Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

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Le SAINT SUAIRE de TURIN (MAJ 21/05/2015)

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Cette pièce de lin tissée en chevrons de 4 m x 1m10, d'un poids moyen de 23 mg/cm2, porte l'empreinte en négatif d'un cadavre humain d'1m82 torturé comme le prouvent le sang humain et le sérum coulant de blessures dues à un traumatisme grave et répété : traces de sang sur les poignets, barbe, front ; pommette droite et front tuméfiés, nez écorché, lèvre et joue enflées ; flagellation, crucifixion, clous, hémorragies. La partie droite du thorax présente entre les cinquième et sixième côtes la blessure d'un fer de lance romaine.
Dénudée, la victime, les poignets attachés au-dessus de la tête qui porte, exemple unique dans l'Histoire, une couronne d'épines posée avant la condamnation, provoquant l'hémorragie de la veine frontale, est flagellée 120 fois par 2 exécutants avec un flagrum constitué de 2 billes de plomb de 12 mm de diamètre reliées par une barrette de quelques cm.
Le nom de Nazareth n'existait pas mais Notzrot, celui d'une secte politico-religieuse dont les membres étaient des Nazaroi, au singulier Nazir : "prince, ceint d'une couronne".
Après la flagellation, on fait porter par le condamné, son épaisse tunique de laine remise, le patibulum (partie horizontale de la croix), alors que le staticulum ou stipes (partie verticale) est installé, calé dans un petit puits en ciment.
Simon de Cyrène, paysan, est contraint de le porter, pour aider Jésus, tombé sur le genou gauche et la face, à rester vivant jusqu'au Golgotha, lieu du supplice, colline pierreuse hors des murs nord de Jérusalem, où il est allongé dos sur le patibulum ; 2 clous de charpentier de 1 cm de coté sur 14-15 de long sont enfoncés dans les poignets, puis la poutre est encastrée dans le logement du stipes, les pieds, le gauche tordu sur le droit, fixés d'un seul clou ; aucune trace de cordes.
Tête tombant sur la poitrine, menton touchant le sternum, épaules déboîtées, bras étirés, tension artérielle chutant de 130 à 70, rythme cardiaque grimpant de 70 à 145, c'est l'asphyxie, thorax dilaté, grande perte de sang refluant au cerveau et défaillance du coeur. Jésus, le corps atrocement désarticulé, luttant pour respirer, suffoquant, inondé de sueur, reste conscient et parle. La mort advient subitement par arrêt cardiaque : "il lança un cri et expira". Un coup de lance est porté entre les cinquième et sixième côtes de la partie droite du thorax, transperçant le coeur, pour achever ou vérifier le décès.
Joseph d'Arymathie, membre du Sanhédrin (Cour Suprême juive composée de 70 juges), a demandé le corps, offert son propre tombeau dans un jardin d'oliviers et de palmiers sur la pente ouest du Golgotha, acheté le drap, et Nicodème apporté le natrum d'Egypte pour une momification rapide. Suivant le rituel hébraïque strict, ils posent le drap dans la niche, y déposent le Christ, replient le drap et couvrent d'aromates, aloes et myrrhe, pour empêcher la putréfaction.
Traces d'écritures autour du visage "Jésus Nazaréen" sur l'envers du tissu et sceaux d'authentification sur les liens.
A proximité, une citerne avec de lourdes planches et des clous anciens : les restes de la Croix.
Il n'y a pas d'empreinte au verso du linceul.
Elle n'est ni dessin, peinture, décalque, impression à chaud, intensification de la couleur, substance colorée, mais est due à la décomposition accélérée du lin, l'usure des fibrilles développée au fil des ans (environ 50 ans) au contact de la sueur par décomposition de la cellulose.
Le poids moyen de l'échantillon pour la datation au carbone 14 (Tucson, Oxford, Zurich) est de 43 mg/cm2 : l'analyse a été faite sur un prélèvement de restauration (raccommodage) !
La reconstitution expérimentale prouve que la datation avancée est fausse.

CHRONOLOGIE

66 Insurrection à Jérusalem chassant les Romains. Les Judéo-chrétiens s'enfuient par la Mer Morte et Qumran (Esséniens). Les Nazaréens d'Alep montrent à Jérôme "l'Evangile des Hébreux" en Araméen : le Suaire fut confié à l'Apôtre Pierre et caché à Qumran.
70 Révolte des Juifs que Titus réduit en esclavage : c'est la diaspora. Mise à sac.
Importance historique depuis le 1er siècle après la crucifixion.
135 Seconde révolte : Hadrien détruit tous les monuments, comble la vallée, enfouissant le Golgotha et le Sépulcre.
212 L'empreinte acheiropoïete, arrivée entre 66 et 170, est cachée à Edesse, en Turquie.
325 Constantin démolit le temple d'Hadrien, creuse la colline pour remettre au jour le Sépulcre vide, fait traduire du Syriaque et conserver de très anciens documents d'Edesse sur le Suaire.
560 Redécouverte du linceul à Edesse.
942-944 La ville est prise par les Arabes, puis par Constantinople qui négocie la relique.
Les traces d'un premier incendie prouvent qu'elle était conservée à Constantinople en 1150, 300 ans avant l'âge attribué par le carbone 14.
1151 La voient un abbé islandais, puis
1171 le Roi de Jérusalem, et
1204 un croisé lors de la mise à sac de la ville par la 4e croisade.
1300 Réapparition dans une famille française du Suaire, confié à Athènes aux Templiers, et parvenu à Marseille par Saint Jean d'Acre et Chypre. Lors du procès, ils furent accusés d'adorer un "visage barbu".
1349 Exposition dans la collégiale de Lirey.
1532 Second incendie : traces d'eau, de feu, et trous sur le Suaire dans son coffret de bois, argent, étain.
28 mai 1898 Secondo Pia en prend la première photo.

