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FABRETTI : Etymologie - Racines

ETYMOLOGIE - HISTORIQUE

 

éTYMOLOGIE :

Forgeron, du latin faber : l'homo faber fabrique, crée des objets.
Cette racine est l'origine des patronymes : Fabre du Languedoc et du Roussillon (Fabri en Italie), Faure ou Fauré dans le Sud-ouest, Fèvre, Faivre, Favre ailleurs, Lefèvre, Lefebvre dans le nord, Lefébure en Picardie, Lefeuvre dans la Manche et l'Ille-et-Vilaine, Lefeubvre en Normandie.
Diminutifs : Faivret, Févret, Favret, Favreau, Faurel, Faurou...
Mais le mot forgeron, d'abord écrit forjeron, détrône fèvre à partir du XIVe siècle.
En Italie : Fabrucci, Fabrini, Favretti, Fabretto, toutes ces formes pouvant doubler le b, et Fabbro "forgeron",
d'où Fabretti "petits forgerons" (qui travaille avec le fer : ustensiles domestiques, outils agricoles, fer forgé pour palais et armes de guerre).
Ce nom est apparu en 1145 à Caserta, près de Naples en Campanie, puis à Foggia dans les Pouilles, et dans le reste de l'Italie.

HISTORIQUE :

Les FABRETTI descendent :

- d'Augusto né en 1845, architecte romain qui a étudié à l'Accademia di San Luca, beaucoup construit dans les nouveaux quartiers de Rome, et participé aux parties décoratives et figuratives de la Galleria Umberto 1er de Naples.

"Malheureusement dans les archives de l'Académie il n'existe pas de document sur Augusto Fabretti. De quelle source d'information est-il l'élève de l'Académie ?
Avec mes meilleurs saluts Angela Cipriani curatore des archives".
La construction de la Galerie Umberto 1er de Naples, réalisée dans le contexte social et la situation dramatiques de l'épidémie de choléra de 1884, forçe la classe politique à renouveler la structure de la ville. La commission nommée retient le projet d'Emanuele Rocco prévoyant, sur le secteur des démolitions, une grande galerie de fer et de verre de 1076 mètres sur 15 de large, calculée par l'ingénieur Paul Boubée, dont l'intersection des quatre bras de diverses longueurs est couverte d'une large coupole octogonale.
Les travaux sont rapidement exécutés, et le 10 novembre 1892 la galerie est solennellement inaugurée. À l'intérieur, le contraste entre la structure en fer, limitée à la couverture, et les façades neorenaissance est heureusement résolu en soulignant la valeur structurale des piliers portants lisses maçonnés, et des seize poutres réticulaires, squelette de la coupole. L'élimination presque totale de la maçonnerie permet de larges ouvertures en ogive sur les environs. Décoration d'Ernesto Di Mauro et Antonio Curri.

- Pompeo, né au XIXe siècle, peintre romain, bon aquarelliste de la campagne

- du Comte Edoardo, Ministre Pontifical

La famille Fabretti n'est pas à l'Elenco Ufficiale Nobiliare Italiano, le titre est probablement de concession pontificale. L'État Pontifical a existé de 756 au 11 février 1929 (accords de Latran).
"Aristocratie noire"

- Gaspare, Capitaine des milices
- Nicoló, Vice-Camerlingue
- Onorato, savant Jésuite
- Raimondo, Trésorier Pontifical
- Gio Battista, biographe né en 1600
- Gianbattista, Magistrat et noble Tuderte.

Le Camerlingue est le plus haut dignitaire de la Curie Pontificale, Cardinal membre du Sacré Collège, électeur et conseiller du Pape, qui administre la justice, le Trésor, les finances, préside la Chambre Apostolique, gère les affaires de l'Eglise et gouverne quand le Saint-Siège est vacant. Il fixe la date du Conclave, qui réunit les électeurs dans la résidence Sainte-Marthe au Vatican.

Les titres : Baron Seigneur
Vicomte Suppléant du Comte
Comte du latin comes "compagnon du Prince". Titre de noblesse de l'époque romaine conservé par les Barbares à la chute de l'Empire. Au IVème s, gouverneur d'un district, au IXème juridiction et privilèges. Après le régime féodal, titre honorifique.
Marquis Seigneur des marches
Duc Souverain.
 
