Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

La vieillerie - Glossaire A-Ph

LA VIEILLERIE - GLOSSAIRE A-PH

La généalogie, c'est la vie avec ses joies, soucis... et maladies ; voici celles qui ont frappé ma famille :

 

Accouchement (date théorique)
- DR + 280 1er jour dernières règles + 40 semaines
- JF + 266 jour de la fécondation + 38 semaines
- 39 semaines soit 3 trimestres de 13s pour la Caisse d'Allocations Familiales à partir de la fécondation
- DR - 3 mois + 7 jours
Le Site Suisse des Parents plus précs intègre :
- date des dernières règles
- longueur moyenne des cycles (22 à 45)
- longueur moyenne de phase de Lutéal (9 à 16) (nb de jours avant d'être féconde)
http://www.naissance.ch/date-accouchement-naissance-bebe.html

 

Acouphènes
- objectifs   pouvant être entendus par d'autres
- subjectifs perçus que par le patient
Bouchon de cérumen, dysfonctionnement de la chaîne des osselets, troubles vasculaires, hypertension, hyperthyroïdie, cholestérol, sucre, médicaments.

Agueusie
Absence totale de goût. Symptôme neurologique.
- Hypogueusie  diminution du goût
- Disgueusie     altération du goût
    pendant les repas, bon ou mauvais > aliagueusique
    n'importe quand > phantogueusique ou hallucination gustative
    goût exécrable > cacogueusie
    goût chimique : très salé, amer, métallique, brûlé > torquegueusie
    goût non usuel plus ou moins plaisant > paragueusie ou hétérogueusie
Perte du goût par :
   désordres de contact (le stimulus ne touche pas la papille gustative)
   troubles neurologiques et psychiques (l'information gustative n'est pas traitée)
   traitements médicamenteux.
La perte du goût peut amener inappétence et perte de poids, exacerbation de la maladie sous-jacente, carence nutritionnelle,
augmentation du stress, anorexie, dépression.
Les récepteurs du goût sont concentrés sur les papilles de la langue.
La palette gustative est limitée à 4 sensations : salé, sucré, amer (urée), acide (acide citrique). L'amer est le goût le plus souvent altéré
par la prise de médicaments, le sucré est le dernier touché, indicateur de la sévérité et de l'ampleur de l'atteinte.
Atrophie des papilles gustatives, rupture ou blessure, dommage aux projections des neurones, déséquilibre du cycle de régénération cellulaire, modification des récepteurs par changement de salivation, diminution ou xérostomie.

 

Anosmie
Perte totale de l'odorat.
L'odorat étant lié au goût par phénomène rétro-olfactif, sa perte entraine une perturbation du goût.
L'anosmie ne touche que certaines odeurs.
   hyposmie                perte d'odorat partielle
   hémianosmie           atteinte unilatérale (une seule fosse nasale) :
   cacosmie objective impression désagréable (infection du nez ou des sinus)
   parosmie                subjective
   phantosmie, hallucination olfactive   percevoir une odeur sans cause réelle (lésion du lobe temporal)
Défaut de perméabilité des fosses nasales, sinusites, rhumes, polypes, rhinites, médicaments, virus (aucun traitement n'a fait preuve d'efficacité), toxique, tumeur, épilepsie, atteinte neurologique des centres olfactifs, altération du nerf olfactif par un traumatisme crânien.
Test : tampon alcool à 10cm = anosmie, 20cm = hyposmie.

 

Arthrite
Inflammation articulaire aiguë ou chronique, fortes douleurs, rougeur et gonflement.
   polyarthrite rhumatoïde         inflammation de la sinovie, destruction de l'os et du cartilage
   spondylarthrite ankylosante   inflammation des rachis et articulations sacro-iliaques
   acropoyarthrite : touchant mains et pieds, rhumatisme articulaire ou maladie de Bouillaud : genoux et chevilles
   arthrite déformante
   rhumatisme psoriasique, origine infectieuse, maladie de Lyme...

Arthrose
Affection articulaire chronique, dégénérative non inflammatoire des articulations. Altération destructive des cartilages,

remaniements osseux, douleurs, déformations, craquements.

 

Calcinose
Présence dans les tissus mous de multiples dépôts calciques radiologiquement visibles.