Les brûlures en forme de L prouvent que le Suaire de Constantinople est le Saint Suaire de Turin.
Les 59 espèces de pollens prélevés attestent sa présence et son passage à Jérusalem, près du Jourdain et de la Mer Morte, à Edesse (II-Xe siècles), Constantinople, au Piémont et à Chambéry.

16 août Fête du Saint Suaire.

(d'après Contre enquête sur le Saint Suaire de maria Grazia Siliato)

 

ANNEXE :

 

Certains calvaires montrent le Christ avec quatre clous.
Voici la légende du quatrième clou, l'histoire des crucifix, la recherche scientifique de la terrible épreuve à porter au dossier du Saint-Suaire :
 
* Le quatrième clou de la croix
"Le Christ condamné, deux soldats romains reçoivent l'argent pour l'achat de quatre grands clous nécessaires à l'exécution. Ils en boivent la moitié au cabaret et entrent chez un forgeron juif. "Forge-nous quatre clous, c'est pour crucifier le Christ". Le forgeron refuse. Les soldats, furieux, le transpercent de leurs lances, lui brûlent barbe et cheveux. Puis ils se rendent chez un deuxième forgeron juif. "Forge-nous quatre grands clous"... L'homme obtempère lorsqu'il entend la voix de son confrère mort : "Ne forge pas ces clous, compagnon, c'est pour crucifier le Christ". Les soldats tuent le deuxième forgeron, mais ils n'ont pas les clous. Pas moyen de revenir bredouille. Ils fouillent la ville, et, derrière une porte, aperçoivent un forgeron tzigane qui vient juste de forger trois grands clous. Les soldats s'en emparent: "Il nous en faut un autre, vite ! Voilà l'argent". Le Tzigane, étonné, va pour obéir, quand il entend la voix des deux forgerons morts. "C'est pour crucifier le Christ". Pris de peur, il se sauve à toutes jambes, abandonnant les trois clous, ceux de la croix. Bien plus tard, il retrouve une forge et se remet à travailler, essayant d'oublier son aventure. Au premier coup de marteau, apparaît sur l'acier de l'outil le quatrième clou, brillant si fort qu'il illumine le désert tout entier, comme un reproche. Le Tzigane s'enfuit... en vain, partout poursuivi par le clou, comme ses enfants et petits enfants. Voilà pourquoi les fils du vent marchent sans fin ni trêve".
 
* Le Calvaire est l’autre nom du Golgotha, colline à l'extérieur de Jérusalem où Jésus a été crucifié.
Sculpture, peinture, gravure, image, croix, stèle, petit tombeau, etc., représentant la scène de la crucifixion
 
* Crucifix : Christ en croix. Il était d'usage de placer, dans les églises, cathédrales, abbatiales ou paroissiales, de grands crucifix de bois ou métal suspendus au-dessus des poutres transversales indiquant l'entrée du chœur. 
- Les Grecs représentent toujours Jésus-Christ attaché à la croix avec quatre clous. Saint Grégoire de Tours en met autant ; un à chaque main et chaque pied ; sous les pieds, une base empêchant que le poids du corps ne l'attire en bas, et lui déchire les mains. L'impératrice Hélène fit mettre deux clous dans le mors de la bride du cheval de Constantin, son fils, et qu'elle en jeta un dans l'Adriatique pour en calmer les agitations. Ou elle en mit un dans le casque de l'empereur Constantin.
D'autres croient qu'il n'y eut que trois clous, un à chaque main, un aux deux pieds ; l'usage des Latins est plutôt pour ce dernier sentiment, car la plupart des anciens crucifix n'ont que trois clous. Nonnus croit qu'on se servit aussi de chaînes pour lier les bras, et Saint-Hilaire parle de cordes avec lesquelles on l'attacha. 
 
- Interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320. 
- Ve siècle, Jésus habillé "posé" sur une croix
- Xe siècle, quelques crucifix apparaissent montrant un crucifié doux et bienveillant, vêtu d'une longue robe à manches ne laissant voir le nu qu'aux extrémités des bras et des jambes. 
- Les crucifix primitifs, Saint-Sernin et Amiens, ont la tête couverte d'une couronne royale. 
- XIe XIIe siècles, la robe s'écourte, les manches disparaissent, la poitrine est découverte quelquefois, la robe n'étant plus qu'une tunique. 
- XIIe siècle, Jésus est tête nue
- Seconde moitié du XIIe siècle. Le supplicié est un homme souffrant. Trois clous seulement attachent les membres du Christ, tandis qu'avant cette époque ils étaient quatre.
Habituellement, le Christ en croix est nimbé du nimbe crucifère.
- XIIIe siècle, la tunique est aussi courte que possible. On voit la couronne d'épines. 
- Fin XIIIe, le Christ est affaissé, la tête empreinte d'une expression de souffrance physique poussée à l'extrême. 
- XIVe, elle n'est plus qu'un morceau d'étoffe ou de toile roulé autour des reins. On attriste la figure du crucifié et grave les souffrances physiques.
- XVe siècle, le Christ est soumis au plus affreux supplice
 
* Tous les condamnés portaient leur "croix" jusqu’au lieu du supplice ; en réalité la pièce transversale sur laquelle leurs mains allaient être clouées, le patibulum (d'où patibulaire "qui mérite de porter une croix"), qui était fixé sur un pieu vertical fiché en terre, le stipes. Les condamnés le portaient en travers des épaules, les avant-bras attachés par des cordes.
Les images relevées sur le Suaire sont très directement reliées au port du patibulum : blessures sur l’épaule droite, patibulum appuyant sur l’omoplate gauche, aggravées par des chutes : sur le genou droit, puis la poutre retombe en arrière en frottant et écorchant l’épaule droite, la pointe de l’omoplate gauche. 
Arrivé au lieu du supplice, on déshabille le condamné, l’étend en travers du patibulum, encloue une main, tire un peu sur l’autre que l’on encloue, puis on fait lever le condamné, le dirige vers son stipes, hisse le patibulum, fait plier les genoux et encloue les pieds.
Si l'on plante le clou dans la paume de la main, il déchire les muscles, ligaments et aponévroses qui cèdent sous le poids. Il faut le planter dans un espace solide, résistant (la force sur chaque poignet équivaut à son poids), l'espace de Destot. La blessure relevée sur le Suaire correspond exactement.
Un détail a échappé pendant des siècles : on ne voit pas les pouces, mais seulement les 4 doigts. Au moment où le clou traverse l’espace de Destot, il provoque une lésion du nerf médian provoquant l’abduction forcée du pouce vers la paume de la main ; ne provoquant pas de lésion de la partie sensitive du nerf, le supplicié ressent dans chaque main, poignet et avant-bras une douleur fulgurante névralgique. Chaque mouvement réveille cette douleur fulgurante.
A lui seul, ce détail suffit pour affirmer que le Suaire est authentique et a renfermé le corps d’un supplicié par crucifixion.
La mort sur la croix se fait par asphyxie et, tant qu’il en a la force, le condamné cherche à respirer en prenant appui sur ses pieds ; mais chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenche l’horrible douleur névralgique dans les nerfs médians lésés.
Les pieds sont croisés, le gauche devant le droit, en hyperextension, donc fixés à plat sur le stipes.
 
* Causes de la mort
- importante perte de vitalité résultant de la flagellation et des hémorragies, manque d’alimentation et de boisson entraînant une déshydratation avec son cortège de fatigue majeure, maux de tête, soif intense …
- l’asphyxie par blocage mécanique de la cage thoracique et paralysie respiratoire due aux crampes des muscles respiratoires : diaphragme, pectoraux, sterno-cléido-mastoïdiens, intercostaux. La paralysie de ces muscles entraîne une dilatation de la cage thoracique avec projection en avant du sternum et creusement de l’épigastre, refoulement des viscères vers le bas par le diaphragme entraînant un bombement de la partie basse de l’abdomen.
- appauvrissement du sang en oxygène et enrichissement en gaz carbonique, acidose, transpiration profuse (aggravant la déshydratation) et crampes musculaires. 
Le malheureux n’a le choix qu’entre deux positions : se laisser aller en mettant le poids de son corps sur les clous plantés dans ses poignets d'où asphyxie ; pour respirer un peu, il appuie sur les clous de ses pieds et se relève de quelques centimètres au prix d’un effort épuisant.
Parfois les bourreaux avaient pitié des suppliciés et leur brisaient les jambes à coups de barre de fer. Ne pouvant prendre appui sur leurs jambes pour respirer, ils ne mettaient pas longtemps à mourir d’asphyxie. Les Évangiles rapportent que c’est ce qui arriva aux deux larrons. Mais arrivés à Jésus il le trouvèrent déjà mort, ne lui brisèrent pas les jambes mais lui donnèrent un coup de lance dans le côté "aussitôt il en sortit du sang et de l’eau".
AMEN "Qu'il en soit ainsi"

 



27/05/2007