Généalogie Fabretti-Delarasse / Musique / Santé

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La Croix 01 - Eres - Chrisme - Grecque - Latine - Crucifix - Goudji - Peinte - Glorieuse

LA CROIX
01
Ères - Chrisme - Grecque - Latine - Crucifix
Goudji - Peinte - Glorieuse

 

Croire ou pas est la même erreur, puisque sans preuves. De tendance animiste, religieux "relier respecter recueillir", je cherche à comprendre.
Attiré par les croix, atavisme ?, le bout du chemin étant proche, il est temps de faire un voyage, cruciphile ?, dans la droite ligne de mon blog.

LES ÈRES
La voûte céleste est divisée en 12 constellations que le point vernal, position du Soleil à l’équinoxe de printemps, parcourt en 25920 ans,
soit 2160 ans par ère. Précession des équinoxes.

Ces ères, remontant le zodiaque, exercent une influence sur l’humanité, les religions... :
Taureau   4 000 av. J.C.  Égypte, bœuf Apis, Crète, civilisation minoenne...

Bélier      2 000 av. J.C.  civilisation égyptienne, le bélier Amon remplace le taureau Apis...
Poissons  An 1                 naissance du Christ, Ère des Poissons, signe de reconnaissance, symbole secret des premiers Chrétiens. 
    

Ichtus  

    Ichtus, poisson en grec, acronyme de “Jésus Christ, Fils de Dieu, Sauveur” :
    Iota      Iēsous    Jésus   
    Chi        Christos  Oint (du Seigneur)
    Thêta    Theou     Dieu
    Upsilon  Yios        Fils
    Sigma    Sōtēr     Sauveur
 

LA CROIX
Déjà répandue de l’Âge de Pierre à l’époque pré-chrétienne.
Elle tire son origine des anciens Babyloniens de Chaldée (entre le Tigre et l'Euphrate, Irak) symbole du dieu Thammuz (Tau, initiale du nom),
s’est propagée vers la Chine, l’Inde, le Mexique,
l’Afrique, des siècles avant que le christianisme ne voit le jour.
Du latin crux gibet potence, prend le sens de torture morale, tourmenteur. 

Adoptée par l’empereur Constantin, qui s’est converti en 337 après avoir été averti en songe de peindre le Chrisme sur les boucliers :
“In hoc signo vinces”, “par ce signe tu vaincras”, avant la bataille du pont Milvus en 342, en référence à la crucifixion.

Pour les alchimistes, la branche verticale symbolise le principe masculin, l’horizontale le féminin, leur conjonction signe de vie.
       Constantin 272-337. Empereur romain. unifie le pouvoir impérial, liberté de culte, fin des persécutions, dissensions des Églises d'Orient,
essor du christianisme, monnaie stable, administration centrale, défend les frontières de l'Empire, fonde Constantinople.
 
                            Labarum                                                                                                Chrisme

Labarum
Chrisme
Chrisme-croix

 LE CHRISME
Monogramme du Christ, forme primitive de la croix chrétienne. Peut être formé :
- des premières lettres de Ιησούς Χριστός, I Iota et X Khi
- des deux premières lettres de Χριστός, X Khi et P Rhô, adopté par Constantin
- des lettres X et P complétées des alpha et oméga, parfois inclues dans un cercle.

- le chrisme pyrénéen, X et P complété du Sigma, symbolisant le serpent d’airain, ou le Saint-Esprit.

Il y aurait 385 croix dont 9 symboles religieux : grecque, de Malte, latine, de Saint-Antoine ou Tau, de Lorraine, de Saint-André, ansée ou Ankh,
gammée, perronnée.

Nous allons en étudier diverses variantes :
Ancrée, d'Anjou ou de Lorraine, arménienne, bannière, de Cantorbery, celtique, dominicaine, double, éthiopienne, fleur-de-lysée, fourchée, fourchue,
grecque,
huguenote, de Jérusalem, latine, de Malte ou de Saint-Jean, moline, occitane, orthodoxe, papale, patriarcale, pattée ou formée,
pointue, potencée ou scoute,
recroisetée, russe, de Saint-André, de Saint-Georges, de Saint-Pierre, de Saint-Thomas, scandinave, serbe,
en Tau ou de Saint-Antoine,
tréflée ou de Saint-Maurice, souabe ou d'Huriel...
 