 

Calcul
Concrétion formée par l'accumulation d'éléments minéraux ou organiques dans un organe creux, cavités articulaires, vaisseaux biliaires, intestin...)
   calculs cholestéroliques 80 %
   calculs de cholestérol pur 20 %, structure cristalline, uniques
   calculs mixtes 80 %, jaunâtres, couches concentriques de bilirubinate de calcium et cholestérol autour d'un centre sombre de sels biliaires et cholestérol, polyédriques.
Ce calcul grossit de 1 à 2.5mm par an et se manifeste au bout de 5 à 20 ans.
   calculs pigmentaires 15 à 20 %, < 25 % de cholestérol
   calculs de bilirubinate de calcium, marrons, mous, friables, réguliers, facettes et couches concentriques à la coupe, bilirubinate
et palmitate de calcium. Ils se forment dans les voies biliaires intra ou extrahépatiques si stase biliaire, conséquence d'une modification
de la bile d'origine infectieuse. Radiotransparents.
   calculs pigmentaires purs, noirs, durs, irréguliers, sel calcique, bilirubine non conjuguée, oxydée, polymérisée. Calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, dans la vésicule biliaire, radio-opaques à 50 %.
Sécrétion par le foie de bile sursaturée en cholestérol, cristallisation ou nucléation du cholestérol en excès. Ces microcristaux, dans un gel de mucus, constituent le sludge ou boue, puis agglomération des cristaux en calculs par stase de la bile ou hypomotilité de la vésicule biliaire.

Cataracte
Opacification progressive du cristallin.
   cataracte sénile à partir de 65 ans, s'accentue avec l'âge, baisse de l'acuité visuelle d'installation lente supérieure à un an.
Image comme au travers d'un miroir brisé, sources lumineuses éblouissantes, couleurs vives, surtout le bleu
   traumatique
   métabolique (diabète, trouble hormonal, maladie des muscles)
   myopie, glaucome ou décollement de rétine
   eczéma
   corticothérapie
   médicaments à base de corticoïdes ou cortisone
   congénitale
Traitement chirurgical, retirer le cristallin, en mettre un artificiel.

Cholestérol
Dans toutes les membranes cellulaires et dans la composition de nombreuses hormones. Le foie en fabrique 1,2 g/j,
et dans les glandes surrénales. Valeurs normales 0,60 - 0,80.
   HDL "bon cholestérol" qui l'élimine des parois des artères et le transporte vers le foie où il est dégradé
   LDL "mauvais cholestérol" qui le dépose sur les parois artérielles.
Rapport LDL / HDL < 3,5 homme, 3,2 femme.
Rôle bénéfique au niveau de l'encéphale, établissement de nouvelles synapses
.

  

Clairance  (ou clearance)
En ml/min, aptitude d'un organe à éliminer un fluide ou substance de l'organisme. Clairance rénale, hépatique, intestinale, de l'eau dite libre, de la créatinine, du lithium, du phosphore...
Insuffisance rénale : altération de la fonction émonctoire, diminution du débit sanguin rénal, atteinte du tissu avec troubles de la filtration, anomalie à l'excrétion de l'urine.
   oligurie diminution quantitative des urines
   anurie   absence d'urine par arrêt de l'excrétion urinaire des reins, obstacle sur les voies urinaires (uretères).
Accompagnée d'hyperazotémie (taux d'urée sanguine), hyponatrémie (baisse du taux de sodium), hyperkaliémie (taux de potassium
supérieur à 5,5 mEq/litre), troubles de la coagulation, anémie...
   Calcul de la clairance de la créatinine Cockroft & Gault :
Coefficient (homme 1.25 femme 1.04) x Poids (kg) x (140-âge) / créatinémie (umol/l)
Sous-estimée pour > 65 ans
normale                                   120 à 80 ml/min
insuffisance rénale légère       80 à 60
insuffisance rénale modérée   60 à 30
insuffisance rénale sévère      < 30
Diminue de 6.5 ml/mn par décade > 30 ans
   Formule  MDRD adaptée pour > 65 ans, sous-estimée pour sujet maigre.

