940
Désastre de Sedan, capture de l'Empereur Napoléon III, déchéance du régime, proclamation de la IIIe République par Gambetta.
1871 Armistice avec Bismarck.
L'Assemblée Nationale nomme Thiers chef du pouvoir exécutif. Avec Jules Favre, il conclut la paix avec l'Allemagne.
Thiers renversé, Mac-Mahon devient président de la République. Paiement de l'indemnité de guerre, libération du territoire (1873).
Jules Ferry.
- Libertés publiques de réunion, de la presse (1881), syndicales (1884)
- Institution de l'école primaire gratuite (1881), laïque et obligatoire (1882)
- Expansion coloniale (Tunisie 1881 Afrique noire Madagascar et Indochine).
Krach de l'Union générale (1882), stagnation des affaires, chômage, protectionnisme.
Scandale de Panamá, assassinat du Président de la République Sadi Carnot (juin 1894), affaire Dreyfus.
Politique anticléricale. Le gouvernement rompt les relations diplomatiques avec le Saint-Siège (1904).
Alliance franco-russe (1900), relations franco-italiennes (1898 1900 1902) et franco-britanniques, accord colonial du 6 avril 1904
liquidant les questions sur lesquelles la France et l'Angleterre étaient en rivalité, fondement de l'Entente Cordiale,
élargie en Triple-Entente, France Grande-Bretagne et Russie.
Ouvriers et petits fonctionnaires multiplient leurs revendications. Sabotage et grève générale, parti socialiste unifié (1905)
(Section française de l'Internationale ouvrière SFIO).
Le gouvernement cède à l'Allemagne une partie du Congo Français contre la liberté d'action de la France au Maroc
(4 novembre 1911), protectorat (1912).
Service de trois ans (7 août 1913).
Assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand (28 juin 1914). Assassinat de Jaurès (31 juillet 1914).
Déclaration de guerre de l'Allemagne à la France (3 août).
Armistice de Rethondes (11 novembre 1918) 1 390 000 Français tués, 740 000 invalides, endettement écrasant,
perte de tous les avoirs à l'étranger, franc privé de sa base.
Alsace-Lorraine récupérée.
Rapprochement avec la Pologne (février 1921) et les pays de la Petite-Entente (Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Roumanie),
créant à la France des obligations à l'Est.
Retour de Poincaré, confiance et capitaux reviennent. Stabilité du Franc dévalué de 4/5 (allocations familiales, assurances sociales,
extension de la gratuité de l'enseignement secondaire...).
Scandales financiers.
Crise économique mondiale (1931-32). Chute de la production industrielle, faillites et chômage sans précédent, crise sociale,
politique, diplomatique.
Le Front populaire, en réaction contre le développement des mouvements fascistes en France gagne les élections d'avril-mai 1936.
Redressement économique et financier, 40 heures et dévaluation du Franc.
Hitler attaque la Pologne (septembre 1939), la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre (3 septembre).
L'armée française ne résiste pas à l'offensive allemande des Ardennes (10 mai 1940). La percée de Sedan leur permet
de contourner la ligne Maginot et d'encercler les Alliés à Dunkerque (4 juin).
Armistice le 22 juin.
Fin de la IIIe République.
Expression favorite
Aller au schloff à schloff à schlouf à schlof faire schloff schloff chlof : Aller dormir, se coucher, dormir ; lit ; sommeil
De l'allemand schlaf, sommeil par le yiddish et l'alsacien, prononcé schlof dans la région rhénane, invasion de 1814-1815.
La généalogie "empathique" est aussi passionnante qu’instructive.
Dans cette recherche, l’arbre généalogique n’est pas une fin en soi, mais la base, le moyen le tremplin pour, non pas disposer des cases,
mais revivre, mieux, vivre la vie de nos ancêtres dans ses moindres détails.
Contexte personnel bien sûr, géographique, historique et politique, nos anciens les plus proches ayant connu trois guerres.
Illustre ce préambule :
Le pauvre Henri Gavel(le) mort à 23 ans
- Les faits
Monument aux morts de Vironchaux
Henri Jules Augustin GAVELLE né le 28 août 1891 à Estrée-lès-Crécy Somme
mort le 14 septembre 1914 à Saint-Servan Marne
Soldat au 128e R.I. tué à l'ennemi. Croix de Guerre.
Archives
Henri Jules Augustin GAVELLE
Né le 28-08-1891 à Estrées-lès-Crécy Somme
Soldat de 2e classe 128e Régiment d'Infanterie (128e RI)
Classe 1911 Bureau de recrutement Amiens Matricule 532
Mort pour la France le 16-09-1914 (Servon-Melzicourt Marne).