Les Etats Pontificaux
- VIe siècle : les papes sont les souverains de Rome et des environs (Patrimonium Petri)
- 754 : un document appelé donation de Constantin, faux probablement fabriqué par la chancellerie pontificale, est promulgué par Pépin le Bref qui s'engage à céder au pape des terres conquises sur les Lombards, correspondant aux territoires de l'ancien exarchat de Ravenne. Cette donation est confirmée en 774, à Rome, par Charlemagne.
Selon ce document, l'empereur Constantin Ier aurait cédé, en 335, au pape Sylvestre Ier, toutes les provinces de l'Occident.
- XIe siècle : la papauté cherche à se dégager du joug des suzerains. De l'ingérence de l'Empire dans les affaires des États pontificaux nait la querelle des Guelfes et des Gibelins.
- Milieu du XIVe siècle, le Trecento : les États pontificaux sont à leur extension maximale : Rome, la Campanie et la Marittima au sud, le Patrimoine de saint Pierre en Toscane, la Sabine, la marche d'Ancône, le Duché de Spolète, les enclaves de Bénévent et de Pontecorvo dans le Royaume de Naples, Avignon et le Comtat Venaissin.
Guerres d'Italie : le Pape Jules II prend possession des villes que César Borgia avait conquises en Romagne et dans les Marches. Léon X y ajoute les villes d'Émilie : Modène, Parme, Plaisance et Reggio.
- 1378-1417 : Grand Schisme entre les papes de Rome et d'Avignon
- 1598, Clément VIII annexe Ferrare et Comacchio.
- 1631, Urbino est intégré aux États pontificaux et en 1649 Castro et Ronciglione.
- 6 février 1798, les troupes françaises de Bonaparte envahissent Rome. La République romaine est proclamée.
Pie VI s'enfuit à Florence. Il est fait prisonnier et emmené par les troupes françaises à Bologne, Parme, Turin, Grenoble, Valence, où épuisé il décède en 1799.
Emiettement des territoires.
- 1815, Pie VII rétablit les États de l'Eglise sous protection autrichienne.
- 1860, le Piémont annexe une partie de ces territoires, laissant Rome au Pape.
- septembre 1870, évacuation des troupes françaises, les troupes du roi du Piémont Victor-Emmanuel II entrent dans Rome et investissent le Vatican, mettant fin aux États pontificaux. Par plébiscite, les populations de Rome et du Lazio acceptent leur annexion au nouvel État italien.
Pie IX s'oppose à cette annexion en s'enfermant dans son palais du Vatican. Par solidarité, une partie de l'aristocratie refuse allégeance au royaume d'Italie et ferme les portes de ses demeures en signe de deuil.
Avant 1870, ces familles, la "noblesse noire", possédaient des charges honorifiques et héréditaires auprès du Saint-Siège, tenant du Pape leurs titres et privilèges, qu'il s'agît de chambellans privés ou gentilshommes de la Garde palatine.
- le 20 septembre 1900, Léon XIII dissout officiellement les États pontificaux
- le Vatican est créé le 11 février 1929, lors des accords du Latran qui reconnaissent la souveraineté totale et indépendante du Saint-Siège sur la cité du Vatican.