Croix - éléments 

CROIX GRECQUE 
crux immissa quadrata
à branches égales. 
Christianisme primitif. Chine Inde Chaldée Assyrie Phénicie Égypte Gaule Mexique Pérou... Pythagore.
Au Ve siècle, dans l'Empire Romain d'Orient, la plupart des églises laissent le plan basilical pour le plan centré en croix, coiffé d'une coupole...
que l'on trouve également dans l'Église catholique, telle la basilique Saint-Marc à Venise (Xe s).
”Signe de Dieu”, symbole d’équilibre, harmonie, unité, connexion entre royaumes divin et terrestre, foi en l’omniprésence de Dieu.
L’empereur Justinien (482-565) la choisit à la croix latine de Constantin.

- rouge  Croix-Rouge
- verte  secouristes (croix alésée)
- bleue  organisations médicales du Royaume-Uni. Drapeau grec.
                                                                                                                                                             Secouristes

Croix-rouge
Croix secouristes
 

                                                                                             Croix et drapeau grec

Croix grecque  
Drapeau grec

      Justinien 482-565. Empereur romain d'Orient. Unité et universalité de l'Empire romain, expansionniste, défend les frontières,
codification législative, très pieux, épanouissement de l'art byzantin, construction de la 3e Basilique Sainte-Sophie. (532-537)
église principale du diocèse (division administrative de l'église) dans lequel siège l'Évêque.
      Basilique
Bâtiment à activité publique (banque, bourse, tribunal...).
Modèle architectural des premiers chrétiens. Consacrée par le Pape, car abritant une relique ou édifiée sur le lieu de vie d'un saint.
Objet de pèlerinages.

 
CROIX DE JÉSUS, LATINE, DE CRUCIFIX
Crux Immissa
à traverse élevée. Croix haute, haute croix, croix de la Passion, croix de Calvaire, Calvaire.
En Asie, objet de culte animiste de l’ère pré-chrétienne.
La première croix chrétienne était le Chrisme, monogramme bien plus ancien constitué des deux initiales I (iota) et X (khi).
L’empereur Constantin ajouta la lettre P (Rho).

- Horizontale monde matériel, verticale monde spirituel
- Amour, altruisme du Christ, dévotion envers les hommes
- Foi en la Chrétienté, au mystère de la Sainte-Trinité.
Elle aurait été fabriquée :
- en cèdre (immortalité,incorruptibilité), cyprès, olivier (réconciliation), palmier. 4 bois, 4 éléments : stipes, titulus, patibulum, suppedaneum
- en pin, essence des morceaux de la Vraie Croix retrouvée plus tard, conservés dans des reliquaires, les staurothèques
- d’après une tradition médiévale, évangile apocryphe de Nicodème, taillée dans le bois de l’arbre qui a poussé sur la tombe d’Adam,
   graine de l'Arbre de Vie, à Jérusalem, sur le lieu même de la crucifixion
- d’une des trois semences (cèdre, cyprès, pin) mises dans la bouche d’Adam à sa mort
- À la mort d’Adam, son fils Seth posa dans sa bouche une branche de l’Arbre de Vie, donnée par l’Archange Michel. 
De cette branche serait né un nouvel arbre.
- version gaélique : dans du peuplier tremble, tellement traumatisé qu'il tremble d'horreur de toutes ses feuilles.
La croix est le nouvel Arbre de Vie, par le sacrifice de Jésus : “Je suis la vie” (Jean).
      Nicodème
Un des premiers disciples de Jésus, Pharisien membre du Sanhédrin. Il détaille, dans son évangile apocryphe du IVe s, le procès, la mort,
la Résurrection et l'Ascension du Christ.

Dans l’Évangile de Jean, il aide Joseph d’Arimathie à la mise au tombeau, apporte cent livres de myrrhe et d'aloès pour l'embaumer (Jean). 
      Joseph d'Arimathie
Notable juif, membre du Sanhédrin, qui procède à la descente de croix et à l'inhumation de Jésus.
Selon des légendes médiévales, il aurait recueilli le Sang du Christ dans un vase, le Saint-Calice, ou Saint-Graal dans le cycle arthurien, 
et aurait participé à l'évangélisation de la Grande-Bretagne avec l'apôtre Philippe.

      Arbre de Vie
Dieu le fait naître au milieu du jardin d’Éden, pour Adam et Eve, qui, nonobstant ses avertissements, mangent aussi les fruits de l’Arbre
de la Connaissance. Purs et innocents ils pouvaient jouir de l’immortalité, mais ce geste condamne hommes et femmes, bannis du Paradis,
à errer dans le monde dans le péché et la douleur.

