Généablog

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Marcel BRULOY (Père)

 

Marcel Bruloy père se serait évadé d’Allemagne déguisé en bonne-sœur.
Pour ceux qui connaissent la stature du grand-père, le deuxième, la légende a bon dos !
 
Que nous dit Internet ?
 
Les Transmissions font partie du 18ème Régiment du Génie, dissous le 2 septembre 1939, date de l'entrée en guerre de la France contre l'Allemagne. Ses unités télégraphistes et radios sont transformées en compagnies intégrées aux Bataillons du Génie de Forteresse, la 202T (Télégraphie) et la 202R (Radio) créées dans le SF de Boulay .
A l'atelier, échelon matériel : MO. BRULOY Marcel ; 1°S/T PATE Arthur ; 2°S/T ROUSSE Jean ; 2°S/T BAUDOIN Maurice.
Les deux officiers, le Capitaine Raymond SIMONIN et le Lieutenant Raymond CLAISSE, déposent les armes le 20 juin 1940 sur ordre de l’état-Major, et sont fait prisonniers à Sarrebourg - Oflag IIIC.
 
Voyons cela de plus près :
 
La Ligne Maginot, nom du Ministre de la Guerre André Maginot, ligne de fortifications frontalière avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse et l'Italie (1928-1940), n'a pas été conçue de manière homogène, ni sa réalisation conforme aux projets pour raisons budgétaires. En voici le principe :
- Sur une vingtaine de kilomètres d’épaisseur :
- Le poste frontière, blockhaus dissimulé par une maison banale, donne l’alerte afin de prendre les dispositions pour retarder l’avancée de l’ennemi.
- La ligne des avant-postes, blockhaus de petites tailles, détecte l’attaque et la retarde grâce à des dispositifs (routes minées ou inondables, barrières, barrages antichars...) pour laisser le temps à la « ligne principale de résistance » de se mettre en alerte...
... ligne, à 2 km derrière, constituée d’un double réseau de rails antichars et de barbelés, balayée par les mitrailleuses des casemates, et couverte par l'artillerie des gros ouvrages.
Les rails de 3 mètres enterrés à la verticale sur 6 rangs, dépassant de 60 cm à 1,3 m, arrêtent les véhicules assaillants pour que les canons antichars les détruisent...
... le réseau de barbelés, large de 12,5 mètres, en 6 rangs de piquets de 1 m soutenant les fils avec des ardillons dépassant de 20 cm, freine l'infanterie assaillante pour que les mitrailleuses la fauchent.
- Les abris d'intervalles, casernes souterraines pour le combat rapproché, assurent le soutien des troupes.
- A l'arrière du front sont groupés les équipements de soutien logistique : réseaux de téléphone et d’électricité, routes, voies ferrées, dépôts de munitions, casernes, etc.
Le barrage de tirs de mitrailleuses se fait en flanquement (tirs croisés, venant des flancs) par des casemates d'infanterie, implantées tous les 1200 mètres. Les jumelages de mitrailleuses sont complétés à partir de 1934 avec des canons antichars.
Un ouvrage est un ensemble de blocs bétonnés en surface (3,5 mètres d'épaisseur), reliés par des galeries souterraines (30 m de profondeur). Caserne avec chambrées, cuisine, infirmerie, salle des filtres à air, centrale de production d'électricité, réservoirs d'eau, de carburant et parfois magasin de munitions.
Cuirassements fixes « cloches » pour la protection rapprochée ou l'observation, et cuirassements mobiles « tourelles à éclipse », capables de s'éclipser pour protéger l'armement en ne laissant à la surface qu'une calotte d'acier spécial de 300 mm d'épaisseur. En position de tir, la tourelle monte d'1m et pivote sur 360°.
* 2 lignes de défense, une 1ère ligne de casemates sur la berge gauche, une 2e en arrière, composée d'abris et de casemates, interdisent le franchissement du Rhin (large de 200 m). Une 3e ligne est construite à partir de 1931. 
* A la frontière franco-italienne, le relief montagneux des Alpes facilitant la défense, les ouvrages sont implantés pour verrouiller les points de passage importants (cols et débouchés).
Le secteur fortifié des Alpes-Maritimes, puissamment défendu, verrouille tous les accès le long des vallées.
Les travaux commencent face à l'Italie en septembre 1928, le fascisme italien étant à l'époque plus menaçant que l'Allemagne. Le chantier subit des coupes sombres, et le gros-œuvre s’achève en 1933.
* 1934, nouvelle série de chantiers face à la Belgique, mais les constructions n’ont pas l'efficacité des premiers ouvrages et ne sont pas terminées en mai 1940.
Coût, 5 milliards de francs de 1930 à 1936, 1,6 % du budget de l'État.
 
Le 25 août 1939, l'Allemagne décrète la mobilisation générale. Le 1er septembre, suite à l'attaque allemande contre la Pologne, mobilisation générale française, la frontière avec l'Allemagne est fermée, les habitants de la zone frontalière évacués. Le 3 septembre, la France déclare la guerre.
Le 10 mai 1940, la Wehrmacht passe à l'offensive à travers le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Son axe principal évite les secteurs les plus puissants de la ligne Maginot, les fortifications au nord-ouest de la percée sont prises au fur et à mesure de la progression allemande.
Les 5 et 9 juin, les armées allemandes percent le front sur la Somme et l'Aisne. Le 12, les troupes françaises en Lorraine reçoivent l'ordre de décrocher progressivement vers le sud pour éviter l'encerclement. Les allemands se lancent frontalement à l'attaque des secteurs les plus faibles en Alsace-Lorraine.
Le 19 juin, une percée est réussie dans le secteur des Vosges.
Le secteur de Faulquemont est attaqué le 20 et le 21.
Les troupes françaises se rendent entre le 21 et 25. L'armistice est signé le 22, mais n'entre en application que le 25 à 0 h 35, après l'armistice entre la France et l'Italie signé le 24 au soir.
 