- Le régiment
Le 128e Régiment d’Infanterie de ligne (128e RI), constitué sous la Révolution,
fait partie de la 5e armée, 2e corps d’armée, 3e division d’infanterie, 5e brigade 
Casernements Amiens et Abbeville
Rattaché à la 41e D.I. du 7e corps d’armée jusqu’en novembre 1918
Constitution en 1914 : 3 bataillons
4 citations à l’ordre de l’armée, une à la division, fourragère jaune.
- Le contexte
La bataille de l'Aisne
Après la bataille de la Marne, les armées, épuisées, s’enterrent, face à face, dans la guerre des tranchées.
Les 5e et 6e armées et le BEF essayent d'envelopper l'aile ouest des Allemands entre l'Oise et l'Aisne.
Du 13 au 17 septembre, l'armée allemande contient les offensives alliées, puis contre-attaque et le front se stabilise
à nouveau entre l'Oise et l'Aisne.
- La bataille
Argonne (septembre 1914-janvier 1915) : Servon, Binarville, Four-de-Paris.
Situées à cheval sur trois départements (Ardennes, Marne et Meuse), les collines de l'Argonne et le massif forestier
forment un rempart naturel parcouru d'un impressionnant réseau de tranchées, de kilomètres de galeries. 
60 km sur 12, chênes, hêtres, taillis touffus, fourrés impénétrables, ravins à pente raide,
berges escarpées, humidité caractéristique, argile épaisse, le moindre trou changé
en puits de boue, la moindre dépression en marécage, la plus petite piste en ornière gluante.
Il faut parqueter les sentiers de rondins et sans cesse vider l'eau des tranchées.
Mais les allemands disposent de nombreuses compagnies de pionniers et d'un matériel inépuisable.
Batailles en sous bois, assauts d’infanterie d’une folle violence, acharnement extrême, pétards, fusils, baïonnettes, haches, serpes, obus à gaz, mortiers de tranchées, guerre des mines.
“Cette lutte en Argonne est terrifiante, parce qu'elle ne cesse jamais ni de jour ni de nuit”, écrit le Général Sarrail dans un rapport.
... et Henri tombe
Premiers combats en septembre 1914, guerre de position jusqu'en automne 1918, vaste offensive franco-américaine (Meuse-Argonne) sur Sedan, dirigée par le Général Pershing.
A partir du 15 juillet, le secteur devient défensif.
L'ennemi se manifeste nettement moins, deux attaques d'une certaine importance jusqu'en novembre.
- Le bilan
15 km de front, 140 000 morts français, 10% de la Grande Guerre.
- Récompense
Croix de guerre 14-18
Création d'une nouvelle récompense militaire, une médaille, pour décorer les plus braves soldats. 
23 décembre 1914, proposition de loi, médaille dite de la "Valeur Militaire".
28 janvier 1915, "la Croix de Guerre" commémore les citations individuelles pour faits de guerre,
récompense militaires civils et personnels militarisés.
23 avril 1915, la croix peut-être remise sur demande aux parents des bénéficiaires décédés.
Ruban vert, bords à liseré rouge et cinq bandes rouges verticales.
Croix en bronze florentin du sculpteur Bartholomé, à quatre branches avec deux épées croisées.
A l'avers, au centre, tête de la République coiffée du bonnet phrygien, ornée d'une couronne de laurier,
légendée "République Française".
Citations :
Armée Palme en bronze en forme de branche de laurier
Corps d'Armée Étoile en vermeil
Division Étoile en argent
Brigade Régiment Étoile en bronze
21 avril 1916 La fourragère commémore les citations collectives (corde à fourrage maintenant les coiffures des cavaliers).
Une fourragère verte mouchetée de rouge récompense tous les cadres et hommes d'une unité citée deux ou trois fois
à l'ordre de l'armée ou ayant pris un drapeau à l'ennemi.
Henri Gavel
- Forum
"Salut,
Apparemment ce soldat a une fourragère fantoche de la croix de guerre !
Normalement le n° de l'Unité devrait se trouver de chaque coté du col. (à regarder à la loupe sur l'original)"
- Fourragère
"La fourragère française fantoche 39-45 n'est pas officielle. Il a été décidé de conserver celle de 14-18
pour les deux conflits mondiaux afin de ne pas en multiplier le nombre. Seule est officielle celle aux couleurs de la CDG 14-18
avec plus de vert que de rouge. La création "d'olives" permet de distinguer l'origine de la citation :
Sans olive citation 14-18
1 olive citation 39-45
2 olives citations 14-18 et 39-45
Je ne parle pas de la fourragère TOE possédant un système légèrement différent puisque sans olive pour 2 ou 3 citations
et avec pour plus ; c'est un autre sujet."
Man-Popotte connaissait bien des choses, par qui ? Remèdes de grand-mère, simples, "couper le feu"...