 

Comitiale (Crise)
Crise d'épilepsie (ou comitiale) unique, due à une activation exagérée, brutale, passagère des cellules nerveuses du cortex cérébral.
Maladie épileptique si les crises se répètent des mois ou années. Sans cause apparente, tumeur cérébrale, agression médicamenteuse, hypoglycémie, encéphalite. Généralisée ou partielle en fonction de la localisation des décharges électriques.

Couleur - Vision
  Base
Une couleur se définie par une source lumineuse (lumière = onde électromagnétique + photons), les angles d'éclairement et d'observation,
les caractéristiques physiques de la scène, l'œil et le cerveau.
Le soleil (ou autre source) éclaire (lumière blanche) un objet qui absorbe toutes les longueurs d'ondes sauf celles constituant sa couleur (production, diffusion, réflexion). Le rayon lumineux réfléchi traverse la cornée, passe par l'iris (quantité), le cristallin (mise au point),
arrive sur la rétine où des récepteurs (5 à 7 millions de cônes sensibles aux formes et couleurs et 130 millions de bâtonnets
sensibles à la perception du mouvement) le transforment en énergie électrique assimilable par le cerveau (via les 800 000 fibres
du nerf optique) qui la modélise et compare avec des données connues, leur attribuant une signification en une fraction de seconde.
  Vision binoculaire
    champ de regard     en tournant les yeux tête immobile
    champ visuel            en fixant quelque chose
    acuité visuelle         zone de la vision la plus nette (0.1mm à 25cm)
    vision périphérique  autour de la précédente (acuité 1/10)
Face à la pupille, le centre de vision des couleurs et vision détaillée-lecture, la macula ou tache jaune (lutéine), 5mm2, 750 à 900 000 cônes, entourée d'un anneau, où est la plus grande concentration de bâtonnets (95% des cellules).
  Les cônes réagissent aux 3 couleurs primaires du système additif RVB : jaune = rouge + vert, cyan = vert + bleu, magenta = bleu + rouge, blanc = rouge + vert + bleu. Ils ne différencient que 750 nuances.
Vision diurne, réponse photométrique et chromatique
Sensation colorée = tonalité (longueur d'onde) + clarté (intensité) + saturation
  Les bâtonnets assurent la sensation de lumière. Vision périphérique et nocturne. Ne réagissent qu'au clair/sombre. Réponse photométrique.
  Amétropies
Innées, héréditaires, ou processus de vieillissement.
   Myopie               œil trop long, image focalisée avant la rétine
   Hypermétropie  œil trop court, image focalisée derrière la rétine
   Astigmatisme     anomalie de la sphéricité de la cornée provoquant des images tordues
   Presbytie           avec l'âge, le cristallin perd de son élasticité, d'où perte du pouvoir d'accommodation
Un œil normal est dit emmétrope.
  Anomalies
    Baisse d'acuité visuelle (amblyopie : diminution de l'acuité)
    Fatigue visuelle
    Myodésopsies        mouches volantes
    Phosphènes            éclairs lumineux
    Diplopie                 vision double
    Métamorphopsies  ondulation des lignes droites
    Héméralopie          gêne en vision crépusculaire
    Hétérotropie         incapacité de fixer un point
    Hétérophorie       image décalée horizontalement
    Anisométropie       les 2 yeux ne sont pas touchés de manière égale par une amétropie
    Aniséïconie            ils perçoivent différemment les grandeurs et formes
    Myopie nocturne    (bâtonnets)
Et notre problème, la perturbation du sens des couleurs (dyschromatopsie) :
   trichromasie anormale                   vision perturbée des 3 couleurs
   dichromasie (daltonisme)               vision bicolore (cécité au rouge, au vert, au bleu)
   monochromasie ou achromatopsie  toutes les couleurs manquent.

 

Coxarthrose
Arthrose de la hanche.

 

Cyphose
Courbure exagérée de la colonne dorsale, à convexité postérieure.

Cytostéatonécrose
Destruction du tissu adipeux.
Pancréatite aiguë, inflammation soudaine grave du pancréas, douleur abdominale intense irradiant vers le dos, nausées et vomissements,
état de choc, chute de la tension, accélération du pouls, peau moite. Calculs biliaires, ulcère duodénal...
Aussi dans les tissus adipeux du sein. Syn. : stéatonécrose. Guérison spontanée en quelques semaines.