Déclaration de guerre de l'Italie à la France et au Royaume-Uni le 10 juin 1940. Offensive des Alpes à partir du 20. Armistice entre l'Italie et la France le 24.
Été 1941, commencent les opérations de récupération de l'armement et de l'équipement, destinés aux fortifications allemandes (mur de l'Atlantique). 
Les forces américaines arrivent en Lorraine début septembre 1944, et la majeure partie de la plaine alsacienne est libérée en novembre.
Toutes les opérations offensives sont suspendues suite aux contre-offensives allemandes dans les Ardennes et le nord de l'Alsace. De janvier à mars 1945, les Allemands vont systématiquement saboter les casemates et ouvrages encore en état.
Après la guerre, l'armée française réinvestit la ligne. Remise en état partielle, mesures de conservation.
1949, la guerre froide et la création de l'OTAN face à la menace soviétique accélèrent la remise en état. Projets de protection contre les explosions nucléaires, développement de nouveaux matériels...
1960, les travaux sont arrêtés, les projets annulés, les ouvrages déclassés à partir de 1964. Vente des terrains.
 
La 3e armée, 42e CAF (SF de la Crusnes), occupe les secteurs fortifiés de Thionville, Boulay et Faulquemont.
Boulay, commune française du département de la Moselle, sous-préfecture de la région Lorraine, est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pendant la 1ère Guerre Mondiale, les conscrits boulageois se battent sous les couleurs de l'Empire allemand. Boulay redevient française en 1918. Une grande partie de la ville est détruite par les Américains en novembre 1944, pendant la progression de la IIIe armée de Patton vers la Sarre. L’ancien Hôtel de Ville du XVIIIe s est détruit le 8 par un bombardement anglo-américain. La ville est libérée le 27 novembre 1949.
 
Radiotélégraphie
Un interrupteur fait varier le courant électrique de l'émetteur (circuit fermé, circuit ouvert), d'où une suite d'états de la lampe du récepteur : allumé, éteint, permettant de faire passer des informations en langage Morse.
Radiotéléphonie
Un microphone convertit le son en énergie électrique modulée ; dans le récepteur, les écouteurs réalisent la conversion inverse.
Le poste OTCF, type 1939, dernier né des appareils de TSF, équipe la Ligne Maginot en 1940.
Emetteur-récepteur, transportable mais non portatif à cause de l'alimentation conséquente, il est utilisé uniquement en phonie, sur les longueurs d'ondes de 4 à 7,5m (antenne de 4m maxi), pour liaisons d'ouvrage à ouvrage, ou ouvrage et avion. Il ne peut être capté qu'à 10km en terrain plat et 25 en sommets dégagés. Son utilisation optimale se fait par visibilité directe.
 
Oflag (Offizier-Lager) : camps d’officiers prisonniers en Allemagne, régis par les Conventions de Genève, désignés par un chiffre romain correspondant à leur région de rattachement et une lettre pour les différencier : Oflag IIB.
Les soldats étaient regroupés dans les stalag.
 
Sarrebourg
L’histoire de Sarrebourg, commune française de Moselle - région Lorraine, située au carrefour de Strasbourg, Nancy et Metz, 12 398 habitants en 2011, commence vers 800 av J.-C., lorsqu’une tribu inconnue s’installe aux abords de la Sarre.
Vers 20 av J.-C. la ville, Pons Saravi, est un important point de passage sur la Décumane, une des principales routes romaines.
Vers l’an 235, les Alamans et des Francs détruisent quasiment la ville, reconstruite et fortifiée par les Francs.
En 962, l’évêque de Metz lui donne le droit de frapper monnaie. Du XIIe au XVe s, c’est un foyer de christianisation tourné vers l’Alsace.
Suite au traité de Francfort de 1871 mettant fin à la guerre contre la Prusse et ses alliés, la ville est annexée au nouvel Empire allemand. Frontalière, elle devient ville de garnison : de 1919 à 1945, 2 700 hommes.
1ère Guerre Mondiale, les Mosellans se battent pour l’Empire allemand. Sarrebourg est l’objectif de la première offensive française, plus de dix mille morts dans chaque camp. Après quatre ans de guerre, elle redevient française et intègre le nouveau département de la Moselle, chef-lieu Metz.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle sert de base arrière pour les troupes de la Ligne Maginot jusqu'à l'Armistice.
Le 26 décembre 1940, Adolf Hitler inspecte les troupes allemandes du secteur.
Une ordonnance institue le service militaire dans l'armée allemande le 19 août 1942. Dix jours plus tard, les premiers "Malgré-nous" sont appelés dans les armées du Reich.
Sarrebourg libérée par la 7e armée américaine le 20 novembre 1944, redevient Française et Mosellane.
Patrimoine :
Chapelle des Cordeliers, ou des Franciscains, XIIIe s, vitraux de Marc Chagall
Chapelle Saint-Roch, quartier de la Maladrie, XIIIe s
Hôtel des Custine, XVIIe s
Hôtel des Saintignon, XVIIIe s
Église Saint-Barthélémy ou Collégiale Saint-Étienne, baroque 1770 ; élevée une première fois à l’époque mérovingienne, puis reconstruite au XVIIIe s ; il n’en subsiste plus qu’une tour.
Église Saint-Martin de Hoff, reconstruite en 1914 : clocher roman, autel de Labroise XVIIIe s, 2 statues XVe s.

 



29/11/2014

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