Les textes sacrés nous disent que Dieu, dans son infinie bonté, nous laisse une lueur d’espoir : le jour viendra où les hommes dignes, 
qui auront écouté Sa Parole et vécu selon Ses principes, jouiront des fruits de l’Arbre de Vie, et autres délices du Paradis :
”... À celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de la vie, qui est dans le paradis de Dieu” (Apocalypse)
”Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, ne s’assied pas en compagnie 
des moqueurs, mais trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, 
qui donne son fruit en sa saison, dont le feuillage ne flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit". (Psaumes)
Salomon le fait abattre pour servir de bois d’œuvre à la construction du Temple, puis du pont de Siloé.
La Reine de Saba se serait repentie devant cette poutre, pressentant qu’elle sera utilisée pour fabrication de la Sainte-Croix.
À la fin du IVe s, l’Impératrice Hélène, mère de l’Empereur Constantin, découvre la Croix de Jésus et celles des deux larrons, 
lors du pèlerinage
en Palestine de 327. Le culte de la "Vraie Croix" est lancé.

Selon des récits légendaires, 350, une dizaine d'années après la mort de Constantin, trois croix et les clous auraient été découverts
sur le lieu du calvaire, en détruisant le temple de Vénus bâti par Hadrien, afin d'ériger la basilique du Saint-Sépulcre.
Le célèbre adage “toutes les parcelles vénérées de la Vraie Croix représentent une grande forêt avec lesquelles on aurait pu chauffer Rome
pendant un an”
, est démenti par l'inventaire de tous les fragments de par le monde, “loin d'égaler le dixième du volume de la Vraie Croix
tant les fragments sont modestes, voire minuscules”.

Des recherches actuelles et datations démontrent des fragments de pin un peu trop... nombreux et récents...
      Salomon
Roi de l'ancien Royaume d'Israël, réputé pour sa richesse et sa sagesse, fils de Bethsabée, il succède à son père, le Roi David, fondateur
de la lignée des Rois de Juda, et bâtit en sept ans la première Maison de Dieu, le Temple de Jérusalem (ou de Salomon).

Jugement de Salomon. Il figure dans le Coran. 
      La Reine de Saba
A régné sur le royaume de Saba, au Yémen, nord de l'Éthiopie et en Érythrée. 
La Reine de Saba arrive à Jérusalem à la tête d'une grande suite, avec des chameaux portant des épices, beaucoup d'or et de pierres précieuses.
Elle pose au Roi de nombreuses questions ; impressionnée par la sagesse et la richesse de Salomon, elle lui offre cent vingt talents d'or, 

une très grande quantité d'aromates, des pierres précieuses, du bois précieux qui fera des balustrades pour la Maison de l’Éternel et le Palais,
des harpes et luths pour les chantres. 

Salomon lui offre également des présents dignes d'un roi, pour son retour.
 

CRUCIFIX
du latin ecclésiastique du XIIe s crucifixus fixer sur une croix. 

À l’origine, constitué d’une simple croix sans le Christ. Puis, sous le règne de Constantin Ier, un médaillon légendé est ajouté.
En 692, le concile autorise de figurer le Christ cloué sur la croix, mais dépourvu de toute expression de souffrance et douleur.
Petit à petit, l’art religieux représente le crucifix avec le Christ souffrant. Sous l’escabeau, on peut voir une tête-de-mort, 
symbole du triomphe du Christ sur la mort.

Le Crucifix présente le corps de Jésus, souligne la Passion du Christ, souffrance, sacrifice, amour de Dieu, promesse de rédemption,
symbole central du culte catholique.

Le mot latin crux croix désigne le poteau où est attaché le condamné avec des cordes et clous, les pieds touchant presque le sol
(archéologie et textes anciens), dressé en dehors de la ville. Staticulum ou stipes.

Le patibulum (d'où patibulaire "qui mérite de porter une croix"), partie transversale attachée à 2 ou 3 pieds de l'extrémité,
ou pour le Tau, placé dans une entaille, était porté en travers des épaules, 37 à 75 kg, avant-bras attachés par des cordes,
par le condamné de la prison au lieu du supplice.

Aucun évangile mentionne la forme de la croix (latine, Tau).
Les Romains appelaient l’ensemble crux.
Dans l’antiquité romaine, le supplice de la croix est peine infamante, réservée aux esclaves, non citoyens, condamnés même plus dignes
du nom d’homme.