 

Daltonisme
Le mot daltonisme vient du physicien anglais John Dalton (XVIIIe siècle)
Détectable par le test des tables du Dr Ishihara (1917), 38 planches, mosaïques de points de saturation différente, le daltonisme,
maladie congénitale, est du à une anomalie génétique sur le chromosome X.
Plus précisément :
Un seul gène ancestral est à l'origine des pigments. Trois gènes en sont issus : un codant la rodopsine contenue dans les bâtonnets,
un le pigment bleu, et un codant le pigment dont le spectre d'absorption va du rouge au vert.
La différenciation entre pigments rouge et vert est très récente, après la séparation des continents africain et américain.
2 pigments chez les singes du Nouveau Monde, 3 du Vieux Continent.
Les gènes codant les pigments verts (cônes M) et rouges (cônes L) sont situés à la suite sur le chromosome X. Au moment de la formation des gamètes, il y a des risques de mauvaise recombinaison des chromosomes.
- un gène est absent d'un chromosome (dichromate). L'autre chromosome possède le gène en double (vision normale)
- le gène est coupé en deux. Transfert L sur M et M sur L, altérant la vision colorée par modification des courbes d'absorption des pigments.
Pour qu'une femme soit daltonienne, il faut que ses deux parents soient porteurs du gène. Avec deux chromosomes X, l'anomalie sur un gène est souvent compensée par l'autre gène normal. Elle peut transmettre le daltonisme sans en être atteinte. L'homme a un chromosome X
et un Y, le gène anormal ne peut pas être compensé. Le gène muté doit être en 2 exemplaires pour s'exprimer.
   sujet protanope                           rouge déficient - cône L
   deutéranopie                               vert déficient - cône M, anomalie la plus fréquente (ma tante)
   sujet tritanope ou tritanomalie    bleu déficient -cônes S autour de la fovea, extrêmement rare.
Confusion
   bleu et jaune   affection rétinienne
   rouge et vert  neuropathie optique
Notre perception des couleurs dépend de l'apprentissage que nous avons reçu. La vision est une construction du cerveau.
Alors, qu'est la couleur ?

 

DMLA
Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age, maladie dégénérative rétinienne chronique, 30 % des personnes âgées de 65 à 70 ans,
première source de cécité.
La rétine reçoit les stimuli lumineux traversant la cornée et focalisés par le cristallin, et les transmet au cerveau. La macula, partie centrale de la rétine qui permet de voir les très fins détails (lecture, écriture) et les couleurs, est exposée à des affections dégénératives provoquant une baisse ou perte de la vision centrale, sans entraîner la cécité, le champ visuel périphérique étant conservé.
Difficultés pour les activités visuelles précises, conservation de l'autonomie quotidienne.
Lignes droites déformées (metamorphopsies), tâche grise centrale (scotome), s'installent avec le vieillissement de l'œil, si myopie forte
ou facteurs génétiques.
Formes :
   atrophique (40 %), la vision centrale se dégrade progressivement. Aucun traitement
   néovasculaire (20 %), des vaisseaux anormaux rompent la barrière entre rétine et membrane sous-jacente, entraînant œdème
et/ou hémorragie. 20 % peuvent avoir un traitement par photocoagulation pour oblitérer ces vaisseaux, efficace à 50 %.
   exsudative "humide", photothérapie dynamique. Injection d'une ampoule de Visudyne, colorant qui se fixe sur l'endothélium des néovaisseaux rétiniens, laser rouge qui provoque des lésions locales entraînant l'occlusion des vaisseaux.
Mais technique à problèmes :
   lésions collatérales
   éviter l'ensoleillement direct - lumière vive pendant 2 jours.
   maux de tête, réactions (extravasation, éruptions cutanées), troubles de la vue (vison floue, baisse de l'acuité visuelle et lacunes
du champ visuel) chez 10 à 20 %
   douleur lombaire
   atteinte de l'ADN.
Autres traitements : Macugen ou Lucentis par injection intra-vitréenne.

Échographie mammaire
voir mammographie.

 

Fibrose
Augmentation pathologique du tissu conjonctif, stade terminal d'une inflammation chronique ou cicatrisation.