Les accords de Latran
En 1870, le général Cardona envahit les États pontificaux avec 50 000 hommes. Le 20 septembre, Rome capitule. La Ville éternelle devient capitale du nouvel État italien de Victor-Emmanuel II, roi du Piémont. Le pape Pie IX est contraint de se réfugier au Vatican et se considère comme prisonnier.
En 1871, le Parlement vote une "loi des Garanties" pour garantir les prérogatives du pape, établir le statut du Vatican et régler ses relations avec l'État italien, offrant au pape un territoire en pleine propriété (sanctuaires, palais, couvents) à titre résidentiel uniquement, 2 milliards de lires à titre de dédommagements. Pie IX et ses successeurs rejettent cette loi.
L'Église parie sur les composantes conservatrices du fascisme.
Les négociations commencent en 1926, aboutissant aux accords du Latran, Signés dans le palais du Latran, près de la basilique de Saint-Jean-de-Latran, le 11 février 1929. Pie XI voit dans ces accords la restauration de l'Italie à Dieu, et de Dieu à l'Italie.
Les accords comprennent trois conventions distinctes :
- un traité politique qui règle la "question romaine"
- une convention financière qui dédommage le Saint-Siège
- un concordat qui statue sur la position de l'Église en Italie.
Le Pape accepte l'État de la Cité du Vatican -formé de 44 hectares, le plus petit du monde (place Saint-Pierre, basilique homonyme, palais du Vatican et jardins attenants), entouré de murs, avec 5 points d'accès, Seule la place Saint-Pierre et la basilique sont librement accessibles- dont l'État italien reconnaît la pleine propriété et l'autorité souveraine au Saint-Siège. En compensation, le Saint-Siège renonce à toute prétention sur les anciens États pontificaux. Il reconnaît le Royaume d'Italie sous la maison de Savoie, et Rome comme capitale de l'État italien. Cependant, l'Italie reconnaît en Rome une "città sacra".
On reconnaît au nouvel État des services publics (gare, services postaux, monnaie, presse, radio, télévision).
En 1871, la "loi des Garanties" offrait 2 milliards de lires en compensation de la perte des États pontificaux et biens ecclésiastiques, 18.000 km2 en 1859. Benito Mussolini propose cette même somme augmentée des intérêts, soit 4 milliards de lires, partie comptant et partie titres.
Le concordat fait du catholicisme la religion officielle de l'État italien. Les mariages catholiques et les jugements matrimoniaux de l'Église prennent effet civil, les juridictions ecclésiastiques sont reconnues en matière spirituelle et disciplinaire, l'enseignement religieux catholique devient obligatoire, le divorce est interdit, les prêtres sont dispensés du service militaire....
L'État italien se voit reconnaître un droit de nomination des évêques, qui doivent jurer fidélité au roi. Toute activité politique est interdite.
Mussolini ajoutera au concordat des dispositions unilatérales réglant le sort des autres confessions, complétées en 1938 par les "mesures pour la défense de la race italienne" et d'autres visant à opprimer les Juifs.
Puis la nouvelle constitution italienne affirmera la séparation de l'Église et de l'Etat. L'Église n'a plus le pouvoir temporel d'appliquer la doctrine chrétienne au sein de la société civile. Le nouvel État Italien reconnaît l'Église Catholique et l'État du Vatican mais n'accepte plus les lois catholiques. La péninsule italienne ne se trouve plus pour la première fois depuis l'Empire Romain sous l'autorité Spirituelle du Saint-Siège.

La famille est inscrite à l'Elenco Ufficiale Italiano avec le titre de noble de Todi, descendant depuis Gio Battista (1713), de Giovanni, Giuseppe Andrea, Gio Battista et du Frère Filippo.

Le Tuderte est située exactement au centre de l'Ombrie, le long de la route de Terni à Perugia. Todi, riche de trésors artistiques, en est la ville du Moyen-age la plus intéressante.
Selon la légende, Tutero, chef du peuple de la vallée du Tibre, décide de construire un village dans un endroit approprié. Un jour où les futurs habitants se reposent autour d'une table, un aigle apparaît tenant deux aiglons de couleurs différentes sous ses ailes, s'empare de la nappe, s'envole et l'abandonne au sommet de la colline voisine. Considérant l'événement comme un signe des dieux, ils y construisent la ville de Todi "place fortifiée au sommet d'une colline".
Todi est fondée par les Ombriens en 2 700 av. J-C. Etrusques et Romains y laissent de magnifiques traces de civilisation, mais elle est saccagée par les Goths, Grecs et Lombards.
Deux partis s'y affrontent aux environs de l'an 1000 : les Gibelins, soutenant les Empereurs venus d'Allemagne, et les Guelfes, partisans du pape s'opposant à la domination allemande.
Le Moyen-age marque le commencement de sa lutte notoire avec Orvieto. Au XIIème siècle elle devient ville-état libre et élargit beaucoup ses frontières. En 1326 y naît le Tuderte le plus célèbre, Jacopone da Todi, un des premiers poètes dialectaux d'Italie.
En 1500, après une longue période d'affaiblissement, la splendeur d'antan renaît suivant les forces innovatrices et artistiques de la Renaissance comme ce témoin magnifique, le majestueux Tempio di Santa Maria della Consolazione (1508 à 1607), temple en croix grecque en pierre blonde, construit selon les principes de Bramante afin de préserver une majesté antique "la Madone à l'Enfant et Sainte Catherine d'Alessandria", censée avoir libéré la ville du terrible serpent ailé qui envahit la vallée du Tibre en 1457. Oubliée pendant des années, un maçon borgne l'a découvre parmi des buissons sauvages, et retrouve la vue en se séchant le front avec le mouchoir utilisé pour la nettoyer. Cet événement prodigieux fut le point de départ d'une petite chapelle, puis du temple.
Vers le centre de la ville, on peut admirer le monument de Jacopone, puis visiter le Tempio di San Fortunato, où repose sa dépouille.
Né autour de 1230-1240, près du Tempio di San Fortunato, mandataire public ou notaire, il perd en 1268 sa jeune épouse pendant une réception dans l'effondrement du plancher. Sur son corps un cilice, forme de pénitence. Découvrant ce secret, Jacopone abandonne la vie dissolue qu'il menait, porte le bizzoco, manteau gris des Franciscains, se comporte humblement, basant sa vie sur l'abstraction de sa personne, s'humiliant afin d'augmenter sa spiritualité et accomplir sa quête vers l'absolu, allant jusqu'à vagabonder en s'insultant ou errer nu avec un harnachement d'âne et un mors entre les dents. En 1278 il rejoint l'Ordre Franciscain. Moine et poète, auteur du Stabat Mater, il meurt la nuit de Noël 1306.
La construction du Tempio di San Fortunato commence en 1292. La légende raconte que Lorenzo Maitani, l'architecte, ayant conçu le Duomo d'Orvieto, fut aveuglé par les habitants de cette ville, craignant que le temple dépasse en beauté leur façade.
On peut voir aussi un réservoir romain appelé la Prison de San Cassiano, emprisonné et tué en 304, visiter le Parco della Rocca, 411m, où il y avait un temple consacré à Jove dans les périodes romaines, et la Porta Libera, porte romaine.
Un historien du XVIIIème siècle a recensé 365 châteaux et villas dans la commune : "Todi peut se vanter d'avoir autant de châteaux que de jours dans l'année".
 