Signe d’ignominie. Dans la mentalité et la Loi juive de l’époque, la crucifixion était une malédiction de Dieu.
Le titulus serait à l'origine de l'erreur de représentation. Cloué au sommet du patibulum, il aurait donné la forme de la croix latine.
Ponce Pilate fait mettre, sur la Vraie Croix, en latin, hébreu et grec : “Jésus le Nazaréen, roi des Juifs”. 
Les grands prêtres lui demandant de rajouter : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”, Pilate de répondre : “Ce que j'ai écrit est écrit”. 
Représentations chrétiennes limitées aux initiales "Iesus Nazarenus Rex Iudæorum" "INRI" "Jésus le Nazaréen roi des Juifs". 
La traduction latine de la Bible (Vulgate) ne comprend plus les termes employés par le texte grec. 
À partir du IVe s, l'Empire romain devenu chrétien, ce supplice est abandonné. 
 

                                                                                                                                  Ve s - Rome

Crucifix
Ve s Rome

 
Depuis la paix de Constantin en 313, les chrétiens ont voulu chaque année se trouver à Jérusalem, refaire le chemin de la Passion du Christ.

Les Franciscains imaginèrent et diffusèrent aux XIVe XVe s la pratique du chemin de la croix, en disposant des évocations des scènes marquantes
de l’itinéraire du Christ vers le calvaire, les stations de prières, 14 au XVIIIe s. 

La croix est signe cosmique : 4 points cardinaux (croix grecque), cycle solaire (Svastika Mésopotamie). 
Unit le ciel, siège des dieux, à la terre des humains.

320               interdiction de la crucifixion par Constantin
                     croix : ancre, dauphin, trident, poisson
- ...                croix sans crucifié
- Ve s            Christ vivant, dépourvu des marques de douleur, triomphant (Christus triumphans)
- VIe s          Jésus vêtu d'une longue tunique jusqu'aux pieds (colobium), jusqu'au IXe s. Vierge, Jean, Longin...
- IXe s          droit sur la croix, debout sur le suppedaneum, bras horizontaux, tête sereine et grave, doux, bienveillant, apparence de vie,
                     nulle souffrance, parfois ceint d'une couronne 

- XIe XIIe s petit jupon allant de la ceinture aux genoux. Nimbe crucifère
- XIIIe s      morceau d'étoffe roulé autour des reins. Tête sur la poitrine, couronne d'épines,  amaigri, convulsions, souffrance, sang. 3 clous
- XIVe s       Véronique. Chemins de croix
- XVe s         soumis au plus affreux supplice Ve s Rome
- XVIe s       Réforme, Luther, Calvin. Réaction, Concile de Trente, crucifixion spectaculaire
- XVIIe s     forme définitive du Chemin de croix
- ...               caractère expressionniste.
 

                        1200 - Italie                                                        1250 - Allemagne                                                       Allemagne  

1200 Italie
1250 Allemagne
970 Allemagne
 
 
 
 
                            1300 - France
 
 
1300 France

 

 

 

Autre crucifix "primitif", la croix de procession pour la restauration de Notre-Dame de Paris XIIe-XIVe s Incendie du 15 avril 2019

GOUDJI - CROIX DE PROCESSION 
L'infime écart de positionnement du patibulum en fait une croix grecque... pattée, potencée, fléchée ou aiguisée, aux branches abaissées !

- Jésus a été crucifié sur une crux commissa humilis, la crux immissa sublimis a été choisie, contre la vérité historique, au Ve s.
Ni crux immissa quadrata ni :
- croix pattée datant des Templiers, Chevaliers Teutoniques, Croix de fer...            XIIIe s
- croix potencé e adoptée par Godefroy de Bouillon pour le Royaume de Jérusalem  XIe s
- patibulum abaissé Croix de la Grappe (Église orthodoxe apostolique de Géorgie)  IVe s, et de Jean-Paul II

Crucifix J-Paul II
Croix sans base historique (2024), recyclée : Luçon 1995, Le Mans 2013, Conques 2015... 
En réalité un crucifix : Christus triumphans (Ve s), (ceint d'une couronne) (suppedaneum), bras horizontaux, colobium  IXe s
1925, Pie XI institue la fête du Christ-Roi, dogme catholique de la royauté universelle, potestas de Jésus-Christ sur toute la création.