 

Glaucome
Augmentation de la pression à l'intérieur de l'œil pouvant entraîner une lésion du nerf optique.
Altération du champ visuel.
   primitif à angle large, après 45 ans, 1 à 5 % de la population, touche les 2 yeux, progressif, altération irréversible du champ visuel, susceptible d'aboutir à la cécité
   primitif à angle étroit, fermé ou par fermeture de l'angle. Douleur oculaire, baisse de vision, nausées et vomissements, œil rouge et dur, cornée modifiée, pupille dilatée. Mauvais pronostic, mais sous traitement, évolution favorable sans séquelles
   secondaire consécutif à certaines maladies ou médicaments.

 

Hématome
Épanchement de sang dans une cavité par rupture d'un vaisseau.

 

Herpes Zoster
Virus des varicelle et zona
Herpes simplex virus de type 1 (HSV1) (herpès oculaire...), HSV2 localisé sous la ceinture (herpès génital...).

Hiatale (Hernie)
Au niveau du diaphragme, un hiatus permet le passage de l'œsophage, la partie supérieure de l'estomac peut passer et faire saillie
dans le thorax.

 

Hyperostose
Hypertrophie d'un os : maladie de Paget, de Forestier, spondylarthrite ankylosante, ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schönberg...

 

Labile (Tension)
Tension instable.

 

Listhésis
Glissement
d'une vertèbre vers l'avant.

 

Lithiase
Concrétions solides dans cavité ou canal, précipitation accumulation de substances minérales ou organiques.
Ne pas confondre calculs et lithiase qui est une étape de leur formation : boue, micro-calculs, lithiase, calculs.

 

Lombodiscarthrose
Discarthrose (altération discale dégénérative) du rachis lombair.

 

Lordose
Incurvation concave supérieurs de la colonne vertébrale. Lordose lombaire et cervicale.