Elle est aussi noble d'Emilia-Romagna et posséderait un château à Firenze
 
Maisonnée décorée du titre ancien de noble, première marche de l'ascension nobiliare, concédé en remerciement pour oeuvres accomplies en faveur de la Patrie. La classe noble se distingue de la classe bourgeoise et peut décorer sa maison avec ses emblème ou armes.
C''est dans la région de Toscane, à Firenze, que cette famille forme maison noble avec Humbert Fabretti seigneur féodal porteur de bannière et couleurs propres.
Son fils établit une nouvelle maison noble à Torino.
Ce nom qui aujourd'hui couvre l'Italie du Frioul à la Sicile, avec une branche en Suisse, est dans le "Libro D'Oro Della Nobilta Italiana", le "Dizionario Storico Blasonico", et le "Fonte Storico Della Nobilta Italiana"

Sa devise (motto) "Virtute vivam".

- virtus, utis : vertu, force morale, force d'âme - valeur, vaillance, courage - force, puissance, pouvoir, énergie - la Vertu - perfection, qualité, mérite
- vivo, vivere : vivre, être vivant, exister - se conduire, se comporter
Que je vive...

Pier Luigi : "J'ai toujours entendu mon père Emilio dire que notre famille était originaire des Marches, s'était déplacée au Piémont puis finalement au Frioul, mais je n'ai aucune preuve".

Sur le forum du site brésilien http://www.familiafabretti.com.br/default.asp j'ai trouvé les renseignements suivants :

"Je travaille pour la fondation Raffaele Fabretti. Nous avons des informations provenant d'archives, en Italie, où le nom Fabretti émane de racines romaines et médiévales d'avant l'an 1000, et en notariat et documents établis ecclésiaux autour du XIIe siècle dans l'Etat Pontifical, à Bologne et alentours (Emilia Romagna, Marche). L'attrait de Rome, capitale de l'Etat Pontifical, a attiré de nombreux Fabretti, qui est maintenant un des noms de famille le plus souvent diffusés à Rome et dans le Latium, en particulier dans la province de la cité papale de Viterbo, où la branche noble de la famille Fabretti (Raffaele, historien, Gaspare, chef de la garde du Vatican, comte Edoardo, Ministre Pontifical ) a des terres, châteaux et palais. Aujourd'hui, deux de ces palais portent encore le nom Fabretti ; la "Residenza Fabretti" à Rome, sur l'ancienne route Appia Antica, et la "Casa Bellavista" à Viterbo). Pour de plus amples informations, écrivez s'il vous plaît à "fondofabretti@hotmail.it"



13/08/2007

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