Les 12 pierres de la plaque pectorale, selon Goudji, représenteraient les 12 tribus d'Israël, la Jérusalem céleste :
- "La ville brillait d'un éclat semblable à celui d'une pierre précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. 
Elle avait une très haute muraille, avec douze portes, et douze anges gardaient les portes. Sur les portes étaient inscrits les noms
des douze tribus du peuple d'Israël. Il y avait trois portes de chaque côté : trois à l'est, trois au nord, trois au sud et trois à l'ouest. 
La muraille de la ville reposait sur douze pierres de fondation, sur lesquelles étaient inscrits les noms des douze apôtres de l'Agneau."
"La première de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d'émeraude, la cinquième d'onyx (noire),
la sixième de cornaline (rouge), la septième de péridot (verte), la huitième d'aigue-marine (bleu-verdâtre), la neuvième de topaze,
la dixième de chrysoprase (verte), la onzième de zircon brun et la douzième d'améthyste (mauve)"(Jean)
Correspondance ? Jaspe, cornaline

      Les tribus
de Ruben rouge | de Chimon vert | de Lévy blanc noir rouge | de Yéhouda ciel | d'Yssakhar gris-bleu | de Zabulon blanc | Dan tachée | 
Naphtali violet | de Gad gris | d'Acher verdâtre | de Yossef noir | de Benyamin toutes les couleurs des autres
- aventurine, verte symboliserait espérance chrétienne. Couleur de l’évêque
- jaspe rouge le sang, le sacrifice du Christ  XIIIe s "Diadème" ? Fantaisiste !

      Couleurs liturgiques
Vert    espérance, création de Dieu
Violet  pardon, pénitence      Évêque. Responsable d’une circonscription territoriale, généralement un département.
Rouge  amour, sang versé par le Christ, feu de l'Esprit      Cardinal. Aide le Pape à administrer l'Église
Blanc   innocence, pureté, sainteté, lumière de Dieu           Or  royauté du Christ      Bleu   bleu Marial

          Croix de Notre-Dame de Paris 2024                                     Croix de Luçon 1995

Croix N-D 2024  
Croix Luçon 1995
Croix Goudji

 

CROIX PEINTE
Bible du pauvre, raconte aux fidèles l’histoire sainte, en commençant par la Crucifixion, fondatrice de la religion chrétienne.

Christ crucifié au centre, cimatium, piedroscope, tabelloni, capocroce représentent des scènes de la vie de Jésus :
- le cimatium, au dessus du titulus crucis, le Christ bénissant, un pélican nourrissant ses petits...
- les tabelloni, sous le patibulum, en deux panneaux latéraux, des scènes historiées ou Marie et Jean, en pleurs, présents à la crucifixion...
- les capocroce, potences, aux extrémités du patibulum, des anges, le tétramorphe (les 4 évangélistes Matthieu - figure humaine, Marc - lion,
Luc - taureau, et Jean - aigle), Marie et Jean...
- un piedroscope, sous le suppedaneum, un saint agenouillé, un monticule, un crâne, les reniements de Saint-Pierre...

La Croce dipinta, en bois détouré, était le plus souvent suspendue au dessus du maître-autel, à la croisée du transept et de l’abside.

Grand succès en Toscane à l’époque médiévale. Puis l'iconographie évolue, pour aboutir au XIVe s, à un plus grand réalisme.

      Les 3 types de Christ :
- le Christus triumphans, Ve s, détaché de toute souffrance, vivant et triomphant de la mort, yeux grands ouverts, regardant le spectateur,
  corps redressé, pieds légèrement écartés sur le suppedaneum, aucune trace de sang.
- le Christus patiens, IX - XIe s, diffusé par les Franciscains. Le Christ, face vers le sol, traits émaciés, yeux clos, est marqué par la douleur
  au moment d’expirer, la souffrance visible, corps affaissé, plaies sanguinolentes aux mains, pieds et flanc droit.

- le Christus dolens, Renaissance. Mort, tête sur l’épaule, yeux fermés ou énucléés, bouche figée dans un dernier cri de douleur.


                                                              Christus triumphans                                                                                            Christus patiens

Christus triumphans XIIIe s

Cimatium      la Vierge de l’Assomption
                    entre 2 anges

Capocroce    symboles des 4 évangélistes
Tabelloni      la Vierge et St-Jean
Piedroscope reniement de Saint-Pierre

Christ triomphant XIIIe s
Christus patiens

 

Milieu XIVe s se développe un type particulier, demeuré rare
      la Croce sagomata e dipinta
crucifix peint détouré (sagomato) suivant le profil du Christ, accentuant le réalisme 
par l’illusion du relief, accentuée par un clair-obscur.

 

CROIX GLORIEUSE
représente la Crucifixion entourée de scènes de la vie de Jésus en lien avec la Passion.


                         Christus dolens                                                 Croce sagomata e dipinta                                                   Croix glorieuse

Christus dolens

 

 

Croce sagomata e dipinta
Croix glorieuse

https://jjfabretti.blog4ever.com/la-croix-02-la-passion-evangiles-deposition

 



10/05/2025