Marche (Troubles de la)
L'appareil vestibulaire détermine la position de la tête. Composant de l'oreille interne, détecte des accélérations linéaires ou rotatoires, participe au maintien de l'orientation et à la régulation de l'équilibre statique et dynamique.
La vue asservit le labyrinthe (partie de l'oreille interne où se trouve le circuit de l'équilibre). Le réflexe vestibulo-oculaire
permet la stabilisation des yeux, donc une vue nette, et le réflexe vestibulo-spinal, la stabilisation du corps grâce au système proprioceptif (peau, muscles-tendons, articulations) qui renseigne sur position, mouvements, tension, pression des différents segments.
Toute baisse de vision entraîne une perturbation de l'équilibre, le cerveau ne recevant plus les bons messages.
La diminution de la vision sous éclairage faible résulte d'une carence de vitamines.
Le rôle des propriocepteurs de la nuque est particulièrement important (troubles cervico-rachidiens).
L'orientation spatiale et l'équilibre dépendent des oculomotricité et motricité somatique, coordination assurée par le cervelet
qui contrôle et affine le mouvement.
Causes
   neurologique  déficit moteur central ou périphérique, ataxie sensorielle ou cérébelleuse, syndrome parkinsonien, astasie-abasie
   douloureuse   lombosciatique ou arthrose de hanche ou du genou 
   psychogène   démarche précautionneuse et stasobasophobie des personnes âgées
Déficits
   Hémiplégie    démarche en fauchant (fauchage, pied qui rase le sol sur une hanche en rotation latérale), membre supérieur en flexion
   Paraplégie
     claudication intermittente après un temps de marche
     démarche spastique, pieds raclent des pointe et bord externe
     petits pas, pied glissant sur le sol, ballant des bras
  Steppage      anomalie de la marche entrainant une paralysie des muscles releveurs du pied et des orteils, caractérisée par la pointe du pied abaissée, jambe et genou relevées très haut pour ne pas toucher le sol de la pointe, cuisse fléchie sur le bassin.
  Sciatique paralysante
     perte de la force motrice des muscles releveurs et éverseurs du pied
     déficit extension orteils, flexion dorsale pied >> steppage, déficit d'éversion du pied, hypoesthésie (diminution sensations)
  Démarche salutante
     bascule antérieure du tronc douloureuse, appui bref et flexion exagérée des genoux et tronc. Lésion L5-S1 (douleur fesse, face externe cuisse et jambe, dos pied, déficit des extenseur, abducteur, rotateur cuisse, face antéro-interne jambe
  Boiterie
     décharge du membre inférieur. Lésion L3-L4, douleur compression des nerfs interdigitaux plantaires 3e et 4e espaces, douleur des fesse, face antérieure cuisse et antéro-interne jambe
  Atteinte musculaire
Démarche dandinante "de canard". Atteinte des muscles moyens fessiers. Le bassin non retenu côté portant retombe à chaque pas
du côté opposé, entraîné par le poids du membre ballant, avec inclinaison du tronc du côté de la jambe portante pour compenser.
Reins cambrés, tronc et tête en arrière
  Ataxie
    Sensitive      Démarche talonnante, jambes tendues sans fléchir le genou, pieds retombant sur le sol par le talon. Aggravé par l'obscurité
    Labyrinthique
      accès vertigineux, station debout et marche impossibles
      vertige dissipé, marche précautionneuse instable avec déviation de la ligne de marche
      (illusion de mouvement, impression que tout tourne ou que l'on tourne, tangage (avant arrière) ou roulis (balancement)
    Cérébelleuse (atteinte du cervelet) :
      zigzagant, jambes écartées, bras en abduction (loin du corps), penchant du côté où l'on dévie
 Astasie-Abasie
Instabillité, crampes musculaires, compression des nerfs interdigitaux plantaires, arthrose, claudication vasculaire...
 Psychogène
Marche précautionneuse, déséquilibre, élargissement du polygone de sustentation, raccourcissement des pas, ralentissement de la marche par peur de la chute
Prévenir l'anxiété. La peur crée des problèmes psychologiques entraînant étourdissements et pertes d'équilibre
Diagnostique
   Interrogatoire
      plaintes : paresthésie (picotements, fourmillements…), dysesthésie, hyperesthésie (sensation anormale douloureuse
comme décharges électriques, brûlures…)
      antécédents, traitements, alcool...
   Examen
      statesthésique   membre dans une position à identifier
      kinésthésique     mouvement lent à identifier
      pallesthésique    sensibilité vibratoire
      baresthésique    pression du doigt sur le muscle
         locomotion, posture, équilibre, debout pieds joints, yeux ouverts ou fermés, attaque du talon, écartement, longueur hauteur du pas, griffe des orteils, dérobement (flexion du genou), récurvatum (le genou ne se verrouille pas pendant la marche)
      hyper-lordose cervicale et/ou lombaire, cyphose thoracique
      ostéome            ossification intra-musculaire d'un hématome)
      paraparésie       paralysie légère des membres inférieurs, diminution de la force musculaire)
      articulations
         flexion dorsale des chevilles, flexion des genoux et des hanches possible jusqu'à ce que les talons touches les fesses ?
         bilan musculaire des extenseurs, debout en unipodal coté sain puis pathologique et des abducteurs de hanches,
      cœur, yeux, oreilles, électromyogramme, troubles sensitifs, doppler artériel, radios, scanner, IRM.
Exercices
Marche 
en ligne droite pour coordonner récepteurs et effecteurs de l'équilibration.
  Marcher 4 à 5 m dans un endroit sécurisé (couloir étroit), décidé tête haute et bras ballants. Allers-retours yeux ouverts puis fermés,
tête droite, puis tournée vers la droite, vers la gauche
  Contrôle de l'équilibre en prenant un appui large, yeux ouverts puis fermés. Réduire la surface d'appui jusqu'aux pieds joints.
  Sur pointe des pieds, puis talons brèves secondes
  Équilibre yeux fermés.
Yeux
  Assis détendu, regarder le mur en face en le détourant des yeux sans bouger la tête, dans chaque sens puis en 8 pour faire travailler
les muscles oculaires. Idem couché avec plafond
  Regarder des objets à des distances et endroits différents, tête fixe. Face à la fenêtre, aléatoirement des objets proches intérieurs
et lointains extérieurs pour accommodation
  Ciller une quinzaine de fois pour lubrifier.

Le vieillissement affecte régulation de la posture, équilibre, sensibilité vibratoire, vitesse de conduction nerveuse, perception fovéale,  périphérique, visuelle des oscillations spontanées du corps par rapport à l'environnement.
Il augmente les oscillations posturales, la perte de sensibilité des pieds. Le sujet s'accroche aux afférences visuelles
plus qu'aux proprioceptives ou vestibulaires
Défaut de perception du déséquilibre, retard des activités réflexes
Augmentation des temps de réaction aux ordres simples, complexes, successifs
Impossibilité d'assurer plusieurs taches simultanément
Déficit moteur des muscles effecteurs.
Glossaire
Abasie                   trouble neurologique et/ou psychique, incapacité totale ou partielle de marcher, alors que tonus, force musculaire, sensibilité et coordination restent intacts. Traumatisme cervelet ou labyrinthe, AVC, tumeur ou infection
Abduction              mouvement qui écarte un membre loin du corps (le contraire d'adduction). Abducteur
Adiadococinésie     perte de la faculté d'effectuer des mouvements rapides et alternatifs, mâchoire lèvres main
Amyotrophie          atrophie des muscles
Astasie                  perte de la possibilité de se tenir debout
Asynergie              perturbation de la faculté d'association des mouvements élémentaires dans les actes complexes
Ataxie                   désordre des mouvements volontaires, d'origine nerveuse, sans atteinte musculaire
Cérébelleux           rapport au cervelet. Syndrome cérébelleux, troubles liés à un traumatisme et/ou des lésions du cervelet,
absence de coordination des mouvements, troubles de l'équilibre et de la parole, nystagmus
CK                          créatine phosphokinase, substance synthétisée par l'organisme, en grande quantité dans certains tissus, muscles,
utilisée par certains sportifs pour augmenter la masse musculaire
Cordonal                rapport avec l'atteinte d'un cordon médullaire (voies nerveuses véhiculées par la moelle)
Dysarthrie            trouble d'articulation, sons inintelligibles
Épiphysiolyse        destruction du cartilage dans certaines arthropathies. Extrémité grossie renflée d'un os long
Dyschromométrie exécution avec retard d'actes volontaires
Dysmétrie             épreuve  pour évaluer le degré de coordination de certains mouvements des membres inférieurs. En décubitus latéral (couché sur le côté), on doit rapidement toucher le genou d'un membre avec le talon de l'autre.
Foraminale        à l'arrière de la vertèbre, orifices permettant le départ des nerfs rachidiens
Hémiparésie          faiblesse de la moitié du corps
Hypermétrie         dépassement du but par correction excessive
Jambier                postérieur, extenseur du pied sur la jambe et rotateur du pied en-dedans
Laxité                   défaut de tension et de résistance des fibres musculaires, conjonctives ou élastiques
Médial            structure la plus proche de l'axe médiosagittal (profil) du corps
Moyen fessier      extenseur abducteur de la cuisse et rotateur en-dedans dehors
Myoclonie             contractions involontaires des muscles, contraction convulsive très brève d'une partie ou de tout le corps
Myosite                affection inflammatoire du tissu musculaire
Nystagmus           mouvements oscillatoires courts et saccadés des yeux, étourdissements, vertiges
Opsoclonie            variante de myoclonie affectant les muscles oculaires
Ostéochondrite    affection touchant os et cartilage
Péroné                  os long et grêle de la jambe : l'extrémité supérieure s'articule sur le tibia, l'inférieure forme la malléole externe
Péronier
  long péronier latéral    muscle superficiel longeant le péroné., rotateur en dehors, extenseur abducteur (écarte du plan de symétrie)
  court péronier latéral  élève le bord externe du pied, tourne sa pointe en dehors, étend le pied sur la jambe
Polymyosite                   dégénérescence atrophique des muscles, fortes douleurs. Foyers cuisses, épaules, œdèmes
Polynévrite                    atteinte diffuse du système nerveux périphérique >> steppage, douleurs, crampes, paresthésies, déficit sensitif
en chaussettes et en gants, réflexes achilléens abolis
Poplité                           muscle triangulaire dans le creux du jarret, fléchissement jambe sur cuisse et mvt de rotation dehors dedans
Radiculaire                    rapport aux racines nerveuses. Compression radiculaire par hernie d'un disque intervertébral, douleur cervicale, dorsale ou lombaire, hypoesthésie (perte de sensibilité en aval) et diminution de la motricité-réflexes
Staso-basophobie         peur de se mettre debout et marcher sans déficience physique
Varus                             membre ou partie de membre tournée à l'intérieur par rapport à l'axe du corps
Valgus                            membre ou partie de membre tournée à l'extérieur par rapport à l'axe du corps.

Maladie de Reclus
Dystrophie dyshormonale ou involutive sénile du parenchyme mammaire, kystes, fibrose interstitielle.

Mammographie
ACR1  mammographie normale
ACR2  anomalies bénignes. Pas de surveillance ou examen
ACR3  anomalies justifiant un contrôle à 6 mois
ACR4  anomalie nécessitant un prélèvement pour analyse
ACR5  image évocatrice d'un cancer
Quelques définitions :
Acinus                       petite cavité glandulaire en cul-de-sac qui communique avec un canal excréteur (glandes salivaires, pancréas,
glandes cutanées sébacées et sudoripares, seins)
Adipeux                    qui renferme beaucoup de graisse
Calcinose                   présence dans les tissus mous de dépôts calciques radiologiquement visibles
Cytostéatonécrose   destruction du tissu adipeux du sein. Ou stéatonécrose
Lipome                      tumeur bénigne de cellules graisseuses
Maladie de Reclus    dystrophie dyshormonale ou involutive sénile du parenchyme mammaire, kystes, fibrose interstitielle
Parenchyme              tissu fonctionnel d'un organe dont les cellules ont une activité physiologique, par opposition au tissu conjonctif de soutien. Seul le foie est capable de reconstituer un nouveau parenchyme. Parenchymateux
Kyste                        tumeur bénigne au contenu liquide ou semi-liquide
Fibrose                     augmentation pathologique du tissu conjonctif, stade terminal d'une inflammation chronique ou cicatrisation.

 

Membrane épirétinienne maculaire
Très mince pellicule de tissu fibreux à la surface du centre de la rétine (macula). Pathologie liée au vieillissement et au décollement postérieur du corps vitré, gel transparent entre cristallin et rétine, parfois bilatérale, entraînant déformations de l'image, baisse progressive de la vision centrale, œdème de la surface rétinienne. Jamais de cécité complète. Traitement chirurgical, gain 2/10e, cataracte.

 

Mésothéliome
Cancer de l'amiante, diagnostiqué 20 à 40 ans après, se déclare dans les cellules de la plèvre, membrane-poche recouvrant les poumons
et la cage thoracique. Ce n'est pas un cancer du poumon, le tabac ne joue aucun rôle.
Il se manifeste entre 50 et 70 ans par des douleurs thoraciques, toux, essoufflement, épanchement pleural (60 % à droite).
Chirurgie en collant les parois au talc
Survie 4 à 18 mois.

 

Métamorphopsies
Trouble de la vision, voire les objets sous une autre forme et/ou sous une autre taille que réelle. Lignes droites incurvées ou ondulées,
taches grisâtres ou floues. Défaut d'irrigation, dégénérescence, œdème ou tumeur, DMLA.

 

Monocyte (Angine à)
Gros globule blanc qui participe à la défense immunitaire. Aussi appelée mononucléose infectieuse (MNI)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV), famille des Herpès virus, est l'agent responsable. Il provoque une adénopathie cervicale (gonflement
des ganglions du cou), fièvre, angine, grande fatigue jusqu'à épuisement. Asymptomatique, reste dans l'organisme après guérison.
Récidive possible lors d'une immunodépression.
 

 

Ostéopénie
Diminution de la densité osseuse.

 

Ostéoporose
Affection de l'os, perte de densité ou affaiblissement de la structure
Définition de l'OMS : masse osseuse < - 2.5 en T score. Entre - 1 et - 2.5, ostéopénie
- Calcul du risque d'ostéoporose
[2x(Poids/10)] - [2x(Age/10)] + [2 (si TSH)] - [2 (si Fracture)]
- TScore  TeenAgeScore 20 ans = 0 (origine) >> décalcification
- ZScore  Index de comparaison transversal pour une population
X = âge patiente
Y = densité mesurée de l'os (DMO)
Z = écart entre la mesure et la moyenne pour l'âge.

 

Phacosclérose
Durcissement (induration) du cristallin, physiologique (vieillissement) ou pathologique, susceptible d'évoluer vers la cataracte,
diminution de la transparence du cristallin.



15/12/2024